7 astuces pour se nourrir moins cher

L’alimentation pèse lourd dans le budget des ménages. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on essaie de se procurer des produits de qualité et bio !

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 14 Mar 2024, à 16 h 00 min
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#4 – Se nourrir moins cher en partageant son jardin

Les Français sont toujours plus férus de jardinage et nombreux sont ceux qui cultivent eux-mêmes des légumes dans leur potager. Il est vrai que le potager à la maison est un véritable plaisir pour qui aime travailler la terre et permet parfois de réaliser de petites économies.

Mais tout le monde n’a pas la main verte ! Ainsi, on peut disposer de l’espace nécessaire et ne pas en profiter. C’est en partant de ce constat que l’association de partage et de prêt de jardins Savez-vous planter chez nous ? est née.
Le concept est celui de mettre en relation les propriétaires de terrain avec des jardiniers qui n’en ont pas. De cette manière, le jardinier plante ses légumes sur une partie de terrain laissée à sa disposition et partage les récoltes avec le propriétaire. C’est gratuit et convivial, autant se lancer !

Pour en savoir plus, rendez-vous ici

#5 – Profiter de ce que la nature nous offre

Fleurs comestibles, baies, champignons, fruits… La nature tout près de chez nous a beaucoup à offrir. Mais évidemment, il faut savoir être prudent, car il n’est pas donné à tout le monde de repérer, en un coup d’oeil, ce qui est comestible ou non.

L’astuce est donc de bien se documenter afin de se familiariser avec les végétaux comestibles de sa région.

Nous sommes des chasseurs-cueilleurs …

Les adeptes pratiquent ainsi la cueillette sauvage. Partir à la recherche des plantes sauvages pour se nourrir et se soigner est le dada des amoureux de la nature. Bien entendu, la première règle est celle de respecter l’environnement et de ne pas arracher à tout va pour ne pas perturber l’équilibre de l’écosystème. La seconde est de bien se renseigner avant de se lancer.

se nourrir moins cher

La cueillette des champignons en automne – © Syda Productions

Les ouvrages pour guider votre cueillette sauvage

Pour cela, plusieurs ouvrages sont disponibles, dont l‘Herbier gourmand, un livre co-écrit par François Couplan, le spécialiste des plantes sauvages qui a plus de 50 livres à son actif, et le célèbre chef étoilé Marc Veyrat.

Pour une revue complète, vous apprécierez certainement l’Encyclopédie des plantes sauvages comestibles de l’Europe en 3 volumes, toujours par François Couplan.

Richard Mabey propose lui aussi un ouvrage très complet : Manger sauvage ! Celui-ci nous (ré)apprend à utiliser les plantes sauvages en nous indiquant comment les identifier, les récolter et les cuisiner tout au long de l’année. Les plantes sauvages n’ont rien à envier à leurs cousines bien calibrées que l’on retrouve en supermarché ; et quel plaisir de partir à l’aventure !

  • Herbier gourmand 50 plantes aromatiques en 100 recettes simples et savoureuses – François Couplan, Marc Veyrat. Editions Hachette
  • Le régal végétal : Plantes sauvages comestibles. Encyclopédie des plantes sauvages, comestibles et toxique d’Europe. Editions Sang de la Terre
  • Manger sauvage ! Cueillettes gourmandes en pleine nature. Richard Mabey. Editions Larousse

Lire aussi : Manger des plantes sauvages peut-il être une bonne alternative ?

#6 – Devenir Freegan ou Gratuivore

Le mouvement freegan ou gratuivorisme consiste à ne consommer que ce qui est gratuit, afin de dénoncer le gaspillage et la pollution liés à la production et au traitement des déchets.
Le mouvement puise ses racines aux États-Unis à la toute fin des années 1990. Warren Oaks, ancien batteur du groupe punk Against me ! invente le freeganisme et le définit comme « une éthique anti-consumériste de la nourriture ».

La cantine associative et participative Freegan Pony tente d’embarquer le plus de monde possible dans cette lutte contre le gaspillage alimentaire. Aladdin, lanceur de cette initiative en France, en donne la définition suivante : « Les freegans sont ceux qui mangent ou consomment uniquement ce qui est gratuit. Ça n’induit pas d’être végétarien, mais je pense que ça n’aurait pas attiré les gens de manger du steak en fin de vie ».

Le resto, dans le 19e arrondissement de Paris, propose ainsi des plats conçus à partir des légumes invendus du marché de Rungis. Ce dernier étant le plus grand marché du monde, on se doute que l’opération est plus que justifiée !

En matière de gratuivorisme, on retrouve, dans la version soft, les adeptes du glanage, du troc et du partage. Pour tout cela, on ne peut qu’adhérer. En revanche, les militants plus radicaux prônent des techniques très discutables au niveau éthique pouvant aller jusqu’au vol à l’étalage.

Par ailleurs, le Freeganisme s’étend à d’autres domaines que l’alimentation, comme le travail ou encore le logement, certains freegans revendiquant la vie dans des squats.

#7 – Dépenser moins au restaurant

Manger au resto est un grand plaisir mais cela devient de plus en plus un luxe ! Il existe des astuces pour dépenser moins au restaurant, sans pour autant se priver.

Les sites spécialisés comme La Fourchette proposent des réductions allant jusqu’à 50 % voire plus à certaines adresses. Les sites d’achat groupé permettent aussi de faire des économies.

Également, choisissez bien votre moment : la tendance est souvent d’aller au restaurant le samedi soir. Pourtant, en semaine ou pour déjeuner, la plupart des restaurants affichent des prix bien plus intéressants.

Enfin, pour éviter le gaspillage, on opte pour le doggy bag. Demander les restes de son repas au restaurateur évite de jeter et permet, pour le même prix, de faire un 2e repas à la maison.

Dossier économies

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

18 commentaires Donnez votre avis
  1. un site : Plantcatching que vous avez oublié !! partout dans le monde et qui se développe en France… pour le surplus de fruits, légumes, plantes etc …
    plantcatching.com/fr

  2. Ma grand mère me disait : « on creuse sa tombe avec ses dents ! » Cette phrase est à méditer de nos jours .Elle prends tout son sens face à tous ces produits nocifs et insipides qui nous sont proposés !

  3. Pourquoi toujours nous répéter que le budget alimentaire pèse lourd ? Dans les années 50, le budget alimentaire représentait,en moyenne, 20% du budget des ménages alors qu’il n’est plus que de 10% en moyenne. En outre, les consommateurs rechignent à consommer des produits que leurs parents consommaient, ils jettent d’avantage de nourriture consommable, mangent plus/trop de viandes et poissons, dépensent plus dans des produits non indispensables et surtout des produits transformés. S’ils utilisaient leur cervelle au lieu de céder aux manipulations du marketing, ils s’offriraient une alimentation plus qualitative, plus saine et plus éthique pour le même budget. Alors qu’ils se prennent en charge au lieu de se comporter en enfants mal élevés.
    ps : je précise qu’en ayant révisé ma manière de m’alimenter, mon budget tend à rester stable depuis plusieurs années, alors que je consomme d’avantage de denrées biologique.

    • Oh que oui ! Je me rappelle que quand j’ai commencé mes études, j’avais très peu d’argent pour le mois et je me nourrissais surtout de conserves et de pâtes. Et ça me paraissait déjà horriblement cher. J’ai tenu 2 ou 3 mois jusqu’à l’écoeurement et puis je me suis jetee sur les légumes frais, les fruits, le poisson, la viande, j’ai même fait des pâtes fraîches dans mon 9mcarrés. Et je n’ai pas remarqué de différence significative sur mon petit budget. J’avais juste tendance à manger plus parce qu’un wok maison donne beaucoup plus envie de manger qu’une boite de raviolis premier prix !

  4. Tous les restaurants français n’adhèrent pas tous à l’idée du doggybag : nous nous sommes faits rembarrer dans un resto quand nous avons demandé à emporter les restes de nos assiettes ; le restaurateur nous a dit qu’il refusait pour éviter les abus car l’entrée était en libre service et que certains clients chargeaient leur assiette ; mais, c’est le principe du libre service non ? Mais cette excuse ne marche pas pour le plat principal qui nous est servi à table avec assiette remplie par le restaurateur lui-même. Attitude peu commerçante qui ne m’incite pas à retourner dans ce restaurant !!

    • C’est sûr que dans les restos « traditionnels » on se fait regarder de travers et souvent c’est un refus avec un air de mépris du genre « tu t’es cru chez mémé? ». Par contre dans les indiens-paki en général ils trouvent ça normal (de ce que j’ai vu, la plupart du temps je ne laisse rien dans l’assiette ^^). A voir au japonais et au mexicain maintenant !

  5. Merci pour les conseils. Par contre je ne suis pas d’accord avec la condescendance que vous faites preuve envers les gens qui souhaitent moins travailler (beaucoup comme moi considèrent que l’on travaille trop, et préfèrent moins dépenser, pour gâcher moins de temps de leur vie au bureau… question de philosophie de vie), et ceux qui vivent en squatt. Je vous conseille de vous renseigner sur le sujet complexe des squatts avant de mettre dans le même sac tous leurs habitants. Et pour l’anecdote, puisque vous citez plusieurs fois l’Allemagne et Berlin, l’esprit alternatif créateur des initiatives que vous mentionnez tire son origine dans les nombreux squatts engagés qui y ont fleuri à la chute du mur.

  6. Euh, se nourrir en cueillant ses fruits et légumes dans la campagne ok, mais c’est une solution inenvisageable dans la plupart des régions (pollution, pesticides qui entourent les champs)

  7. Mouais ben je dois pas habiter dans une région sympa parce qu’à chaque fois que je passe au marché quand les maraîchers remballent leurs stands et que je demande gentiment si je peux récupérer des invendus, je me fais jeter. C’est soit « ah non non on a tout vendu » (et la jolie cagette de blettes un peu flétries que tu pousse du pied c’est quoi?), ou des « d’accord mais c’est 5e le kilo » … et puis on te regarde de travers parce qu’on te prend pour une mendiante. Super.

  8. Je rajouterais aussi les restaurants des ecoles car on y est servit comme dans les grands lieux de renom, c’est delicieux, pas cher et solidaire puisque ca permet aux jeunes de se former

  9. stalinex c est endormi il faut vite qu il se reveille et qu il aille faire son jardin si il n en a pas qu il continu a etre esclave con sentant….

  10. Une chose est sure, ceux qui ne font rien ne font rien avancer…

    • Tout a fait daccord.
      Et qu’est que tu a fait toi pour faire avancer? :3

  11. Qui doit se réveiller?

  12. un autre truc : remplacer régulièrement la viande ou le poisson par des légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches, pois cassés, fèves, etc.) ou du soja : ils sont aussi riches en protéines, fer, zinc, etc., mais vraiment beaucoup moins chers.

  13. «  »nous contribuons aussi à l’effondrement de notre économie » » et bien perso j’en suis ravis,qu’elle s’écroule une bonne fois pour toute que la masse réalise enfin qu’elle ne doit pas dépendre d’un système monétaire pour subvenir a ses besoin mais de la nature qui l’entoure et du vivants de notre Mère Terre…moi je vise le végétarisme,il m’arrive nencore de manger de la viande(3/4fois par mois,et encore) je mange beaucoup de légumes,de céréales diverse,de féculent,de fruits ect ect je mange pour 2fois moin cher que ceux qui vont au supermarché et je mange 100fois plus sainement,je suis moin fatigué,plus d’énergie,jamais malade bref,faut surtout arrété d’accompagner ce sytsème en restant persuader qu’il manger si ou ca pour vivre,tout comme le monde du travaiulle,80% des emplois ne servent a rien,a part crée des la daube éphémère et pomper toujours plus de ressource,nous ne dépendont pasd du système mais de la terre pour vivre et le but de chacun ne doit pas ètre de chercher a bouffer moin cher quitte a manger de la merde et entretenir des politique d’entreprise éco-génocidaire et esclavagiste mais chercher a manger moin cher et de meilleur qualité ce qui est totalement réalisable et a la porté de quasiment tout le monde,et il faut reprendre contact avec la terre,se remttre a cultiver ses jardin ou profiter des jardin commin,enfin bon y’a des paquet de solutions pour changer la donne mais la masse est tellement accrocher a son petit confort et sa petite résussite personnel monétaire que ca ne changera uniquement lorsqu’on subira la fin de leurs foutu systèmeet j’aime les fautes!

    • Tu crois que c’est en manger 3 haricots que tu vas faire tomber le système?

      Réveille toi….

    • Ok t’as une solution pour une étudiante qui vit de la bourse et en ville ? J’adorerais passer ma journée à bîner mon terrain et à étaler du purin d’ortie au pied de mes plants de tomate mais faut être lucide : à part si je gagne au Loto ou si j’hérite d’un terrain à la campagne je ne sais pas comment, je pourrai seulement en profiter pendant ma retraite (qui est elle même incertaine), pas avant.

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