Pourquoi et comment avoir recours à la lutte biologique ?
La lutte biologique présente quelques avantages non négligeables :
- pas de risque de surdoser un produit ;
- pas de risque d’empoisonnement pour les humain, par contact et ingestion involontaire ;
- pas de risque d’empoisonnement non plus pour les animaux domestiques et les autres habitants du jardin ;
- pas de pollution, ni dans les sols, ni dans l’air, ni sur les récoltes.
Des arguments intéressants quand on cherche à limiter notre impact sur la nature : cultiver, oui, mais pas dans n’importe quelles conditions.
Lutte biologique : des règles à respecter
Vous l’aurez compris, la lutte biologique ne se fait pas au hasard. Il faut prendre en considérations quelques éléments :
- il faut bien connaître les auxiliaires et le climat dans lequel ceux-ci peuvent vivre.
- La lutte biologique se met en place quand le ravageur est présent en nombre.
- Il ne faut pas avoir utilisé de pesticides dans les deux mois qui précèdent l’introduction des auxiliaires.
- Ne pas envisager l’utilisation de décoction ou de purin d’ortie pendant le temps d’action des prédateurs.

Apprenez toutes les manières de favoriser les auxiliaires au jardin – © Stetiukha Kristina
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Lutte biologique : favoriser l’équilibre de l’écosystème
Les produits chimiques, qu’ils soient désherbants, de traitement ou même les engrais, détruisent l’équilibre de l’écosystème. À l’inverse, la lutte biologique favorise la diversité. En luttant contre les insectes ravageurs de manière naturelle, on ne transforme donc pas son jardin en bombe insecticide.
La lutte biologique passe aussi par les plantes
S’il est important de connaître le climat favorable aux auxiliaires, vous pouvez aussi vous intéresser aux plantes.
Vous pouvez naturellement favoriser la présence de certains auxiliaires par l’introduction au jardin de végétaux spécifiques, comme par exemple les plantes nectarifères, telles que le mélilot blanc ou la bourrache qui attireront abeilles et papillons. Si vous vous sentez vous lancer en apiculture, l’installation d’une ruche peut faciliter le travail.
Si vous êtes à l’aise avec les plantes et leurs propriétés, une bonne technique consiste à faire des associations de plantes aux dates de floraison variées de manière à attirer toute l’année des insectes auxiliaires : coccinelles, guêpes, carabes, syrphes, etc., sans parler des nombreuses araignées qui se nourrissent de ravageurs. Phobiques, passez votre chemin mais ces animaux sont un prédateur féroce pour bon nombre d’insectes gênants.
Article republié
MOI AUSSI MON ROMARIN EST ENVAHIS PAR DES COCCINELLES NOIRE, QUELLE TRAITEMENT BIO UTILISER , SUPER
Actuellement en Belgique(en tout cas dans mon jardin et dans bien d’autres)et je suppose aussi ailleurs, nous sommes envahis par un genre de coccinelles asiatiques quiveulent absolument rentrer dans les maisons.
Ont elles les mêmes fonctions ?