Tarama industriel : ce que vous tartinez vraiment sur votre pain

Le tarama, cette crème rose que l’on tartine sur du pain grillé ou des blinis à l’apéro, est censé être une recette simple à base d’oeufs de poisson (du cabillaud), de pain et d’huile. Mais la version industrielle, elle, cache bien des secrets… Pas sûr que vous ayez envie d’y plonger votre couteau après avoir lu ceci !

Le tarama industriel : qu’y a-t-il vraiment dedans ?

Le tarama traditionnel, c’est d’habitude, des oeufs de cabillaud, du pain trempé dans du lait, de l’huile d’olive et un peu de citron. La version industrielle du tarama, c’est une autre histoire… Fabriqué à grande échelle, il subit de nombreuses transformations pour répondre aux exigences de conservation et de coût.

Contrairement au tarama artisanal qui utilise des oeufs de mulet ou de cabillaud, le tarama industriel peut contenir des oeufs de poissons beaucoup moins nobles.

Le tarama industriel est surtout composé en grande partie d’huile et pour améliorer la texture et la conservation, des émulsifiants, conservateurs et autres additifs sont ajoutés. Petit tour d’horizon des nombreux additifs ajoutés :

• Des huiles raffinées (tournesol ou colza, souvent hydrogénées et de mauvaise qualité) ;
• Des exhausteurs de goût (glutamate monosodique, alias E621, qui pousse à en manger toujours plus) ;
• Des conservateurs (E202, E211, soupçonnés d’être irritants pour l’estomac et allergisants) ;
• Des arômes artificiels (pour compenser la faible présence de vrais oeufs de poisson) ;
• Beaucoup trop de sel (bonjour la rétention d’eau et la tension artérielle !).

Pourquoi est-il rose fluo ?

Si vous avez déjà goûté du tarama fait maison ou artisanal, vous avez peut-être remarqué qu’il est plutôt beige-rosé que « rose Barbie ». La version industrielle doit sa couleur flashy à des colorants (souvent E120, un pigment extrait de cochenilles, ou E124, un colorant synthétique suspecté d’effets nocifs sur la santé). Un bon indicateur que ce n’est pas très naturel !

Le tarama industriel : un danger pour la santé ?

Pour améliorer la texture et la conservation, des émulsifiants, conservateurs et autres additifs sont ajoutés. Certains des additifs présents dans le tarama industriel sont controversés. Par exemple :

• E250 (nitrite de sodium) : cancérigène potentiel lorsqu’il réagit avec certaines protéines.
• E621 (glutamate) : connu pour son effet excitotoxique, il est accusé de provoquer des migraines et de stimuler l’appétit de manière artificielle.
• E124 (Ponceau 4R) : colorant rouge soupçonné d’aggraver l’hyperactivité chez les enfants.

Bref, le tarama industriel n’a plus grand-chose à voir avec la recette originale… et peut avoir des conséquences non négligeables sur la santé.

Le tarama industriel : un produit pas très écolo

De plus, la pêche intensive des poissons dont sont extraits les oeufs a un impact négatif sur les écosystèmes marins. Comme si cela ne suffisait pas, le tarama industriel est souvent vendu dans des barquettes en plastique. Ce type d’emballage est difficilement recyclable et finit généralement dans les décharges ou les océans. De plus, la production de plastique génère des émissions de CO2 importantes et contribue à la pollution globale.

Une alternative maison, c’est mieux !

Si vous aimez le tarama, pourquoi ne pas essayer de le faire vous-même ? Avec des oeufs de poisson (cabillaud ou mulet), de l’huile d’olive, du citron et un bon pain, vous obtiendrez une version bien plus saine et savoureuse, sans additifs douteux ni emballages polluants. Votre santé et la planète vous remercieront !

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