La micro-ferme, modèle agricole pour le 21ème siècle ?

Dernièrement, nous évoquions une tendance durable pour produire soi-même son propre jardin : le micro-jardin. Aujourd’hui, c’est un autre modèle que nous vous présentons : la micro-ferme. Zoom sur les avantages d’un tel procédé.

Rédigé par Eva Souto, le 3 Dec 2014, à 10 h 55 min
La micro-ferme, modèle agricole pour le 21ème siècle ?
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Zoom sur la ferme du Bec Hellouin

La Ferme du Bec Hellouin, en Haute-Normandie, a un objectif : prouver que des micro-fermes en permaculture, sans intrants ni pétrole, peuvent garantir une production locale et durable de produits bio de qualité.

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L’histoire commence en 2003 par la création d’un potager bio, conçu au départ pour nourrir la famille avec des aliments sains. Puis, Perrine et Charles Hervé-Gruyer accèdent au statut d’agriculteurs bio, sans bagage agricole ni formation. Charles souligne « nous avions un tel niveau d’inexpérience qu’il n’y a pas une erreur que nous n’ayons faite ».

La ferme du Bec Hellouin : composer avec quelques difficultés

L’aventure s’est avérée être un véritable parcours du combattant. Au Bec, le sol est médiocre : une couche de terre arable d’à peine une vingtaine de centimètres recouvre un lit de silex et de graviers.

Mais nul découragement : Perrine et Charles plantent des arbres, creusent des mares, sculptent la terre, s’entourent d’animaux (ânes, poneys, poules, moutons de l’île d’Ouessant).

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Puis fin 2008, le couple découvre la permaculture. Une vraie révélation.

À partir de ce moment là, Perrine et Charles s’efforcent d’adapter à leur ferme ces principes créés par Bill Mollison et David Holmgren. Ils s’inspirent des écosystèmes naturels pour concevoir des installations humaines, harmonieuses et durables, économes en énergie et en travail.

La ferme du Bec Hellouin : des résultats probants grâce à la permaculture

Le couple élabore sa propre méthode de maraîchage associant principes de permaculture, technologies modernes de l’agriculture biologique et savoir-faire des anciens.

Et à la ferme du Bec Hellouin, les rendements ne tardent pas à augmenter dépassant ceux des fermiers bio travaillant sur de plus grandes surfaces en agriculture mécanisée.

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Le secret, le couple le livre ainsi « choisissez toujours la plus petite parcelle de terre possible, mais cultivez-la exceptionnellement bien ».

Pour enrichir les sols, le couple mise sur un apport massif de fumier décomposé et de compost. Il teste également des solutions innovantes comme le biochar, un charbon de bois microporeux incorporé au sol, associé à des micro-organismes efficaces.

Le soleil est la source d’énergie presque exclusive de la ferme qui n’a plus recours ni aux énergies fossiles ni à aucun intrant biologique extérieur.

Au total, plus de 800 variétés sont cultivées au Bec Hellouin : légumes, fruits, plantes aromatiques et médicinales.

Cette diversification des cultures apporte une sécurité économique plus grande, renforcée par une commercialisation de la production en vente directe, auprès d’AMAP et de restaurants gastronomiques qui assurent au couple un revenu régulier et stable.

La ferme du Bec Hellouin : sous les feux des projecteurs de la recherche

Depuis 2014, des agronomes français et étrangers sont venus visiter Bec Hellouin. Parmi eux, des chercheurs de l’INRA et d’AgroParis Tech qui souhaitent valider scientifiquement l’expérience et tenter de la modéliser.

En résulte un projet de recherche baptisé « Maraîchage biologique en permaculture et performance économique »(1). Démarrée fin 2011, l’étude a pris fin en novembre 2015.

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Maraîchage biologique en permaculture et performance économique : les hypothèses à valider ?

Est-ce possible de créer une activité à plein temps en cultivant 1000 m2 en maraîchage bio permaculturel ? Peut-on prouver, à l’encontre de la pensée dominante, que cultiver à la main, sans intrant ni énergie fossile, une petite surface permet de mieux tirer son épingle du jeu qu’à la tête d’une grosse exploitation mécanisée ?

D’après le rapport d’étude, en 12 mois, 1.600h de travail dans les jardins ont généré une production commercialisée de 54.600 euros. ce qui revient à dire  :

  • 1,6h de travail par an est nécessaire pour cultiver intensément 1m2 de butte permanente (un chiffre qui varie fortement si l’on est débutant, ou au contraire avec de l’expérience).
  • Chaque mètre carré peut produire une valeur d’environ 55 euros (avec de l’expérience).
  • Chaque heure de travail dans les jardins produit donc un chiffre d’affaire d’environ 34 euros. En ajoutant aux heures travaillées dans les jardins, 50 % de temps supplémentaire pour les autres tâches,chaque heure travaillée génère alors un chiffre
    d’affaire d’environ 23 euros.
  • Le coût de l’ensemble des outils ayant servi à réaliser cette production (serres, irrigation, outils divers) est d’environ 22.000 euros.
  • Une seule personne peut soigner efficacement une surface comprise entre 500 et 1.000 m2.
  • À intensité de travail égale, plus la surface est réduite, plus la valeur créée augmente (jusqu’à un certain seuil bien entendu).

Ainsi, les résultat de cette étude sont plutôt encourageants, et permettent de vérifier la viabilité économique et la vivabilité sociale (conditions de travail…) des fermes maraîchères biologiques de très petite taille. De plus, elle a aussi permis de débattre les « façons de faire » et les conditions permettant de rémunérer le travail des maraîchers qui les exploitent.

Ces simples données peuvent faire la différence entre avancer à l’aveugle et être en mesure de concevoir son système cultural de manière plus réaliste. Pour autant, mieux vaut ne considérer ces indications que comme des repères, plutôt que de les prendre à la lettre.

Plus d’infos sur cette micro-ferme : www.fermedubec.com


La Ferme du Bec Hellouin by zabriskieprod

Ce type de micro ferme qui crée de l’humus au lieu de le détruire, stocke du carbone, enrichit la biodiversité tout en embellissant les paysages pourrait donc favoriser l’essor de l’agriculture urbaine et péri-urbaine. Alors, êtes-vous convaincus par le modèle de la micro-ferme ?

Illustration bannière : Produits locaux – © wavebreakmedia Shutterstock
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Eva est passionnée d’écriture. Elle est sensible aux sujets de société, et en particulier, à ceux qui touchent au développement durable, au commerce...

24 commentaires Donnez votre avis
  1. 21e, pas de fantaisies telles que 21ème et tout ce qui suit !
    Ouvrez un dictionnaire, par pitié !!!

  2. je cherche une inspiration en maraîchage bio pour un groupement qui vient d’être crée et qui s’engager en maraîchage bio

  3. bonjour je suis un jeune homme de 36ans jai des terrain agricole en Algérie a setif une région connu par l’élevage alors je cherche un associer avec moi j veut faire de poulet bio ou bien les moutons

  4. Plusieurs commentateurs qui, eux, mettent les mains dans la glaise, se sont étonnés de cette description idyllique. Leur étonnement est justifié.

    Un doctorant d’AgroParisTech nous invite à « prendre le temps de lire en détails les premiers rapports de l’étude ». Il a raison aussi.

    Mais il faut lire ces rapports avec un oeil critique. Je l’écris haut et fort : ce programme, tel que présenté et conduit, est une escroquerie intellectuelle, sinon une escroquerie tout court.

    Selon le rapport d’étape No 4, en résumé, « il est possible de créer son activité de façon à dégager un revenu net de plus de 15000€/mois tout en parvenant à une qualité de vie correcte ». En fait, pour une charge de travail sur les parcelles de 2000 heures par an… ce qui fait tout de même une moyenne de quelque 40 heures/semaine.

    Mais, dans le texte, on apprend qu’il faut ajouter les travaux administratifs, la commercialisation, l’entretien général du site. En résumé, « cette charge de travail […] n’est pas absorbable par une personne seule, d’autant qu’il existe des pics de charge ponctuels ». »

    On n’abordera pas d’autres limitations de ce travail dans lequel les faits sont contraints à entrer dans une idéologie.

    AgroParisTech, dans cette affaire, donne d’elle-même une image catastrophique. Si c’est cette démarche que l’on y enseigne, je ne donne pas cher à l’avenir de notre agriculture et de notre alimentation.

  5. bonjour a tous
    Maraicher bio depuis plus de 20 ans je lis avec attention votre article
    mais gagner 50 euros du m2 me parait enorme bravo je cultive a peu pres 5000m2 dont 1500m2 de grands tunnels et fait un Ca de 32000 euros par an en travaillant seul sans faire de cultures d’hiver 5 cultures principales tomates courgettes concombre salades potimarrons vente en demi gros en magasin bio malgres toute mon experience.et en retournant dans tous les sens mes reflexions je ne parviens pas a degager en moyenne du 6 euros du m2 quand tout va bien mais en agriculture il y a tellements de facteurs qui font la reussite ou l’echec du projet à lire absolument  » le jardinier maraicher de jean martin Fortier edition ecosociete
    bon courage à tous dans ces moments troubles

    • bonjour jouanneau dit, je suis un jeune Africain j’aimerai entrer en contact avec vous pour des conseils j’aimerai me lancer dans l’agriculture su fond propre.

  6. Bonsoir,

    Bonne & heureuse année 2015 a tous depuis le fin fond de la Belgique 

    Je suis très heureux de voir que tant de personnes ont des idées verte de nos jours, vu la tendance politique de nos pays en général il est plus que temps de réagir seul ou en groupe, dans les villages ou a la ville.
    La nature a tellement à offrir à qui veut bien être patient et courageux.

    J’ai acheté un petit pré en fond de jardin de 600 m ², dès le printemps j’attaque les buttes de culture, les 3 arbres fruitiers sont planté depuis qqs semaines.
    Il y aura de la place pour mes ruches, les légumes, et le tout en zone ANTI STRESS…

    @+ Dan

  7. Bonjour, Allez voir l’étude complète. Il s’agit bien de 1000m2. La deuxième année a donné les résultats suivants:
    Sur une année, de septembre 2013 à août 2014, et sur 1000m2 cultivés, la valeur récoltée est de 50800 €,
    pour une charge de travail sur les parcelles de 2000 heures. Il s’agit d’un montant brut je crois duquel il faut déduire certains coûts (semences,…)
    L’étude complète se trouve ici: http://www.fermedubec.com/Institut%20Sylva%20-%20Rapport%20intermédiaire%20n°4%20-%20décembre%202014.pdf

    Je pense à voir les commentaires dubitatifs de certaines personnes que vous devriez aller voir sur place si vous en avez l’occasion. La densité du couvert végétal est sans commune mesure avec ce à quoi vous êtes habitués.Les espaces entre légumes sont réduits au minimum et on y pratique la polyculture ou culture associée avec plusieurs légumes dans les mêmes bandes, grâce à la croissance différente en forme ou dans le temps de chaque légume.

    Pour y être allé, je peux vous dire que cette étude est correcte, mais nécessite des pratiques innovantes, bien qu’ancestrales…

    • Bonjour,

      pour y être allé aussi et pour avoir discuté avec l’autre Charles (appelé : sacha , parce qu’il n’y a qu’1 Charles au Bec…) embauché la bas, il dit que la densité pose des problèmes à la récolte, beaucoup de temps perdu..
      Et pour la valorisation des produits, les chiffres ne sont pas des ventes effectives, mais fictives, c’est un volume multiplié par un prix. Est ce que tout serait vendu réellement au prix qu’ils demandent? (même si Charles Hervé et un très bon commercial…. d’idées !)
      La traction animal n’a plus cours la-bas, ils ont un tracteur depuis quelques temps et pense acheter un motoculteur…
      Bref… quand c’est trop beau, il faut aussi s’intéresser à ce qu’il se passe derrière la vitrine… Avec quoi ils ont financé tout ça?

    • de plus, 2000 heures de travail sur les parcelles, ça fait environ 40 h/semaine et ça ne comprend pas toutes les autres heures de travail « hors parcelles ».
      je crois que leur qualité de vie dépend aussi beaucoup des revenus apportés par les formations qu’ils donnent et du travail fourni par les woofers. ça aurait été bien d’avoir toutes ces données économiques dans l’étude.
      reste qu’il s’agit d’une expérience très intéressante mais à mon avis il faut encore aller plus loin dans la démonstration si on veut que les paysans puissent vivre décemment.

  8. bonjour sabine
    tu peux partager tont jardin avec’savez vous planter chez nous’
    un site ou il y a des echanges entre des personnes

  9. Bonjour,
    En tant que scientifique qui travaille sur cette étude à l’INRA. Je vous confirme que c’est bien 1000m2 dont il est question. Mais attention, il s’agit de 1000m2 en culture, qui ne comptabilisent pas la surface nécessaire aux allées et au reste de la ferme (bâtiments etc…).

    La ferme du Bec Hellouin cultive plus que 1000m2 comme vous le voyez sur les photos mais l’étude scientifique a mesuré les rendements et le temps de travail passé sur une zone de 1000m2 au sein de cette ferme.

    Si vous voulez des détails précis sur l’étude, les hypothèses utilisées, les prix pratiqués, les techniques de culture qui permettent de tels résultats dans le contexte particulier du Bec Hellouin, je vous invite à prendre le temps de lire en détails les premiers rapports de l’étude qui se trouvent en ligne sur le site de la ferme: http://www.fermedubec.com/ferme.aspx

    Un prochain rapport est en cours de rédaction… Les chiffres qui ressortent de cette étude peuvent surprendre ceux qui ne sont pas familiers des techniques et des logiques développées sur cette ferme (bien détaillées dans les rapports). Il faut bien garder à l’esprit que l’idée de cette étude n’est pas de vouloir copier-coller le modèle du Bec Hellouin partout, mais juste montrer que d’autres modèles sont possibles. A chacun de se servir de cette étude détaillée, non comme nouveau dogme, mais comme source d’inspiration, parmi d’autres pour la réalisation de son projet.

    Les chiffres interpellent… mais ils doivent une première entrée pour aller plus loin dans la réflexion, dans le « pourquoi ça marche », dans le « comment ça peut marcher », dans le « quel type d’agriculture nous voulons »…

    Kevin Morel
    Doctorant à INRA/AgroParisTech

  10. Il y a certainement une erreur sur la superficie. Mes jardins font au plus 2500 m carrés et je fournis au maximum 20 familles en produits frais en saison. Je pratique moi aussi des techniques et des méthodes de culture biologique et de permaculture depuis 2003. J’utilise aussi des mini-tunnels et des voiles de protection, des agro-textiles etc. Et je passe aisément le cap des 1400 h de travail également. Mais en revenus, ça ressemble bien plus à 3200 euros/an. J’ai l’impressions qu’il y a un zéro voyageur dans votre article.

    Les revenus mentionnés sont farfelus pour un jardin de 10m X10m.

    • Nathalie… 1000m2 ça fait (à peu près) un carré de 33m x 33m et non 10 x 10…, maintenant , à voir les photos ça semble plus grand !l’article mériterait d’être relu et les chiffres vérifiés.. la crédibilité de ce site y gagnerait..

  11. Beau rapport économique : 32000 euros pour 1400 heures, bravo !

  12. 1h= 10 000m2

  13. Enseignant retraité et vivant seul, j’ai commencé voici quelques années par retaper une grange en ruine dans l’arrière pays niçois et débroussailler près de 3000 m2 de restanques abandonnées depuis 40 ans. Je réserve une partie du terrain aux arbres sur lesquels je prélève les branchages pour le BRF (il faut un bon broyeur). Tout en me protégeant (grillages) au fur et à mesure des invasions et avec la collaboration de mes voisins des nombreuses incursions dévastatrices des cerfs et sangliers, j’ai finalement à ma disposition un potager de 200 m2 (avec une serre) et 1200 m2 cultivés en alternance (jachère avec engrais verts); 600 m2 me fournissent le blé pour mon pain de l’année.
    Il n’y a que pour semer ce blé que je laboure superficiellement le terrain. Pour le potager, quasiment pas de travail du sol, grâce à l’emploi systématique du BRF ou du paillage (vous avez essayé la culture des pommes de terre posées sur le sol sous 20 cm de paille ?) Pas d’achat d’engrais, j’utilise le produit de mes toilettes sèches et les déjections de mes quelques poules, le tout digéré et valorisé par mes lombrics installés dans de grands bacs.
    Pour ce qui est du potager, j’alterne des mini parcelles (chaque fois 3 bandes de 1m x 5m, en raison des dimensions des restanques affectées à cet usage) en faisant tourner annuellement les cultures :
    1) légumineuses (haricots, pois, fèves etc…)sous broyat BRF légèrement incorporé au sol ou cucurbitacées (courgettes, courges) bénéficiant de lombri-compost.
    2) solanacées (tomates OU pommes de terre, poivrons, aubergines) prenant place sur le sol enrichi en azote par les légumineuses de l’année précédente et bénéficiant en plus d’un apport de lombri-compost.
    3) racines (ail, oignons etc…) qui ne demandent pas d’engrais frais.
    Délimitant chaque parcelle de 3 bandes, un demi-douzaine de pieds d’artichauts. Le BRF utilisé cette fois en simple mulch protège bien des invasions d’adventices, en particulier pour les plantations (à part) de fraises, framboises et groseilles. Evidemment, le sol ne saurait rester nu après récoltes, d’où le recours systématique d’engrais verts (J’aime bien la moutarde). Quant aux fruits je dispose de quelques pruniers, figuiers et poiriers.
    Pour finir, je voudrais rappeler ce que répète Pierre Rabhi (qui l’a évidemment mis en pratique) : avec un hectare on peut assurer l’auto-suffisance complète d’un famille nombreuse. Pour ma part, je suis plus qu’en auto-suffisance, faisant cadeau en hiver de bocaux de conserves et de confitures à mes enfants qui sont sur Nice. J’achète du fromage et un peu de viande chez un ami éleveur bio voisin et quand même du bon vin dans le commerce…

    • Bonjour, très bonne expérience vous nous faites partager ! Je serai ravi de dialoguer avec vous. Dans un mois je serai propriétaire d’une maison avec un grand terrain ou mes poules pourront etre en liberté et ou je pourrai faire un grand jardin. Je suis preneur de toutes les expériences.
      Cordialement,
      a380airforceone@hotmail.com

    • Bonsoir,
      Merci de nous faire partager votre expérience très intéressante. Je suis du côté de Nice et serai tres heureuse de pouvoir discuter avec vous de vive voix si vous êtes d accord.
      Je vous donne mon adresse mail au cas ou letikl@yahoo.fr
      Cordialement,
      Laetitia

    • Pour Loïc et Laetitia et pour les autres… Je suis à la disposition de tous, non pour donner des leçons de permaculture (l’intérêt, c’est d’observer et de tâtonner, non d’appliquer des recettes), mais pour échanger. Depuis dix ans, j’en ai appris sur mon éco-système ! C’est ainsi, Loïc, que j’ai dû grillager entièrement le terrain de mes poules, après plusieurs attaques de buses, nombreuses dans la vallée de la Vésubie . chevalier06@wanadoo.fr

  14. Bonjour , ce que tu as dis pour un potager de 1000 m2 tu dégagerais un revenu de
    32000 euro ; Je peux vous dire que cela est faux

    Vous êtes trompé avec un zéro soit dans le prix ou dans la surface de culture .

    Revois ta copie .

  15. Cher Sabine, commencez par cultiver une petite surface,oubliez le bêchage, mulcher impérativement votre sol, ne focalisez pas sur les « mauvaises herbes » qui sont indispensable dans un jardin. Je pense que cette maison vous est destiné, gardez espoir.

  16. voila enfin des personnes qui bougent !! moi pour le moment j’ai repris la maison de mes parent qui était fermer depuis 1997 lorsque mon père est décédé mes frère et sœurs on mit office ma mère dans une maison de retraite et pourtant ne voulait pas bref depuis juin 2013 j’ai investit la maison et mon frère ainée ma envoyé l’huisier pour contater que je mis suis bien intallé il y a un immensse jardin que je ne peux toute seule arriver a cultivé et j’aimerai bien trouver une solution pour en mème temps faire plaisir au plus démunis dans cette ferme j’y fais mes petits légumes j’ai 3 poules un coq 4 lapins et voila mon petit paradi jusqu’a quant !!!! jusqu’au procés !!!!!!!

    • bon courage sabine, il faut s’accrocher à ses rêves et ses espoirs et laisser de côté la famille qui n’en vaut pas la peine… je c pas facile à gérer mais bon courage vous allez y arriver !!! quand à gérard : super génial ! moi je n’ai pas autant de surface donc ptit potager et là même plus rien !!! ha si des patates lol pas la saison mais elles poussent toutes seules les pauvres dernières que j’ai oubliées ! 🙂 en frites elles sont géniales pas grasses comme les patates éponges du commerce !! longue vie à vous tous dans vos projets et vos vies !

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