Le Vaccinium myrtillus fait partie de la famille des Ericacées. C’est un buisson d’un vert profond qui peut atteindre un mètre de hauteur, et aime les sous-bois humides – notamment les versants ombragés des montagnes – et les terres de landes. À maturité, le fruit se présente comme une baie violacée de la taille d’un pois, largement déprimée à son sommet.
La myrtille : l’alliée d’une bonne circulation
Les feuilles du myrtillier sont récoltées en été par battage des rameaux, puis entreposées afin que toute l’eau qu’elles contiennent s’évapore. Quant aux fruits, on les cueille délicatement à l’aide d’un peigne, pour éviter d’abimer les arbrisseaux.
On les consomme frais la plupart du temps, mais ils supportent très bien la congélation et sont délicieux après cuisson, sur une tarte ou en bocaux, conservés dans un sirop léger pour agrémenter un fromage blanc de campagne. Fruits et feuilles s’utilisent également séchés pour d’agréables infusions hivernales.
La plante de la vision
Ces mêmes anthocyanosides améliorent la régénération des pigments de la rétine et la vision crépusculaire. À une époque, des extraits de myrtille furent même testés et approuvés par des aviateurs et des pilotes de courses automobiles, avant d’être ensuite commercialisés en pharmacie.
L’atout d’une bonne digestion
Les feuilles ont une légère activité hypoglycémiante et les fruits protègent la muqueuse gastrique.
Attention cependant
Si vous cueillez des myrtilles sauvages, mieux vaut choisir les fruits les plus en hauteur et les nettoyer minutieusement ou les cuire pour éviter le risque de contamination par Echinococcose, un parasite du foie transmis par les déjections des renards et des petits mammifères.
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