Le menu du réveillon est souvent synonyme de repas de fête, de mets de qualité, d’opulence… Apéro, entrée, plat, fromage, dessert, on prévoit souvent trop, et on pense avant tout à faire plaisir, quitte à oublier les principes de la consommation responsable.
Mais repas de Noël et menu durable ne sont pas incompatibles, voici quelques conseils pour une menu de fête écolo !
Le vin : on mise sur le bio !
Le repas de Noël est souvent associé au champagne et au vin. Du champagne pour le dessert, du vin blanc pour le fois gras, du vin rouge si on opte pour de la viande…
Bonne nouvelle pour les adeptes d’un verre de vin en mangeant, ou d’une coupe de champagne pour marquer l’évènement, il est possible d’apprécier ce breuvage (avec modération bien sur) de façon responsable. Pour cela, on choisit des vins bio, reconnaissable notamment par leur étiquette AB. Cette labellisation ne concerne pas le breuvage en lui-même, puisque le vin ne peut être qualifié de bio, mais garantit l’utilisation de raisins dont la culture n’utilise pas d’engrais chimiques.
Rouge, blanc, champagne, les vins bio se démocratisent de plus en plus. Vous pouvez les trouver en grande surface, en magasin spécialisé ou coopérative. Si vous vivez dans une région viticole, vous pouvez également vous rendre directement chez un producteur qui vous conseillera avec plaisir !
- Un autre regard : le champagne éco-citoyen de Vranken-Pommery
Viandes, légumes et poissons : de saison s’il-vous-plait !
Lorsque vous élaborez votre menu de Noël, pensez à avoir à côté de vous la liste des aliments de saison en décembre (Découvrez notre fiche pratique Manger de saison en décembre). Cette liste à la main, vous pouvez vous procurer tout ce qu’il vous faut dans une AMAP ou chez un commerçant ou une exploitation du coin pour obtenir des produits de qualité, et de saison, et non pas des aliments qui ont parcouru des kilomètres en camion ou congélés.
Par exemple en décembre, on choisit plutôt de la truite, du merlan ou du bar côté poisson, de la pintade, du faisan ou du canard côté viande, de la carotte, de l’endive, du poireau côté légumes.
Si vous souhaitez proposer un plateau de fromage à vos invités, sachez que les fromages ont aussi leur saisonnalité. D’abord, pour composer votre plateau, préférez les fromages de votre région, préparés par les petits producteurs, histoire de consommer locavore. Sinon, vous pouvez acheter du Cantal, de l’Epoisse, ou du Roquefort.
Dans tous les cas, à l’apéro, pour l’entrée, pour le plat, le fromage ou le dessert, pensez à consommer local, bio et de saison.
- Pour en savoir plus : Dossier Manger Mieux
Rendez-vous dans la boutique consoGlobe pour un Noël écolo !
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Le label bio n’a de sens que pour des vignerons qui maîtrisent d’un bout à l’autre toute l’élaboration de leur vin : culture de la vigne, vinification de leur production seule, mise en bouteille par eux mêmes. Or en Champagne les grandes maisons rassemblent des raisins venus de droite et de gauche qu’elles achètent au gré des opportunités. Si vous cherchez du bio, il faut regarder du côté de producteurs indépendants forcément de petite taille et donc incapables de faire de la publicité, a fortiori d’entretenir des noms de marque (il en existe comme dans tous les terroirs). Le papier de l’étiquette est un détail insignifiant plus ou moins attrape-gogos.
Ma chère Aurore,
sans vouloir me prendre pour Lagardère (clin d’œil littéraire…), consoGlobe ne peut, dans un article incitant à consommer bio, se faire le chantre d’un champagne qui n’entre pas dans cette catégorie. Quand bien même l’étiquette est en papier recyclé, qu’il n’y a pas d’étui et que la bouteille est moins lourde. Ce champagne est bio ou il ne l’est pas. Pour un vigneron, passer en bio demande des efforts et il s’impose des contraintes. Et je trouve assez insupportable que certains puissent faire un amalgame entre bio, presque bio, écolo, nature etc…
Quant à l’agriculture raisonnée, désolé, mais c’est une vaste fumisterie qui voudrait faire croire qu’elle est « propre », alors qu’elle continue à utiliser des produits de synthèse. Encore un attrape-gogos…
J’espère que vous ne prendrez pas mal mes remarques, mais je vois malheureusement trop souvent des consommateurs se faire berner par de jolis mots, sans que derrière il y ait une vraie pratique bio certifiée.
Bonne journée à vous aussi.
Jean-Marc
Jean-Marc,
Ne vous inquiétez pas, je ne prends absolument pas mal vos remarques, c’est toujours un plaisir d’échanger avec un internaute 😉
Je comprends absolument vos arguments et le sens de votre discours. Quitte à choisir, je préfère un vin bio qu’un vin classique dont la culture a nécessité bon nombre de pesticides. Mais quitte à choisir également, je préfère un champagne dont la conception, la mise en bouteille, la bouteille elle-même a été pensée pour avoir un impact moindre sur l’environnement qu’un champagne classique.
Ensuite, je suis bien consciente que passer au bio demande beaucoup d’efforts, et qu’agriculture biologique et raisonnée ne sont pas la même chose. Disons que comme pour le champagne de Vranken, il vaut mieux du bio que du raisonné mais l’agriculture raisonnée vaut mieux que l’agriculture classique et ses pesticides 😉 Je vous invite d’ailleurs sur le sujet à consulter l’article : https://www.consoglobe.com/biodynamique-raisonnee-le-point-sur-les-differentes-formes-dagriculture-cg
Je vous souhaite de jolies fêtes arrosées de vin bio (mais avec modération toujours ;-))
C’est très bien de conseiller de boire des vins et champagnes bio certifiés. Et ne peux que souscrire à ce conseil. Mais quel dommage de faire la promotion d’un champagne qui n’est absolument pas certifié bio, ni même en cours de conversion. « Eco-citoyen » ça ne signifie strictement rien. C’est juste un mot attrape-gogo, pour « surfer » sur la vague bio/écolo. Dommage, car il existe des champagnes bios: Francis Boulard, Larmandier-Bernier, Franck Pascal, Fleury entre autres…
Jean-Marc
http://www.levertetlevin.com/
Bebert,
Les vins bio prennent de plus en plus de place sur le marché, c’est une certitude. De plus en plus de viticulteurs décident de passer à une culture bio, sans pesticides.
Il existe également des champagnes bio, ou des champagnes éco-responsables. Vranken a choisi de commercialiser un champagne peut-être pas écolo, mais dont l’étiquette est en papier recyclé, dont la bouteille est moins lourde, et sans étui. De plus, le raisin utilisé ne provient pas d’une culture bio, mais raisonnée, visant à réduire son impact sur l’environnement. Si le produit n’est pas parfait, consoGlobe ne peut qu’encourager ce genre de démarche.
Bonne journée