Nourrir les villes, l’exemple de Paris

Le constat est là : il faudra bientôt nourrir neuf milliards d’habitants. Parallèlement à cet accroissement de la démographie, la population mondiale s’urbanise de plus en plus, il faut donc se poser la question de comment nourrir durablement les villes en se penchant sur le cas de Paris.

Rédigé par Thaïs Tourneboeuf, le 21 Jun 2016, à 16 h 33 min
Nourrir les villes, l’exemple de Paris
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Au-delà des denrées, approvisionner Paris durablement

À Paris, pour favoriser une alimentation durable, le regard se tourne également vers la vaisselle jetable. « Paris commande chaque année pour 1,6 milliards d’euros de produits, pas seulement alimentaires, mais la commande est énorme », explique Antoinette Guhl, adjointe Économie Sociale et Solidaire à la Mairie de Paris. « Nous ne voulons plus de vaisselle jetable, de plastiques non recyclés ou de produits à l’obsolescence programmée » avait-t-elle déjà annoncé lors de la mise en place du schéma de la commande publique responsable, une première en France.

magasin sans emballages

Là encore, la vente en vrac permet de limiter les déchets en réduisant la quantité d’emballages. Aux États-Unis, le magasin Rainbow fondé dans les années 1970, a été le premier à proposer le « tout en vrac », et depuis les démarches se multiplient. « En France, les Biocoop proposent un choix grandissant et de qualité. De grandes enseignes s’y mettent pour suivre cette tendance et pour proposer des denrées à moindre coût. Et, surtout, depuis quelques années, des magasins qui ne vendent aucun produit dans un emballage jetable font leur apparition » explique sur son site internet l’association ZeroWaste. Greenpeace, quant à elle, encourage les individuels à choisir des couverts lavables et non plus jetables pour leurs soirées, pique-niques, etc.

Ces petites et plus grandes initiatives à tous niveaux, permettent de changer les mentalités pour demain nourrir les villes durablement. On tâtonne encore mais la volonté est là et la nécessité d’un changement presque dans tous les esprits. Alors ce soir, qu’est-ce qu’on mange ?

 

 

 

 

 

 

 

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Diplômée en aménagement durable des territoires, je m’intéresse depuis longtemps au rapport entre production alimentaire et écologie. Mon goût pour le...

3 commentaires Donnez votre avis
  1. il faut pas s’ inquiéter alors que les moteurs à très base consommation existent 1 litre aux 100 kms . Ainsi que le moteur à eau celui ci existe depuis les années 65 .On fait croire autre chose . La nourriture a base de plante et un fait réel; seulement voilà ceci mit sur le marché ne rapporterais plus suffisamment à ces industriels un partie de leur potentiel leur échapperaient.

    Une petite note en vers le mot BIO, qui celui m’ horripile ce mot est un cheval de Troie…. par le mot bio en veux aussi faire et croire beaucoup de choses aux consommateur des pesticide qui seraient sans danger mais toujours sortie de l’industrie mais soi-disant pas dangereux , naturellement il yà toujours des pesticide mais a faible dose on connait déjà ce que cela fait .

    Par contre dire une agriculture comme autre fois ou les fumiers et les purins de la ferme étaient utilisés , aujourd’hui on dit pas ça car avec le BIO par rapport a une agriculture comme autre fois dans le bio il y à des pesticides autorisés mais encore une fois dangereux dans le temps , encore une fois les industriels sont complices avec l’état car ça rapporte pour ce maintenir aux élections assez politiques cela fait une rentrée d’argent pour maintenir les comptes du citoyen empoisonnés

  2. on concentre tout dans les grandes villes avec les problèmes de logement, de transport, de pollution,etc… pendant ce temps les petit villages crèvent, cherchez l’erreur!!!!!……..

    • Tout à fait d’accord avec vous:quand on parcourt la France on voit en effet des villages dépeuplés à part quelquefois au moment des vacances et on entasse les populations dans les grands ensembles des villes avec tous les problèmes que ça génère.Je ne voyais pas les plans de développement comme cela, mais évidemment on a regroupé le travail tout aux mêmes endroits.

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