Pas besoin de vivre dans le pêcher pour l’apprécier : la pêche est l’une des stars de l’été. Qu’apporte-t-elle d’un point de vue nutritionnel ?
La pêche, le fruit à noyau préféré des Français
Si les fruits et légumes bio représentent plus de 16 % du marché alimentaire bio, l’été cette proportion augmente un peu. Et pour cause puisque l’offre explose. Parmi les joyeux alimentaires de l’été, la pêche arrive en bonne place, appréciée de 9 Français sur 10.
350.000 tonnes de pêches et de nectarines sont produites en France chaque année, ce qui en fait le 4ème pays européen producteur.
La pêche, une survivante de l’Antiquité
Comme bon nombre de produits alimentaires communs un peu partout en France, la pêche trouve ses origines récentes en Méditerranée (en Perse), même si le pêcher est en réalité issu du nord de la Chine. Le pêcher était déjà cultivé dans l’Antiquité et, du fait du goût de ses fruits et de sa reproduction facile, il s’est bien répandu.
Faire pousser le pêcher : ce n’est pas si compliqué
Il faut juste le bon climat car il aime un soleil doux. Il aime les sols frais et neutres. Le pêcher, Prunus persica, est généralement auto-fertile même si on peut le multiplier par greffe. Il peut faire de l’ombre autour de lui puisque sa hauteur varie entre 2 et 10 mètres. Quelle que soit sa variété, les feuilles sont caduques et l’écorce lisse au toucher. Seule l’époque et la saveur du fruit vont varier.
La pêche : un fruit, plusieurs variétés
Comme sa cousine la nectarine, la pêche est une drupe. Contrairement à sa cousine, la pêche possède cependant une peau duveteuse et un noyau fermement attaché à la chair du fruit. La chair en elle-même est douce et juteuse, d’une couleur allant du blanc rosé à l’orange foncé.
On trouve plus de cent variétés de pêches. Les plus courantes sont la pêche muscade, la pêche madeleine molle, la grosse pêche hâtive, la pêche de Saint Laurent, l’Amsden précoce.