Survivre à l’inflation : 7 produits alimentaires à ne plus acheter et leurs alternatives

Depuis plusieurs mois, les produits alimentaires connaissent une importante hausse de prix. Dans ce contexte de forte inflation, les conséquences sur le pouvoir d’achat des consommateurs ne sont pas négligeables. Pour faire des économies, il convient alors de se tourner vers des alternatives. Voici 7 produits devenus trop chers à remplacer par d’autres, ainsi que des conseils pour préserver son pouvoir d’achat. 

Rédigé par Cecile, le 3 Nov 2022, à 10 h 53 min
Survivre à l’inflation : 7 produits alimentaires à ne plus acheter et leurs alternatives
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Fin août 2022, le taux d’inflation atteignait 6,6 %. Une augmentation des prix impactant de trop nombreux produits alimentaires et plongeant 7 millions de foyers français supplémentaires dans la fragilité financière, selon une étude de NielsenIQ, société d’analyse spécialisée dans le comportement des consommateurs.

Ainsi, les Français sont de plus en plus nombreux à surveiller de près leurs finances pour tenter d’éviter de se retrouver dans le rouge avant même la fin du mois. Un contexte inflationniste qui pousse désormais 41 % des foyers – soit 12 millions de Français – à compter leurs sous lorsqu’il s’agit de régler les courses alimentaires. Certains arrêtent alors d’acheter des aliments devenus trop chers, des produits pour lesquels il est parfois possible de trouver une alternative.

L’augmentation des prix de l’alimentation : quelles alternatives ?

1 – Les carottes râpées

Si les carottes vendues déjà râpées ont l’avantage d’être prêtes à être consommées et pour certaines, déjà assaisonnées, une simple comparaison de prix parle d’elle-même. Les carottes râpées sont vendues de 2 à 5 euros le kilo, contre 1 à 2 euros le kilo de carottes au rayon légumes.

En outre, éplucher des carottes et les râper n’est pas si chronophage qu’il n’y paraît. C’est également l’assurance de manger des carottes sans additifs, certains pouvant représenter un danger pour notre santé.

Les carottes, produit alimentaire impacté par l'inflation

2 – La vinaigrette industrielle

Autre produit industriel impacté par l’inflation : la vinaigrette toute faite. Version commerce, une sauce pour crudités déjà préparée revient à environ 2,50 euros les 50 cl, là où celle faite maison ne coûte que 1 euro. Aucune excuse pour ne pas préparer la vôtre : une vinaigrette maison se réalise très rapidement et facilement ; de quoi également privilégier certaines huiles dont la composition est réellement bonne pour la santé. Lire à ce sujet : Salade et huile de colza, le duo antioxydant gagnant.

3 – La salade en sachet

En parlant de salade, mieux vaut aussi acheter cette dernière au rayon légumes frais et non en sachet. Et pour cause, au kilo, le prix d’une salade en sachet est… six fois plus cher que celui d’une salade fraîche. De quoi se motiver à laver soi-même sa salade, d’autant plus que les salades en sachets, bien que plébiscitées par les Français, sont loins d’être exemptes de reproches. Lire à ce sujet : Les Français se jettent sur les salades en sachet, pourtant pas très saines.

Les salades et l'inflation des produits alimentaires

4 – Les copeaux de parmesan

Si dans les rayons des supermarchés, il arrive qu’une portion d’emmental râpé soit paradoxalement moins chère que la même portion non préparée, pour le parmesan, c’est bien différent. En effet, le prix au kilo d’une barquette de copeaux de parmesan est en moyenne 12 % plus cher qu’un morceau de parmesan, à proportion équivalente. Mieux vaut alors râper soi-même son parmesan, d’autant plus que cela est très rapide et qu’un parmesan se conserve bien mieux en morceaux qu’en copeaux.

5 – Le houmous

Le houmous, délicieux en apéro, est un mezzé fort apprécié ! Or, là encore, d’importantes différences de prix entre les versions industrielles et ‘maison’ sont à souligner : de 7 à 22 euros le kilo pour la version toute prête vendue en grande surface, à environ 6 euros le kilo pour un houmous traditionnel réalisé chez soi. De quoi donner envie de faire son propre houmous et en profiter pour découvrir nos recettes de houmous originales !

6 – Les soupes de légumes industrielles

Autre exemple de l’intérêt de cuisiner soi-même : les soupes industrielles. Là encore, comparer les prix permet d’en prendre conscience : environ 3 euros la brique toute faite, contre près de 1,5 euro le litre de soupe maison. Un prix encore plus cher en ce qui concerne les soupes fraîches industrielles. Face à ce constat, mieux vaut donc faire soi-même sa soupe. L’occasion de réaliser des recettes de soupe originales, comme notre recette de soupe de carotte à l’orange !

Les soupes industrielles en supermarché

7 – La viande surgelée

Aux rayons viande des grandes surfaces, les prix s’envolent : + 29 % pour la viande surgelée. Une hausse des prix spectaculaire qui pousse beaucoup de Français à diminuer drastiquement leur consommation de viande, voire à ne plus en acheter. Pour les consommateurs qui ne souhaitent pas se tourner vers des alternatives végétales, mieux vaut alors se rendre chez son boucher. Bien que ce même secteur connaissent une augmentation des prix, acheter de la viande en boucherie permet d’adapter au mieux sa consommation avec les besoins réels de son foyers. C’est également l’assurance de s’approvisionner en circuit court.

À noter que si toutes les viandes sont concernées par l’inflation, blanches ou rouges, certaines en subissent moins les conséquences que d’autres : + 7 % pour le boeuf, + 6 % pour la volaille, + 3 % pour le porc et + 9 % pour l’agneau. Mieux vaut ainsi privilégier la viande blanche, en diminuant sa consommation de viande rouge, laquelle est par ailleurs suspectée d’être cancérigène lorsqu’elle est consommée en trop grande quantité.

Reste que diminuer sa consommation de viande demeure la meilleure manière de réaliser des économies, tout en prenant soin de la planète ; l’industrie de la viande générant d’importantes quantités de gaz à effet de serre, sans compter la question du bien-être animal. Pour ceux qui souhaitent arrêter de consommer de la viande, de multiples alternatives végétales sont à découvrir. Lire à ce sujet : Être végétarien, oui mais sans les carences !

La viande, touchée par l'inflation des prix de l'alimentation

Autres conseils pour faire face à l’inflation alimentaire

Outre tenter de trouver des alternatives aux produits alimentaires les plus chers, quelques conseils permettent aussi de limiter l’impact de l’inflation lors du passage à la caisse :

1 – Traquer les promotions

La majorité des enseignes de supermarchés proposent régulièrement des promotions intéressantes. Le site Anti-crise.fr les recense. Si les promotions permettent de réaliser des économies, attention toutefois à ne pas être tenté d’acheter pour le simple fait d’acheter moins cher. Guettez les promotions sur les produits dont vous avez un réel besoin.

2 – Privilégier les circuits courts et les produits de saison

En préférant faire ses courses alimentaires sur les marchés locaux ou auprès des magasins de producteurs, vous réalisez des économies par rapport aux courses en grande surface, où les marges sont plus importantes. Préférez également vous tourner vers les produits de saison, cultivés localement, dont les coûts de transport répercutés sur les prix de vente sont forcément moindres. C’est également la satisfaction de participer à une économie locale qui fait vivre de petits producteurs.

Faire ses courses au marché, astuce anti-inflation

3 – Prendre le temps de cuisiner

Nous l’avons vu dans cet article, passer derrière les fourneaux permet de réaliser des économies. Cuisiner soi-même à partir de produits bruts s’avère toujours moins cher que d’acheter des plats préparés, sans compter le bénéfice pour la santé d’une alimentation plus saine. Nul besoin d’être expérimenté en cuisine pour réaliser de bons petits plats au quotidien, il suffit juste d’un peu de temps, d’envie et d’idées recettes faciles !

4 – Faire attention au gaspillage en cuisine

Enfin, dernier conseil pour limiter les effets de l’inflation sur votre budget dédié à l’alimentation : faire la chasse au gaspillage. Selon l’ADEME ( l’Agence l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), chaque Français jette en moyenne, en un an seulement, près de 30 kg de déchets alimentaires. Un gaspillage qui comprend environ 7 kg de produits alimentaires encore emballés et pourtant jetés. Le coût n’est pas négligeable : une centaine d’euros par personne chaque année, qui auraient pu être économisés avec une meilleure organisation.

Quelques conseils pour éviter ce gaspillage : privilégiez des produits à date limite de consommation courte, de manière à les consommer dans les jours suivant leur achat. De cette façon, vous éviterez de les oublier au fond du réfrigérateur. Pensez aussi à congeler les produits que vous n’avez pas le temps de consommer avant leur péremption. Idem pour les surplus de repas, qui finissent bien souvent à la poubelle alors qu’il est possible de les accommoder différemment au prochain repas ou bien de les congeler.

Autre piste pour limiter le gaspillage alimentaire : le batch cooking, tendance anglo-saxonne consistant à préparer en une seule fois les plats d’une semaine entière ! De quoi prévoir ses menus, ce qui évite les achats alimentaires finalement inutiles.

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. eh oui, la fainéantise ça se paye !

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