Journée internationale sans viande : manger autrement

Que ce soit lutter pour le respect des animaux, pour la préservation de la planète ou pour l’amélioration de leur santé, de plus en plus de personnes font le choix d’une alimentation non carnée. Chaque année, le 20 mars leur est dédié lors de la journée internationale sans viande !

Rédigé par Séverine Bascot, le 20 Mar 2023, à 9 h 20 min
Journée internationale sans viande : manger autrement
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Comment allons-nous manger en 2050 ? Cette question étonnante est très sérieuse. Alors que la famine est encore très présente dans notre monde, nous continuons de manger plus que de raison et nous sommes de plus en plus nombreux à le faire.

Devenir végétarien : une nécessité ?

Le 20 mars a lieu la Journée internationale sans viande. Un jour important pour les végétariens, les végétaliens et tous ceux qui estiment qu’il est urgent de limiter la consommation de viande.

Des scientifiques se penchent même sur la question et ont déjà envisagé de remplacer les élevages d’animaux à viande par des élevages d’insectes, ou encore de produire de la « viande de laboratoire » à partir de cellules souches, notre monde actuel ne pouvant pas assumer une consommation de viande exponentielle.

Dans ce contexte, la Journée internationale sans viande est un événement récurrent en France depuis 2006. Elle est surtout animée par des associations de végétariens qui veulent démontrer au grand public que manger sans viande, c’est mieux s’alimenter.

journée internationale sans viande

Un repas sans viande © Photographee.eu 

Environnement, santé : arrêtez la viande

Plusieurs arguments expliquent la conversion de ces milliers de personnes qui ont décidé d’arrêter de manger de la viande et du poisson au profit d’autres aliments et surtout plus de fruits et légumes. Leurs arguments :

Ne pas contribuer au massacre d’animaux

Le bétail, les volailles, etc, sont bien souvent élevés dans des conditions malsaines, entassés, pour simplement nourrir la population.

Lire aussi : 98 % des Français sont sensibles au bien-être animal

Ne plus consommer une famille d’aliments répandue mais nuisant à l’environnement

Les animaux d’élevage sont notamment à l’origine de 18 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et nécessitent beaucoup d’énergie.

Lire aussi : pour l’environnement, mangez moins de viande et de fromage !

Ne plus consommer une famille d’aliments nuisant à la santé

Plusieurs études démontreraient en effet qu’une grande consommation de viande rouge pourrait augmenter le risque de développer un cancer par exemple.

Lire aussi : manger trop de viande ferait déprimer ou encore consommer de la viande rouge pourrait accélérer le vieillissement

Polluante, nocive pour la santé, ne respectant pas le bien-être animal, la consommation de viande est régulièrement passée au grill des végétariens, végétaliens, défenseurs de la cause animale et scientifiques.

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22 commentaires Donnez votre avis
  1. Foutaise

  2. Manger de la viande permet d’être plus agressif et plus compétitif. Ce qui est bon pour l’économie de marché.
    Un steack ou une tranche de jambon et hop, l’humain devient un grand fauve ultra-libéral. (Avec des dents qui rayent le parquet…)

  3. Mardi 20 Mars, une grossière erreur !

  4. En sachant que j’ai pas mal réduit ma consommation de viande, je n’aime pas cet article. Pourquoi ? Parce qu’il ne met l’accent que sur certaines exploitations d’animaux. Contrairement à certains extremistes, je ne suis pas hostiles à des élevages d’animaux. Quand vous visitez certains élevages, les animaux sont en liberté, ont accès à une bonne alimentation et sont bien traités. Donc faire la guerre contre les bourreaux et la trop grande consommation de viande oui mais dire on ne doit plus manger de viande moi je dis non.

    • Un élevage, qu’il soit plus ou moins « agréable » pour l’animal est de toutes façons une horreur sans non puisque les animaux y sont élevés pour être tués à la fin. Ils sont tués pour être mangés.
      Manger des animaux morts est la choses la plus abjecte qui soit. C’est totalement inutile d’un point de vue nutritionnel, ça ne sert strictement à rien du tout. La seule « raison » est d’ordre gustatif. Ce qui revient à tuer des êtres sensible pour notre pur plaisir. Honteux.

    • Marling, je me suis moi même fait cette réflexion, mais j’ai aussi constaté que nous ne sommes garantis que d’une chose : tout élevage se termine de la même façon = la mort des animaux exploités (pour leur viande, leur laine, lur lait etc). Je n’ai trouvé qu’un seul moyen de ne plus participer à cette exploitation animale : devenir VEGAN. Les actualités récentes (retour de la grippe avière en Chine, nouveaux cas de vache folle, bactéries dans les barquettes de poulet, etc…) me confortent dans mon choix et du point de vue santé, c’est très sain. Bill Clinton est d’ailleurs végétalien sur les conseils de son médecin. Aux Etats Unis, 6% de la population est végétarienne, et ils sont encore plus nombreux à être VEGANS : 7%. En France, nous sommes très en retard – et sous la moyenne européenne. Des efforts sont à faire! Dans tous les domaines…

    • Vous êtes opposé(e) à la cruauté exercée sur les animaux, mais vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que des animaux bien traités et tués sans souffrance puissent être élevés et abattus pour la consommation ? Diagnostic : vous êtes atteint par le mythe de la viande heureuse.

      En vérité, il n’y a pas de vache soulagée d’être séparée de son veau, pas de cochon castré à vif sans douleur, pas de poussin volontaire pour passer à la broyeuse dans les couvoirs, pas de mort douce dans les abattoirs.

      L’agriculture biologique, ultra-minoritaire, n’exempte pas les animaux de ces pratiques brutales.

      Et dans votre quotidien, au snack, au restaurant, au supermarché, l’immense majorité des produits animaux sont le reflet du modèle agricole français : de l’élevage intensif pour 80% des poules et des poulets, pour 95% des cochons, ou encore 99% des lapins.

      source : leplus.nouvelobs.com/contribution/1161058-journee-sans-viande-huit-raisons-pour-ne-plus-manger-de-produits-animaux.html

    • Même en bio (et pour la pisciculture aussi), la plupart des éleveurs ont recours à du soja, du manioc et de l’huile de palme importés, ce qui est à l’origine d’une déforestation massive et accroît la précarité alimentaire des populations du Sud (d’autant que dans certains pays, on réquisitionne les terres de paysans pauvres manu militari pour produire du soja destiné à l’exportation). On achète aussi à des pêcheurs argentins et africains le produit de leur pêche pour réduire les poissons en farines distribuées aux élevages porcins et de poissons, alors qu’il s’agit parfois d’une ressource alimentaire importante pour les communautés locales. Enfin, même en bio, certaines mutilations sont tolérées avec beaucoup de laxisme, comme la coupe du bec pour les poules ; les poussins mâles des races de poules pondeuses sont broyés ou gazés vivants (la logique productiviste fait que l’on a aujourd’hui des races à oeufs et d’autres à viande), etc. On peut souligner ces différents enjeux sans être extrémiste ni nécessairement promouvoir un végétarisme strict pour tout le monde.

    • Qu’est-ce que la bien-traitance d’un animal qu’on fabrique comme une marchandise ? Depuis sa naissance, sa mise à mort est programmé, ses conditions de « vie » (si pour la majorité, on peut appeler cela une vie) lui sont imposées de A à Z et sa mort lui est infligée de force pour finir en vulgaire produit de consommation… Alors que : Ca n’est pas une fatalité. Si on aime le goût de la viande, il y a plein d’alternatives végétales pour se satisfaire, sans forcer les animaux à être exploités et mourir pour cela.

      Pourquoi appeler « extrémistes » les personnes dont on ne comprend pas les revendications ?

  5. je pense que ce type de journee c’est de la com , limite de l’esbrouffe.! entre les gens qui n’ont pas les moyens d’en manger au moins une fois par jour et ceux qui se plaignent de l’impact ecologique? j ai peur qu’on ne creuse un fosse bien trop large. le probleme est mondiale et l’impact sur l’emvironement est du a certaine concentration d’animaux (feed lot aux etats unis par exemple) . mais le plus grave c’est la speculation boursiere ,oui meme sur la viande , pour preuve l’affaire des lasagnes avec du cheval. surtout n’oublions pas que des eleveurs et des bouchers travaillent du mieux qu’ils peuvent qu’on peut leur faire confiance et qu’il ne doive pas payer pour la fraude de quelque un .

  6. Absolument pas entendu parlé avant !
    Pourquoi n’y a-t-il pas eu plus de bruit sur ce sujet ?
    Dommage

  7. Cela aurait été bien de le savoir avant ou tout au moins le jour même! Peut-être alors cette journée-là aurait-elle eu plus d’impact. Au lieu de quoi, avec des collègues, je suis allée manger au resto…de la viande! L’an prochain peut-être? Même date?

  8. j’ai bien regardé l’émission : première partie très intéressante mais la discussion avec cette soi-disant philosophe était à pleurer… Le deuxième reportage était moyen et un peu lèger : bonne initiative cependant mais combien de personnes ont regardé ?
    Il faudrait y ajouter une émission sur le poisson et une autre sur l’agriculture…et une autre sur les plastiques….pour quel public : probablement que les seuls téléspectateurs étaient des gens concernés par notre environnement ?

  9. si on veut ce payé un BON STEAK faut aller chez de vrais éleveur ce qui et pas possible pour pas mal de gens , et je suis de plus en plus dégouté d’en manger

  10. bonjour je compte ne plu manger de viande , partir du mois prochains mais je c’est pas trop quoi manger pour la remplacer , je voudrais manger que des légume des fruit du poisson

    • Vue que les poissons sont aussi des animaux, sensibles et conscients et qui, de surcroît, souffrent de manière incommensurable de la pêche (bouche trouée par l’hameçon, explosion des organes internes par décompression lors de la remontée sur les bateaux, étouffement dans les filets sous le poids de milliers d’autres congénères, suffocation interminable sur les pontons des bateaux, dépeçage et éviscération encore vivants), je vous suggère de consulter le site de l’Association Végétarienne de France ou de P.E.A. qui expliquent très bien comment se passer de substances provenant des animaux tout en ayant des repas équilibrés 🙂

  11. Je suis végétarien et conseil mes amis de diminué leur ration de viande pour leur santé.

  12. Article à rapprocher aussi de celui sur l’eau virtuelle. Les journées « sans » servent surtout à alerter l’opinion et à informer le grand public.

  13. A quoi ça rime ces journées sans ceci ou sans cela ? S’il faut réduire notre consommation, réduisons-là raisonnablement en permanence.Ces journées d’abstinence ne servent à rien si les abus recommencent dès le lendemain

    • Je pense que cette journée unique est à considérer comme faisant partie des journées de sensibilisation nationale, quelle que soit la cause. Si chacun évoque le sujet au quotidien, en parle autour de soi, et que les médias font l’effort d’en parler au moins une fois par an, ça peut faire avancer Schmilblick, non ? La révolte a du bon, mais quand un effort est fait, minime soit-il, il peut être intéressant de le saluer, sans s’arrêter là pour autant. Persévérance, espoir et positivisme !

    • Cette journée peut aussi être vue comme la première de toutes les suivantes : Prendre conscience de la réalité de l’élevage et des abattoirs, ne plus voir les animaux comme des produits de consommation, et adaptez sa consommation en conséquence 😉

  14. c’est docteur Dudu qui ne sera pas content !!!

Moi aussi je donne mon avis