Thon : Petit Navire s’éthonne du classement Greenpeace

Rédigé par Nolwen, le 26 Sep 2014, à 11 h 09 min
Thon : Petit Navire s’éthonne du classement Greenpeace
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Le dernier classement de Greenpeace sur la pêche au thon épingle notamment 4 marques (Petit Navire, Saupiquet, Casino et Leclerc) et n’en distingue que 2 pour leurs bonnes pratiques de pêche (Phare d’Eckmühl et Système U) ; Carrefour obtenant une note moyenne. Petit Navire conteste la note qu’il obtient arguant que Greenpeace n’a pas retenu les (bonnes) informations transmises à lONG.et

 Petit Navire navigue, lui aussi, pour la pêche durable

actualités  développement durablePetit Navire n’est pas content et le fait savoir.

Car le classement de Greenpeace, qui note les entreprises en fonction des techniques de pêche, est établi à partir d’une moyenne de bons et de mauvais points. Or ce classement 2014 est en contraction avec les efforts déployés par la marque pour la pêche durable qui  « fait partie des valeurs historiques de l’entreprise, depuis la création des Etablissements Paul Paulet en 1932« .

Membre fondateur de l’ISSF (International Seafood Sustainability Foundation) à la réduction de leur impact sur l’écosystème.

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Les marques adhérentes partagent une conviction : la pêche n’a pas d’avenir sans pérennité des espèces marines.

Un classement sévère

classement-peche-au-thon-greenpeace2014

Intermarché fort critiqué pour les méthodes de pêche de ses fournisseurs, reçoit un point positif pour l’espèce de thon choisie, essentiellement du  thon listao et non du thon albacore de l’Atlantique, une variété surexploitée.

Des informations et résultats incohérents

Petit Navire affirme avoir répondu, en toute transparence, au questionnaire de Greenpeace et avoir rencontré les représentant de l’ONG à plusieurs reprises pour évoquer la pêche durable et les engagements de son pavillon. Et s’étonne de constater « que les informations de Greenpeace ne sont pas cohérentes avec celles que nous leur avons fournies« .

chalutiers-thon-greenpeace

Le crédo de la marque est le suivant : « L’état des océans constitue notre première préoccupation et motive toutes nos actions et engagements. Nous sommes particulièrement attentifs à la répartition géographique des stocks de thon. Nous privilégions les espèces et les zones de pêche qui sont les plus saines, et avons mis en place dans ce cadre un dispositif permettant d’être présents sur deux océans ».

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Les (vrais) chiffres sur le thon de Petit Navire

Provenance et statuts des espèces de thon de la marque Petit Navire :

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Note : Le statut vert indique que les niveaux de stocks sont satisfaisants ; le statut orange que ces stocks sont

Petit Navire travaille en permanence à l’amélioration de ses opérations de pêche et Provenance et statuts des espèces de thon de la marque Petit Navire et souligne que son approvisionnement est à 80 % durable.

Les métriques clés de Petit Navire

En effet, 80 % des prises proviennent d’espèces et d’océans où les niveaux de stocks sont considérés comme sains par les scientifiques des Organisations Régionales de Gestion des Stocks. Ce chiffre ne semble pas avoir été pris en considération par Greenpeace qui serait ainsi pris en défaut de rigueur.

thon-albacore

Des méthodes de pêche complémentaires pour répondre aux enjeux de protection des océans

  • 35 % du thon est pêché avec les méthodes de pêche recommandées par Greenpeace : pêche à la canne et pêche sans DCP. Ce chiffre ne semble pas non plus  avoir été pris en considération.
  • Les 65 % restants sont pêchés avec DCP. Il est important de préciser que 93 % de ces pêches sont effectivement constituées du thon que nous ciblons,
  • Sur les 7 % restants, l’immense majorité est constituée d’espèces non menacées, telle que la Daurade, est revendue sur les marchés locaux, et constitue pour les populations de ces pays une importante source de protéines.
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5 commentaires Donnez votre avis
  1. « Petit Navire », les pilleurs des mers… Pêche à la palangre = 1 requin tué pour un thon pêché ! Merci de vider les mer, nous allons droit vers la catastrophe !

  2. Bonjour Nolwen (journaliste): ou as-tu trouve cette photo des deux chalutiers qui est dans ton article ? Je te pose la question car c est moi qui ai pris cette photo le 26 mai 2008 sur l ile de Pantellaria. Et je te signale que ces deux chalutiers n ont jamais peche de thons destines aux boites de conserve …

  3. il y a un point sur lequel tout le monde (Greenpeace inclus hélas), reste étonnamment silencieux: la contamination de la faune et la fore marine liée à Fukushima. Qu’en est-il de la radioactivité de ces thons, depuis que Tepco rejette chaque jour depuis le 11mars 2011, des millions de tonnes d’eau extrêmement radioactive dans l’océan ? Car même si c’est dans le pacifique, ne me faite pas croire que les poissons ne migrent pas et ne se mangent pas entre eux. Or récemment (août 2014) la Chine a refusé des tonnes de poissons provenant du Japon, car la radioactivité de ces derniers était tellement élevée qu’ils étaient interdit à la consommation. Or la france a levé, en mai dernier les restrictions d’importation de produits alimentaires en provenance du Japon et en particulier des régions alentours de Fukushima… dont le poisson, les algues et… le riz. Alors ma question est simple: peut-on encore manger du thon sans risque, quelque soit la « marque » qui le pêche ??? Personnellement j’ai très nettement réduit ma consommation de poisson, malgré ses bienfaits pour la santé.

  4. Ronan : 🙁
    Je suis contre l élevage en batterie ,comme la pêche intensive
    Greenpeace a le mérite de défendre ceux qui ne peuvent le faire par eux même ‘ bravo à eux 😉

  5. Encore une fois Greenpeace se moque des données scientifiques de l’IRD, de l’Ifremer. Les scientifiques suivent avec attention l’état des stocks et la gestion des mattes. On ne peut pas taxer d’immobilisme la commission de l’Ocean Indien qui vient de s’équiper de centres de detections satellitaires pour lutter contre le vrai problème de la pêche thonière:les pêches pitates des pays asiatiques, sans licence, sans quotas..Greepeace ferait mieux de s’attaquer aux chinois, thailandais etc…qui viennent jusqu’à Madagascar ratiboiser les ressouces. Deplus en notant les marques Greenpeace entretient une confusion: petit Navire ou saupiquet ou la Sapmer ( dont greenpeace ne parle pas ( 7thoniers usines dans l’Ocean Indien) pêchent les thons tropicaux tandis que les marques qui sont bien notées mettent en conserve du thon germon. un petit thon blanc pêché dans le golfe de Gascogne mais qui va payer 9 ou 10 euros la boîte de germon contre deux euros pour une boites de Listao ou quatre euros une boite d’albacore. Le thon est l’avenir de l’Homme et les pêcheries gérables sont les prairies du futur. L’avenir des Océans passe aussi par leur exploitation et donc leur maintien et leur protection en tant que milieu sain et productif!!Mangez du Thon, de l’albacore, du listao à la place du cohon d’usine ou du poulet de batterie pollueurs de la planète!!

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