L’agroécologie, mieux que l’agriculture bio ?

L’agriculture moderne a contribué à améliorer la production agricole dans le monde. Mais pas sans conséquences néfastes bien entendu.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 11 Feb 2013, à 16 h 42 min
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Une vision utopique de l’agriculture ?

Ainsi, bien plus que minimiser l’impact sur la planète et sur la santé comme le fait déjà très bien l’agriculture bio, l’agroécologie vise également le développement agricole. Nous épuisons les ressources alors que nous sommes de plus en plus nombreux sur terre. En 2050, la terre comptera 9 milliards d’individus ! Pour nourrir tout le monde, nous devons arrêter de détruire la « Terre nourricière » comme la nomme Pierre Rhabi. Ainsi l’agroécologie permet une gestion tant durable qu’équitable des ressources.

« Ce n’est pas un débat purement agricole que nous avons, c’est un débat de société sur nos modèles de développement, à l’aube du XXIème siècle. (…) Jusque-là, l’agriculture biologique, les labels se sont construits dans la contestation. Ce qu’on cherche aujourd’hui, c’est une capacité à concilier les grands enjeux en rassemblant tous les acteurs », avait déclaré Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture, en clôture du colloque Produisons Autrement.

Si l’agroécologie peut paraître bien utopique pour certains, des institutions tendent à prouver son applicabilité à l’échelle mondiale. Ainsi, le Commissariat général au développement durable (CGDD) a mené une enquête sur les pratiques agroécologiques. Le rapport du CGDD conclut que ces pratiques sont tout à fait « opérationnelles ».

l'agroécologie, france-monde

« L’approche éco-mimétique de l’agriculture repose sur l’idée que la structure et/ou le fonctionnement des écosystèmes naturels peuvent être des modèles à imiter pour concevoir les systèmes agricoles (ou aquacoles). Cette approche part de l’hypothèse qu’il est possible de construire des agro-écosystèmes durables en imitant les communautés naturelles (à la fois végétales, animales, microbiennes…), qui sont durables et adaptées aux contraintes locales ».

C’est exactement le rôle de l’agro-écologie : c’est l’Homme qui doit s’adapter aux écosystèmes plutôt que de sans cesse les contraindre à s’adapter à lui.

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

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