Thon : Petit Navire s’éthonne du classement Greenpeace

Rédigé par Nolwen, le 26 Sep 2014, à 11 h 09 min
Thon : Petit Navire s’éthonne du classement Greenpeace
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Les engagements de pêche au thon de Petit Navire

Cependant, concernant les prises accessoires d’espèces menacées, Petit Navire affirme avoir depuis longtemps pris une série d’initiatives et continuer à innover pour :

Pêche en eaux profondes, Intermarché attaqué

1. le développement des Eco-DCP, qui permettent d’éviter l’étranglement d’espèces, notamment de requins, qui peut arriver avec des DCP classiques ; notre objectif est d’atteindre 100 % d’éco-DCP d’ici fin 2016,

2. des fenêtres d’échappement sur nos filets, permettant aux espèces menacées et aux juvéniles de trouver des échappatoires,

3. la formation des équipages à la manipulation des raies, tortues et requins, afin qu’ils puissent les remettre à l’eau sans les blesser,

4. la présence à bord de chacun de nos bateaux d’un observateur indépendant, salarié des autorités portuaires locales, chargé de surveiller et de consigner ses observations sur les pratiques de l’équipage, de mesurer et de reporter les prises annexes,

5. la mise en place d’un système de contrôle vidéo (EMS) d’ici à la fin de l’année 2015 sur tous ses bateaux, qui permettra d’observer en temps réel les activités de pêche et le niveau des pêches accessoires. Petit Navire fut d’ailleurs l’une des entreprises pionnières en la matière, en participant en 2013 à un projet-test des EMS, initié par la FAO,

6. le développement de bouées équipées de sonar permettant de connaitre la composition des bancs de poissons présents sous les DCP. Petit Navire veut utiliser de plus en plus ces sonars afin de réduire au maximum les prises de poissons juvéniles et les prises accessoires. Nous voulons équiper l’ensemble de sa flotte d’ici fin 2016.

Espérons que ces engagements sont réellement bien appliqués par tous les navires et que toutes les marques et tous les pavillons les respecterons. Quelle que soit l’exactitude du classement Greenpeace, il a au mois la vertu de remettre la pression sur le sujet.

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5 commentaires Donnez votre avis
  1. « Petit Navire », les pilleurs des mers… Pêche à la palangre = 1 requin tué pour un thon pêché ! Merci de vider les mer, nous allons droit vers la catastrophe !

  2. Bonjour Nolwen (journaliste): ou as-tu trouve cette photo des deux chalutiers qui est dans ton article ? Je te pose la question car c est moi qui ai pris cette photo le 26 mai 2008 sur l ile de Pantellaria. Et je te signale que ces deux chalutiers n ont jamais peche de thons destines aux boites de conserve …

  3. il y a un point sur lequel tout le monde (Greenpeace inclus hélas), reste étonnamment silencieux: la contamination de la faune et la fore marine liée à Fukushima. Qu’en est-il de la radioactivité de ces thons, depuis que Tepco rejette chaque jour depuis le 11mars 2011, des millions de tonnes d’eau extrêmement radioactive dans l’océan ? Car même si c’est dans le pacifique, ne me faite pas croire que les poissons ne migrent pas et ne se mangent pas entre eux. Or récemment (août 2014) la Chine a refusé des tonnes de poissons provenant du Japon, car la radioactivité de ces derniers était tellement élevée qu’ils étaient interdit à la consommation. Or la france a levé, en mai dernier les restrictions d’importation de produits alimentaires en provenance du Japon et en particulier des régions alentours de Fukushima… dont le poisson, les algues et… le riz. Alors ma question est simple: peut-on encore manger du thon sans risque, quelque soit la « marque » qui le pêche ??? Personnellement j’ai très nettement réduit ma consommation de poisson, malgré ses bienfaits pour la santé.

  4. Ronan : 🙁
    Je suis contre l élevage en batterie ,comme la pêche intensive
    Greenpeace a le mérite de défendre ceux qui ne peuvent le faire par eux même ‘ bravo à eux 😉

  5. Encore une fois Greenpeace se moque des données scientifiques de l’IRD, de l’Ifremer. Les scientifiques suivent avec attention l’état des stocks et la gestion des mattes. On ne peut pas taxer d’immobilisme la commission de l’Ocean Indien qui vient de s’équiper de centres de detections satellitaires pour lutter contre le vrai problème de la pêche thonière:les pêches pitates des pays asiatiques, sans licence, sans quotas..Greepeace ferait mieux de s’attaquer aux chinois, thailandais etc…qui viennent jusqu’à Madagascar ratiboiser les ressouces. Deplus en notant les marques Greenpeace entretient une confusion: petit Navire ou saupiquet ou la Sapmer ( dont greenpeace ne parle pas ( 7thoniers usines dans l’Ocean Indien) pêchent les thons tropicaux tandis que les marques qui sont bien notées mettent en conserve du thon germon. un petit thon blanc pêché dans le golfe de Gascogne mais qui va payer 9 ou 10 euros la boîte de germon contre deux euros pour une boites de Listao ou quatre euros une boite d’albacore. Le thon est l’avenir de l’Homme et les pêcheries gérables sont les prairies du futur. L’avenir des Océans passe aussi par leur exploitation et donc leur maintien et leur protection en tant que milieu sain et productif!!Mangez du Thon, de l’albacore, du listao à la place du cohon d’usine ou du poulet de batterie pollueurs de la planète!!

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