Plats cuisinés : comment bien les choisir

Bien entendu, on aimerait cuisiner des plats maison tout le temps, mais ce n’est pas toujours possible. Dans ce cas, à quoi être attentif en achetant un plat préparé ?

Rédigé par Emma, le 20 Oct 2019, à 18 h 00 min
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3 – Regarder la liste des ingrédients

Si la liste des ingrédients d’un Poulet basquaise au riz commence par autre chose que le riz, et met le poulet au milieu de la liste – alors qu’il devrait arriver en seconde position -, c’est qu’il y a un problème !

Cette liste d’ingrédients doit être vraiment bien décryptée, car elle en dit très long sur la composition de la recette  :

Les ingrédients annoncés en titre sur l’emballage sont-ils bien présents ? Et en quelle position, et donc en quelle proportion ?

Exemple : Aiguillettes de canard à l’orange et riz (marque Carrefour), en barquette de 300 g.

Le riz arrive en 1er (38 %), suivi par les aiguillettes de canard traitées en salaison et précuites (30 %).

L’orange arrive en 10e position sur 16, avec 0,7 % de la composition. Donc, il y a bien de l’orange, même en petites quantités, le riz  et la viande arrivent logiquement en 1er et 2e position.

La nature des ingrédients annoncés est-elle la bonne ?

S’il s’agit de poulet, il faut que ce soit du poulet ! Et pas de la reconstitution de poulet à base de viande et de matières grasses de poulet, additionnée à des protéines de blé et de l’amidon de pommes de terre. Certains  nuggets ne sont pas du tout composés de poulet !

plats préparés, matière grasse saturée

Chaque ingrédient est examiné. – © Anneka

Y a-t-il des colorants, des gélifiants, des stabilisants et autres additifs ?

Le nombre d’additifs, mais aussi l’ajout d’amidon de pommes de terre des protéines de blé ne sont pas des signes de qualité dans une recette. Autant choisir des plats qui n’en ont pas – ou le moins possible.

Exemple : Les Aiguillettes de canard à l’orange et riz (Carrefour).

La lecture des ingrédients montre aussi qu’il y a un stabilisant dans la viande (du triphosphate), mais que le colorant et les gélifiants sont naturels (caramel, gomme de guar et xanthane).

Les informations à vérifier pour finir de faire son choix

Du point de vue de la santé et de l’environnement, il y a aussi des informations à vérifier pour finir de faire son choix. Commencez par vérifier la composition de l’emballage.

Évitez les emballages en plastique classique qui peuvent contenir des perturbateurs endocriniens bien connu. Évitez aussi les emballages en aluminium. Ils sont extrêmement polluants et ne se dégradent pas. Ils représentent 45.000 tonnes aluminium par an, quasiment intégralement gaspillé car non recyclé !

Si l’étui est en carton recyclé et les encres végétales, c’est aussi encore mieux pour l’environnement.

Plats cuisinés – l’avis de la diététicienne

Les plats cuisinés, s’ils sont choisis en respectant ces critères, ne sont pas rédhibitoires.

Mais pas pour une utilisation quotidienne, bien sûr. Ils ne devraient être là que pour du dépannage. Le dernier critère est celui du goût : sont-ils bons ou pas ? Est-ce que j’aime ce plat ou pas ?

Mais rien ne vaut la cuisine maison dont on maîtrise la composition de la recette, le taux de sel et celui des matières grasses. Et il y a aussi moins de déchets à emporter sa gamelle ! C’est bon pour nous et pour l’environnement. Mais il n’est pas toujours facile de tout concilier…

Article republié

Illustration bannière : Les plats préparés ne se valent pas tous, beaucoup comportent trop de matière grasse saturée. – © Timolina
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3 commentaires Donnez votre avis
  1. Rien ne vaut ce que l’on fait à la maison avec des produits que l’on sait d’où ils viennent, car je doute que les produits qui composent les plat cuisinés industriels sont pour moi plus que douteux, rien à voir le scandale de la viande de cheval, du plus pour faire encore plus de bénéfice ils sont capable d’acheter des produits de n’importe quel pays alors quand France nous avons les mêmes, peut un peu plus cher, en plus on nous met colorant, émulsifiant, rehausseur de goût, conservateur, etc…Il vaut mieux préparer ces repas en grande quantité et congeler le surplus pour le consommer plus tard, la on et sur de ce l’on mange et ça ne coute pas plus cher.

  2. Le colorant « caramel » n’est pas forcément d’origine naturelle. Notamment si c’est du E150 b, c ou d, respectivement caramel de sulfite caustique, ammoniacal ou de sulfite d’ammonium. Moins sexy déjà!
    Pouvant être fabriqué à partir de maïs transgénique, diminuer l’absorption de la vitamine B6, et provoquer des troubles neurologiques, cela fait de moins en moins envie…
    Un conseil, choisissez vos plats avec le guide des additifs alimentaires de Corinne Gouget, vous éviterez la catastrophe.

  3. Super article! J’ai arrêté d’acheter des plats cuisinés depuis quelques temps mais il est vrai que c’est bien pratique tout de même 🙂 Merci!

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