Mauvaises habitudes alimentaires : des aides pour les changer

Rédigé par Emma, le 29 Nov 2014, à 7 h 21 min
Mauvaises habitudes alimentaires : des aides pour les changer
Précédent
Suivant

Une amélioration de l’hygiène de vie

Le très bon point porte surtout sur l’amélioration générale de l’hygiène des participants du groupe avec ustensiles.

Sur l’alimentation :

  • ils ont augmenté leur consommation de fruits et légumes (40 % des participants du groupe « ustensiles », seulement 23 % de ceux du groupe témoin) ;
  • ils ont baissé leur consommation de viandes (56 % des participants du groupe « ustensiles », seulement 35 % de ceux du groupe témoin) ;
  • ils ont baissé leur consommation de charcuterie à 41 % dans le groupe « ustensiles », contre 22 % dans le groupe témoin.

Sur le bien-être physique et psychologique :

Vitacuisine-Compact-avec-ingrédients

© DR, SEB

68 % des participants du groupe « ustensiles » se sont mis à pratiquer la marche au bout de 3 mois, contre 28 % seulement dans le groupe témoin.

  • La sensation de vitalité est plus importante dans le groupe « ustensiles » (17 % des participants) que dans celui du groupe témoin (2,5 % des participants du groupe témoin).
  • la sociabilité est sensiblement augmentée chez presque 8 % des participants  « ustensiles », tandis qu’elle décroît pour 3,3 % des participants « témoin ».

« Ce sont des petits progrès pour un mieux-être en général », commente Mariette Sicard, Chef de projet Innovation Agroalimentaire chez SEB.

Ce résultat donne des pistes pour des études complémentaires sur le bon usage de ces ustensiles de cuisine qui utilisent moins de graisses et qui conservent mieux les qualités organoleptiques des aliments.

L’avis de la diététicienne

dietéticienne nutritionnisteL’idée de considérer les instruments de cuisson, et donc la façon de cuisiner comme un outil nécessaire à la mise en place d’une meilleure alimentation est très intéressante.

Elle met le doigt sur l’importance de la préparation des plats, au plus près de la fraîcheur des aliments, et donc de leurs nutriments : avec moins de graisses, avec moins d’eau, mais avec une cuisson à la vapeur, plus douce, plus longue si besoin, et donc moins agressive pour les aliments.

Certains chefs pratiquent déjà ce genre de cuisson sans en faire pour autant une cuisine triste, mais au contraire pleine de vitalité. C’est le mot de cette étude et de cet article. Cette cuisine est très proche de ce qu’on appelle aussi la cuisine vivante, en phase avec le manger mieux, et finalement le mieux-être.

Abonnez vous et recevez la lettre hebdo alimentationLa lettre hebdomadaire Alimentation est diffusée chaque vendredi. Il est facile de s’abonner (ou se désabonner).

 

illustration : © CC, David Goehring

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Découvrez tous mes conseils nutrition et diététique pour une alimentation plus saine au quotidien

7 commentaires Donnez votre avis
  1. entièrement d’accord avec toi Elisa, pas besoin pour TRES BIEN cuisiner de posséder tous ces appareils qui augmentent la surconsommation. Il suffit d’avoir un minuteur pour contrôler le temps de cuisson , un minuteur mécanique bien sûr!
    SEB se fait de la pub, et ne va pas contester les effets de ses produits, soyons plus attentifs à l’intox et soyons critiques positifs

  2. Bjr, Oui effectivement, le matériel couteux et pas vraiment « diététique » n’est pas obligatoire…mais il est vrai que la réforme de son alimentation passe par le fait de cuisiner et donc pour une grande majorité par le côté pratique, de façon à ne pas se décourager et pouvoir tout faire dans la maison… Il y a bien mieux que les ustensiles électriques pour y arriver après quelques temps d’adaptation (quand on débute de loin)le Hic c’est que les très bonnes gamelles sont très très chères, trop chères, c’est même prohibitif..ensuite il y a l’aspect « recettes » simples, rapides, économiques , pour le quotidien, avec tout un volet réutilisation des restes….

  3. attention à l’autocuiseur ! il parrait que celà tue les nutriments (chauffe trop), idéal pour les viandes mais à éviter pour les légumes

    • La viande ne se cuit pas en auto-cuiseur, sauf à l’utiliser uniquement en cuisson « cocotte », ce qui n’a nul intérêt vu le prix de l’appareil, ou à vouloir absolument manger une viande insipide. Une simple wok (il en existe à même pas 10€ dans un grand magasin suédois) fait bien mieux l’affaire et permet en effet de conserver tous les nutriments des légumes cuits en même temps.

  4. Si je comprends bien ces modes de cuisson que démontre seb confirme leur vertu sur la santé ; et on peut les obtenir avec ces matériels de seb ou bien naturellement ? je trouve que ça récompense les efforts quand on fait attention

  5. Pas besoin de tout ces appareils sophistiqués et onéreux pour cuisiner diététique, une simple casserole et panier vapeur et le tour est joué.
    Nous ne consommons plus de produits laitiers ni de produits à base de farine de blé, par contre beaucoup de légumes et de fruits et croyez-moi, çà se voit sur la balance 10 kgs en 4 mois.

    • En effet, la casserole peut faire l’affaire. L’avantage de ces appareils est qu’on peut ainsi lancer la cuisson et faire autre chose (vérifier les devoirs, mettre une lessive en marche…) que doit faire toute femme active en rentrant du travail le soir.
      Votre argumentaire sur les produits laitiers est sans doute issu de lecture de revue diététique mais il ne me semble pas que la région auvergne, où l’on consomme beaucoup de produits laitiers, compte plus de personnes en surpoids qu’ailleurs.
      Tout est dans la variété, il n’est nul besoin de devenir orthorexique pour éviter le surpoids. Il faut aussi être actif.

Moi aussi je donne mon avis