Un édulcorant artificiel largement consommé en remplacement du sucre, le sucralose (E955), fait actuellement l’objet de vives inquiétudes suite aux résultats d’une récente étude. Les scientifiques ont ainsi découvert que le sucralose pourrait être lié à des dommages sur l’ADN. Cet édulcorant, vendu notamment en France sous le nom de Canderel, est environ 600 fois plus sucré que le sucre et se retrouve dans une multitude de produits alimentaires, boissons et produits pharmaceutiques. Problème : une seule boisson par jour contenant cet édulcorant pourrait suffire à franchir les limites sécuritaires établies par l’Autorité européenne de sécurité des aliments.
Les effets alarmants du sucralose sur l’organisme humain
Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont réalisé plusieurs expériences in vitro en exposant des cellules sanguines et des tissus intestinaux humains à un sous-produit chimique du sucralose, le sucralose-6-acétate. Ils ont découvert que cette substance avait un effet génotoxique, c’est-à-dire qu’elle était capable de briser l’ADN des cellules exposées, rapporte le site Futura.
Des risques pour l’intestin et la santé de manière générale
Non seulement le sucralose et le sucralose-6-acétate ont un impact sur l’ADN, mais ils provoquent également ce qu’on appelle une « fuite de l’intestin ». Cela signifie que les substances qui devraient normalement être éliminées par le système digestif s’échappent de l’intestin et se retrouvent dans la circulation sanguine. En outre, les cellules intestinales exposées au sucralose-6-acétate ont montré une activité bien plus accrue dans les gènes liés au stress oxydatif, à l’inflammation et à la cancérogénicité.
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Les édulcorants contenant du sucralose sont à éviter
Le sucralose-6-acétate peut être présent dans l’édulcorant brut, avant même qu’il ne soit consommé. « L’Autorité européenne de sécurité des aliments a établi une limite de préoccupation toxicologique pour toutes les substances génotoxiques à 0,15 microgramme par personne et par jour », indique Susan Schiffman, auteure principale de cette étude. La chercheuse avertit : « Nos recherches suggèrent que les résidus de sucralose-6-acétate présents dans une seule boisson quotidienne édulcorée au sucralose peuvent dépasser cette limite. Je recommande aux gens d’éviter les produits contenant du sucralose ».
Alors, vers quelles solutions se tourner pour réduire sa consommation de sucre, sans avoir à se passer de son pouvoir sucrant ?
Quelles solutions naturelles et sans risque pour remplacer le sucre raffiné ?
Si l’étude sur le sucralose nous rappelle l’importance d’être vigilant sur ce que nous consommons, elle souligne également le besoin de trouver des alternatives plus sûres et naturelles au sucre blanc.
1. Miel
Le miel est un édulcorant naturel et sans danger connu pour ses nombreuses propriétés bénéfiques pour la santé. Il contient des antioxydants et possède des propriétés antibactériennes et antifongiques. Néanmoins, il convient de l’utiliser avec modération en raison de sa teneur élevée en sucre.
2. Stevia
La stévia est un édulcorant naturel extrait de la plante Stevia rebaudiana. Elle est environ 200 fois plus sucrée que le sucre, mais ne contient aucune calorie, ce qui en fait une excellente option pour ceux qui cherchent à contrôler leur apport calorique.
3. Sirop d’érable
Le sirop d’érable est une autre alternative naturelle au sucre, avec une saveur unique qui peut ajouter une touche de douceur à une variété de plats. Il contient également des antioxydants et des minéraux comme le manganèse et le zinc. Comme le miel, il convient de l’utiliser avec parcimonie en raison de sa teneur en sucre.
4. Sucre de coco
Le sucre de coco est produit à partir de la sève de la fleur du cocotier. Il a une saveur riche et caramélisée et contient des minéraux comme le fer, le zinc, le calcium et le potassium, ainsi que des antioxydants. Il a également un indice glycémique plus faible que le sucre raffiné, ce qui signifie qu’il augmente moins rapidement le taux de sucre dans le sang.
Attention toutefois, ces sucres alternatifs sont donc également à consommer avec modération, bien que ces sucres bruts ou très peu raffinés soient, à juste titre, considérés comme plus sains que le sucre blanc.
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