Pourquoi la raclette est devenue le plat préféré des jeunes Français en 2025
La raclette n’est plus seulement un plat d’hiver : c’est devenu un marqueur social, un rituel, presque une identité générationnelle.

Le dernier sondage mené par Les Toques Françaises et UMIH Formation consacré à la raclette permet, pour la première fois, de mesurer avec précision ce que ce plat représente réellement dans le quotidien des Français. Les chiffres confirment son succès massif, mais révèlent surtout un phénomène générationnel inattendu : chez les moins de 30 ans, la raclette s’impose désormais comme le plat préféré, à égalité avec le boeuf bourguignon. Une ascension qui ne tient pas seulement au goût du fromage fondu, mais à une manière bien particulière de vivre, de partager et d’habiter les repas.
Un engouement très supérieur aux autres plats français pour la raclette chez les jeunes
Le sondage établit un constat sans équivoque : 88 % des Français ont mangé au moins une raclette en 2025. Cette proportion est exceptionnelle pour un plat qui, il y a encore quelques décennies, relevait essentiellement du répertoire montagnard.
Mais au-delà de la pratique, c’est le classement des préférences qui surprend. Sur l’ensemble de la population, la raclette atteint 53 % de citations, juste derrière le boeuf bourguignon (56 %), mais devant des monuments comme la blanquette de veau (38 %), le steak-frites (33 %) ou le cassoulet (27 %).
Chez les moins de 30 ans, la dynamique est encore plus nette : 57 % d’entre eux classent la raclette en tête, ex æquo avec le boeuf bourguignon. À cet âge, aucune autre spécialité française n’atteint ce niveau d’adhésion. La raclette devient ainsi le rare point de convergence culinaire d’une génération pourtant marquée par l’éclectisme alimentaire.
La raclette bénéficie d’une adhésion transversale qui défie les catégories sociales
Les données de l’étude soulignent une homogénéité remarquable : sexe, âge, revenu, profession, niveau d’études… aucune variable sociodémographique, à l’exception de la géographie, ne crée de rupture significative. La raclette traverse les classes sociales avec une fluidité inhabituelle dans les pratiques alimentaires françaises. Les familles nombreuses y recourent pour sa capacité à réunir, tandis que les jeunes adultes en colocation l’adoptent pour son organisation simple et égalitaire. Les retraités l’apprécient pour son caractère réconfortant, et les foyers urbains pour sa praticité dans des cuisines parfois exigües. Selon le sondage, 3,9 raclettes par an en moyenne sont consommées par foyer.
Dans le détail, une large majorité décrit la raclette comme soit “un rituel saisonnier attendu chaque hiver”, soit “un repas basé sur le partage et l’échange”. Autrement dit, ce que les Français reconnaissent dans la raclette dépasse l’assiette : ils lui attribuent une fonction sociale.
Cette ritualisation est particulièrement forte chez les jeunes. Pour eux, la raclette est un moment structuré, doté de codes implicites : un appareil au centre, une table où chacun participe, un rythme lent qui invite à la conversation. Le sondage montre très clairement que ce rythme compte autant que les ingrédients. La raclette correspond à un besoin d’îlots de convivialité dans des vies souvent fragmentées et rapides.
Que faire avec un reste de raclette ?
Ne jetez rien : un reste de raclette peut se transformer en repas malin et gourmand en deux minutes.

Raclette : le plat préféré des jeunes ?
Les raisons d’un succès générationnel
Chez les moins de 30 ans, trois explications dominent leur attachement à la raclette. D’abord la facilité d’organisation : pas de préparation complexe, pas de rôle dominant en cuisine, une mise en place rapide et collective. Ensuite la souplesse : chacun choisit son fromage, ses accompagnements, son rythme. Enfin le réconfort, notion citée massivement. La raclette est perçue comme un moment à la fois simple et chaleureux, qui marque une parenthèse dans la fatigue du quotidien.
Le sondage révèle ainsi un phénomène sociologique : la raclette s’adapte parfaitement aux modes de vie contemporains — logements restreints, horaires décalés, repas déstructurés, besoin de connexions sociales plus informelles. Elle fournit un cadre commun sans imposer de règles, ce qui la distingue des plats traditionnels plus codifiés.
L’appareil à raclette : l’objet qui structure l’expérience
Un dernier volet de l’étude éclaire pourquoi la raclette est devenue un rituel si facilement transmissible : l’appareil lui-même. Selon les résultats, 92 % des Français estiment que l’invention de l’appareil à raclette par Tefal a “fortement” ou “partiellement” contribué à inscrire la raclette dans les foyers. Et 68 % considèrent Tefal comme la marque de référence.
Parce que la raclette ne se limite pas à l’appareil, voici trois idées ultra-réconfortantes pour cuisiner autrement votre fromage fondu.
Ce n’est pas un simple détail matériel. Dans l’esprit des répondants, l’appareil est indissociable du repas ; il en est le coeur technique et symbolique. La raclette s’est démocratisée parce que le geste a pu être reproduit partout, de manière simple, sécurisée et conviviale. L’objet a permis au plat de sortir des montagnes pour devenir un usage national.
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