Sans gluten, sans danger ? Attention aux carences

Rédigé par Hugo Quinton, le 24 Jun 2015, à 8 h 58 min
Sans gluten, sans danger ? Attention aux carences
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La nouvelle tendance du sans gluten qui émerge depuis quelques années prend de plus en plus d’ampleur. Les rayons de supermarché n’en finissent pas de s’agrandir chaque jour, le ‘sans gluten’ est partout et ses adeptes de plus en plus nombreux. Mais comment s’assurer que le sans gluten ne soit pas sans danger ?

Régime sans gluten : est-ce vraiment bon pour notre santé ?

Ces derniers temps, les médias évoquent souvent les régimes sans gluten et pas seulement à cause des intolérances, mais parce que cela aurait certaines propriétés. Alors bien sûr, il y a environ un million de Français réellement intolérants au gluten et qui doivent supprimer, le blé, l’orge, le seigle de leur alimentation. Ces régimes sans gluten pourraient être amincissants, ou encore faire mieux digérer, voire guérir certaines pathologies inflammatoires. Mais cette pratique n’est pas sans risque pour la santé.

Remplacer le gluten par n’importe quoi

Ce n’est pas le fait de bannir totalement le gluten qui est dangereux en soi pour la santé, mais c’est ce qui vient remplacer le gluten qui peut poser problème. Pour entamer un régime sans gluten, il est fort conseillé d’avoir un encadrement médical, car les nouveaux adeptes du sans gluten finissent par remplacer le gluten par ce qu’ils peuvent, pensent aller, voire parfois le tout venant, au risque d’avoir une alimentation déséquilibrée.

Le problème est que beaucoup de personnes adoptent le régime sans gluten de leur propre initiative. Faute de solides connaissances en nutrition, ils peuvent finir par avoir un régime déséquilibré.

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Pour Boris Hansel, endocrinologue nutritionniste à l’Hôpital Bichat à Paris : « Il faut se méfier de ce qui a remplacé le gluten pour donner du goût ou pour donner de l’élasticité. On a pu y mettre des additifs ou de l’huile de palme qui contient beaucoup de mauvaises graisses ». Pour le spécialiste, « il faut se méfier de leur composition, il faut apprendre à décrypter les étiquettes et si on ne sait pas le faire, ça risque d’être délétère pour la santé ».

Etude Nutrinet : un régime sans gluten peut engendrer des déficits nutritionnels

Un régime strictement sans gluten est très difficile à suivre, il nécessite de nombreuses privations, complique sérieusement les choix alimentaires, et peut induire des carences

On risque de tomber dans des carences en glucides, en vitamines, en minéraux, en fibres. La perte de poids est, au début du régime, assez spectaculaire mais elle est totalement artificielle. Il y a également un risque réel de fatigue et de fragilisation au niveau du tube digestif. Sur le long terme, un régime sans gluten peut provoquer des troubles digestifs importants, notamment des diarrhées.

Méfiez-vous aussi, des personnes qui ne connaissent rien à la nutrition mais qui clament haut et fort des idées dans le but de faire peur aux gens quant à leur manière de se nourrir. Pour éviter tout cela et pour qu’un régime sans gluten soit efficace, il faut diversifier au maximum les sources d’alimentation. Il faut manger de tout et en quantité limitée.

Un autre élément à prendre en compte, une étude de Nutrinet(1) parue en 2013 a montré que chez les Français, 35,4 % des hommes et 65,9 % des femmes ne consomment pas assez de féculents par rapport à l’équilibre alimentaire prôné par les spécialistes. Supprimer les blés et ses dérivés ne peut qu’aggraver les choses.

De même, les Français ne consomment pas assez de fibres (18 g/jour chez les femmes et 20 g/jour chez les hommes), alors que nous devrions en ingérer au moins 25 g/jour.

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Le régime sans gluten n’a donc rien de plus sain, en soi, il complique sérieusement l’alimentation pour les non-intolérants, pour des bénéfices hypothétiques et avec un risque de déficit nutritionnel non négligeable.

L’avis de la diététicienne de consoGlobe

« Les carences nutritionnelles sont effectivement avérées dans les régimes sans gluten, même chez les vrais intolérants », nous alerte Emmanuelle, diététicienne et responsable de la rubrique Alimentation de consoGlobe. « Ceux-ci doivent être suivis de près par des spécialistes pour les corriger et le combler. Que dire alors de ceux qui ne sont pas intolérants et qui ne sont pas suivis au cours de leur restriction en gluten... »

Elle poursuit : « Autre conséquence du régime sans gluten, la privation de tous les pains boulangers, de pâtes de toutes formes, dse tartes et tourtes salées ou sucrées, bref, de ce qui fait les bases de notre patrimoine culinaire français est effectivement une chose très difficile à mettre en place pour nous, Occidentaux, élevés aux grains (de blé, et pas de farine de riz). Pourquoi enlever le coeur de notre alimentation quand il n’y a pas de maladies associées avérées ? !

C’est vraiment se compliquer la vie en plus alors que l’alimentation devrait rester une chose simple, fondamentalement personnelle, et surtout source de plaisir (impossible à trouver lors des restrictions, quelles qu’elles soient).

« La responsable de l’AFDIAG (Assocation française des intolérants au gluten) s’indigne avec raison de voir que ce régime sans gluten, si contraignant et vital pour les vrais intolérants, soit récupéré comme une mode bien-être.Ces produits sans gluten sont certes plus nombreux, mais encore très chers par rapport à leur homologue avec gluten.

« S’il n’y a pas d’intolérances mais un désir de meilleure qualité alimentaire, autant de tourner vers ces produits avec gluten, mais bien faits, artisanaux ou faits maison, sans additif ou autres produits ajoutés (dont une grande partie est réellement nocif pour la santé de tous !), donc bio. La mode du sans gluten participe aussi à ce retour à une meilleure qualité alimentaire, on peut au moins lui reconnaître ça ! »

Un consommateur averti en vaut deux : avant d’entamer un régime sans gluten, faites vous conseiller par des spécialistes en nutrition.

A LIRE : Conseils de pro pour manger sans gluten

 

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35 commentaires Donnez votre avis
  1. Je suis flexi-gluten et priorise les pains réalisés aux levain, les gâteaux à base de farine de riz complet, sarasin, maïs, millet.. (il y a un peu de gluten dans le maïs d’après les dernières etudes scientifiques) et je me régale : pas de frustration, que du plaisir gustatif.

    Le Gluten-Free industriel : méfiance, je suis bien d’accord (si c’est pour ajouté 10 milles tonnes en plus d’huile de palme et d’additif.. c’est pire !)

    Limiter le gluten transformé oui !
    Mais comme : le sucre, le sel, la farine, le gras, la viandes …..

    Donc, limitons tout ce qui est transformé et privilégions les produits non-raffinés (non transformés)

    Sucres non-raffinés : coco, rapadura
    Sels non-raffinés : Himalaya (rose), Orgasmic Buddha, Guerande, bleu, noir…
    Lipides (gras) en première pression à froid : Olive + Colza, Lin, Cameline, Noix, Noisette, Sésame / Coco
    Protéines : végétales (de saison) animales (réduire quantité de viandes pour augmenté leurs qualités)

    STOP INDUSTRIAL FOOD

  2. Mince les asiatiques vont tous mourir !!!

  3. Article à la c… comme d’hab.

  4. cet article sur le gluten me désole…devenez-vous les porte-paroles des semenciers US ?Je vais donc me désabonner,je ne peux pas cautionner un site aussi mal renseigné,capable de faire l’apologie du gluten de cette façon !

    • A Mike Zan: Je suis entièrement d’accord avec vous!! C’est oublier que nous sommes des chasseurs/cueilleurs et que les céréales ne sont pas sensées êtres assimilées par notre organisme. Et ne parlons même pas des blés actuels, génétiquement modifiés, qui n’ont plus rien à voir avec les blés d’antan et dont le gluten est un poison.

  5. si je lis cet article, le Professeur Henri Joyeux (mondialement reconnu) est un âne bâté ! Ce site est en train de devenir n’importe quoi : entre le conseil de manger des coloquintes (! ! !) et celui de déguster des pelures de pommes de terre (tout aussi poison) ; en plus je me demande pourquoi, n’arrêtant pas de me désabonner, je le reçois toujours !

    • Entièrement d’accord. Je rajouterais un article bien désespérant aussi. « La viande halal est-elle meilleure pour la santé ? » Pour eux, la réponse est oui.
      On dirait que consoglobe a été repris par des gens qui servent la soupe aux puissants de ce monde, ce qui revient à désinformer le consommateur.
      Peut-être qu’ils recherchent des lecteurs moins informés et plus crédules.

  6. Nul, nul et encore nul… pour ou contre le gluten, a la limite le débat reste ouvert (quoique les preuves s accumulent en défaveur du gluten), mais affirmer que manger sans gluten expose à des dangers notamment à fragiliser le tube digestif (heu c est pas ça le problème du gluten, ça bousille le tube digestif non?) alors là c est du grand n importe quoi!!! Pour rappel les habitants d Okinawa ont une bien meilleure espérance de vie que nous et en meilleure santé et ne consomment pas de gluten!!!

    • C’est un problème de qualité en fait..
      Je ne vois pas en quoi manger du gluten de l’exploitation agricole utilisant des « pesticides » (et souvent, le blé est sur-exploité…)

  7. A Sophie,
    Même si cela ne vous fait pas plaisir, le régime sans gluten est une mode qui n’a aucun fondement scientifique encore ! (Sans compter que tous les bons nutritionnistes vous diront qu’il ne faut pas faire de régime … qu’aucun n’est bon pour la santé !)

    Votre Prénom n’est pas suffisant pour savoir si vous êtes en pé-pleine-post adolescence…ce qui, si c’était le cas, pourrait largement expliquer vos problèmes d’acné !

    Au delà, qu’avez-vous comme preuve autre que votre intime conviction que les produits sans gluten industriels sont « évidemment mauvais pour la santé » ?
    C’est quoi « bourré de sucres » ? lesquels ? C’est quoi des « ingrédients douteux » ?, …

    Des produits non transformés … à part manger cru une tomate, des fruits… vous en connaissez beaucoup ?
    Je vous déconseille fortement de manger des pommes de terre crues, des céréales crues, des légumineuses crues ainsi que d’autres plantes alimentaires. Certaines seraient particulièrement indigestes à l‘état cru (notamment toutes celles qui contiennent de l’amidon) et toutes celles qui contiennent des inhibiteurs de protéases (inhibiteurs trypsiques notamment). Attention à toutes celles qui contiennent naturellement des allergènes… . Bref, dès que vous « cuisinez », (hacher, triturer, chauffer, cuire en présence de nombreux autres ingrédients) tout cela c’est de la transformation alimentaire.

  8. Tolérance… Pour chacun, non? Au lieu de vous écharpez comme vous le faites, respectez-vous mutuellement, vous y gagnerez… Adeptes des pâtes, régalez-vous, détracteurs, tournez-vous vers les autres sources qui apportent des glucides complexes, des fibres et des minéraux. Que chacun voit donc midi à sa porte et tout le monde s’en portera mieux.
    Plus que les divergences alimentaires, je pense réellement que le fléau des temps modernes est bien plus notre incapacité chronique et quasi pathologique à nous respecter les uns les autres…
    Si intolérance il y a, je ne pense pas que ce soit au blé…

  9. Quel tissu d’ânerie ! La nature pourvoit à tous nos besoins et nous n’avons pas besoin de nourriture transformée pour vivre. Le gluten n’apporte strictement rien et les diététiciens du dimanche peuvent bien crier au et fort le contraire mais qu’ils retournent sur les bancs de l’école et qu’ils arrêtent de suivre les lobbys.

    • Ce sont vos propos qui sont un tissu d’âneries … et le malheur c’est que vous ne vous en rendez même pas compte !

  10. Cette article est d’une pauvreté intellectuelle affligeante : essayer de faire peur en arguant que la suppression du gluten dans l’alimentation entraîne des carences…
    95% d’entre nous est carencé : sur-alimenté et sous-nourri.
    Alors, rédacteur obscurantiste ou télécommandé ?

    • A FRANCK (25 juin à 22h14) répondant à Olympe
      Vous semblez régurgiter des éléments que vous avez du trouver dans la lettre Santé nature innovation de J-M Dupuis. Evidemment, vous y répétez les erreurs, nombreuses qui s’y trouvent !
      Cela commence mal, la taille de nos ancêtres était inférieure à la notre actuelle …??!
      La longévité était notablement plus courte et l’espérance de vie ridicule par rapport à maintenant.
      Le blé initialement n’était pas si productif que cela. En 1945, le rendement moyen (après des décennies d’amélioration génétique par sélection généalogique –fin du XVIII°) n’était que de 20 qx à l’ha.
      La population mondiale de l’époque que vous évoquez, avant J.C et toute la période du néolithique était, en effectif, ridiculement faible. Il est estimé qu’en – 10000, il existait 1 million d’humain sur terre. Il faut attendre l’an 1800 pour atteindre le premier milliard d’habitant.
      Le concept de « notre système digestif n’est donc pas habitué à consommer du blé est ridicule ». Cette manie de tout renverser est désespérante. Les habitudes ne sont pas héréditaires ! Un nouveau né n’est nullement habitué (par définition) à consommer quoi que ce soit (sa mère lui a tout prédigéré).
      Il est doté d’un certain nombre d’enzymes, comme tous ceux qui l’ont précédé, lui permettant d’être omnivore ! et les enzymes ne sont pas des « produits chimiques » au sens généralement donné par tout le monde par « produit chimique » au minimum produit biochimique !!!
      Le blé n’est certes pas la première céréale à avoir été cultivée. Le riz et le maïs l’ont été bien avant … (- 13000, -9000, respectivement)

      Que savez-vous de la quantité de gluten des blés ancêtres ? pas grand chose apparemment !
      Que vient faire cette histoire de chromosome ?
      Beaucoup de plantes sont « naturellement » polyploïdes tout comme beaucoup d’entres elles peuvent être aneuploïdes. L’histoire du blé est tout à fait illustrative de la complexité génomique (allohexaploïde). Mais de plus, il existe des séries d’aneuploïdes chez le blé qui ont été obtenues, pour la plupart, par les chercheurs à des fins de recherche mais qui existent aussi spontanément dans le milieu naturel (lignées d’addition, de délétions, nullitétrasomiques, ditélosomiques). La plupart de ces lignées sont d’ailleurs viables.
      Apprenez également que chez certaines plantes on ne connaît pas le nombre exact de chromosomes. Celui ci varie en effet constamment (canne à sucre). Apprenez également que l’on connaît des lignées aneuploïdes chez beaucoup d’espèces telles des lignées d’addition (la trisomie 21 chez l’homme que vous citez), de substitution, de translocations, de lignées nullitétrasomiques, ditélosomiques …
      Apprenez que le degré de ploïdie peut être variable dans les différentes parties d’une plante donnée. L’albumen d’une graine d’une angiosperme est triploïde… en raison de la double fécondation !
      Alors les conclusions que vous tirez devant un nombre de chromosomes différents est un peu ridicule tout comme l’amalgame que vous faites avec le gluten ! (Vous ne faites que répéter les propos et erreurs de JM Dupuis).
      Eh bien justement, le fait que le blé tendre soit allohexaploïde (trois génomes distincts mais très homologues, les puristes et ceux qui savent parlent d’ailleurs d’homéologies) ne conduit pas, comme vous le pensez à d’innombrables protéines nouvelles.
      La qualité d’un gluten ne se mesure pas au nombre des protéines mais de la présence de telle ou telle protéine capable de s’associer en un réseau plus ou moins viscoélastique.
      On mesure ainsi la force du gluten par des tests technologiques bien établis. Un gluten trop « fort » comme trop « faible » conduit en général à un blé impanifiable.
      Ce paramètre « force du gluten » est susceptible de fluctuation annuelle (lieu et conditions de culture).
      Il n’en reste pas moins qu’il est réel que des gens sont intolérant au gluten (maladie coeliaque) cela touche 1% de la population (parfois plus dans certains pays) et que les vrais intolérants doivent s’alimenter pour le restant de leurs jours avec des produits sans gluten. Il n’y a pas de retour en arrière !
      Parmi les protéines constitutives du gluten (prolamines et glutélines) on ne connait toujours pas précisément celles qui joueraient un rôle direct. On sait aussi que les personnes atteintes de la maladie coeliaque ont une prédisposition particulière liée à la présence de deux gènes du système HLA.
      Mettre tous les troubles que vous décrivez sur le dos du blé moderne (qui finalement n’est pas si différent de ses ancêtres) est largement abusif. Plutôt que d’accusez le pain et le gluten, il serait préférable d’aller chercher d’autres causes ailleurs pour tous les troubles que vous avancez !

    • je suis d’accord avec Franck ; bien que sur-alimentés, nous sommes sous-nourris par une nourriture industrielle ultra raffinée (ne pas confondre raffinage et raffinement) qui ne contient que des calories vides ; les industriels de l’alimentaire ne sont pas là pour notre santé, mais pour faire du fric ! et pour ça, ils ne reculent devant rien ; les gouvernements de tous bord ferment et continueront de fermer les yeux car le monde est gouverné par l’argent

  11. Je suis absolument d’accord avec l’article et pas du tout avec les commentaires publiés !
    Depuis la nuit des temps les hommes cultivent et consomment le blé, qui a été le ciment fondateur de la civilisation.
    Visiblement, l’Homme a réussi à y survivre pendant quelques milliers d’années !
    Je ne comprends pas cet embargo sur le gluten.
    J’avis vu un reportage sur les laboratoires d’analyses qui pratiquent les fameux tests d’intolérances alimentaires.
    La journaliste avait envoyé deux prises de sang, réalisées le même jour, sous deux différents patronymes.
    Les résultats avaient été complètement différents l’un de l’autre !!!
    Plusieurs laboratoires avaient été mis en cause pour leur honnêteté et la véracité des résultats.
    Je suis étudiante en Naturopathie, je fais donc attention à manger équilibré pour ne pas fatiguer mon métabolisme, et je peux vous dire que je mange du gluten sans pour cela mettre mon existence en péril !
    Pour moi l’essentiel est de ne pas me nourrir avec des aliments industriels, et de préférer des aliments bruts et non raffinés que je cuisine en fonction des saisons et surtout de leur localisation.
    Parce que ce qui est aberrant c’est de manger des produits qui ont fait plus de 5000km avant d’arriver dans notre assiette.

    • En fait, le problème est récent, autrefois nous pouvions consommer du blé sans problème. Le blé d’aujourd’hui est génétiquement modifié pour lui permettre d’être plus facile à travailler. On obtient un pain plus souple, plus vendeur. Le gluten, c’est de la colle, le mot vient de glu. Cette colle est très indigeste et provoque bon nombre de maux. C’est pour cela que de plus en plus de personnes sont intolérantes au gluten. Si tu es jeune, tu n’as pas encore eu le temps d’en mesurer les dégâts ou peut être que tu souffres de troubles dus au gluten sans que tu aies fait le rapprochement.
      Tu trouveras beaucoup de renseignements sur le net. Beaucoup de livres traitent aussi de ce sujet.

    • Étudiante en Naturopathie, mais apparemment pas en histoire :
      les céréales sont un aliment ultramoderne, que l’humanité n’a pas consommé pendant 99,5 % de son existence. Ce n’est qu’il y a 5000 ans que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se sont mis à en cultiver massivement, alors que l’espèce humaine vit sur Terre depuis 8 millions d’années.

      Notre système digestif n’est donc pas habitué à consommer du blé. L’entrée massive du blé dans l’alimentation ne nous a pas fait de bien sur le plan individuel. La taille, la longévité et l’état de santé de nos ancêtres ont régressé et ce n’est qu’au début du 20e Siècle que nous avons retrouvé la taille de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.

      Cependant, le blé, qui fut la première céréale à être cultivée, a aussi des avantages qui expliquent que la population humaine se soit mise à augmenter fortement : c’est un aliment très riche en calories ; il est très productif, et permet donc à une population nombreuse de vivre regroupée. Il oblige les nomades à se sédentariser, ce qui permet aux femmes d’avoir plus d’enfants : c’est donc grâce au blé que sont nées les premières grandes villes, avec une division du travail permettant le progrès technique, intellectuel, artistique et scientifique.

      Le gluten était peu abondant dans la première forme de blé cultivée par l’homme, appelée « engrain sauvage ». L’engrain permettait de faire des galettes qui levaient légèrement, mais non du pain. Mais les Egyptiens réussirent à croiser l’engrain avec une autre plante, pour fabriquer une nouvelle sorte de blé beaucoup plus riche en gluten, dont le nom scientifique est le triticum dicoccum.

      Le « blé » moderne créé dans les années 1970, qui s’appelle Lerma Rojo 64, Siete Cerros, Sonora 64 ou Super X a en effet quarante-deux chromosomes là où l’engrain de nos ancêtres n’en avait que quatorze !! Chez l’être humain, le fait d’avoir un seul chromosome en trop provoque des handicaps (comme dans la trisomie 21) ou la mort.

      Les chromosomes sont des brins d’ADN qui servent à coder des protéines, les « briques » de base qui servent à construire un organisme. Le fait que le blé moderne ait des dizaines de chromosomes supplémentaires implique nécessairement qu’il contient d’innombrables protéines nouvelles, dont beaucoup ne sont pas digérables par l’homme.

      En effet, pour qu’une protéine soit digérée, encore faut-il que le tube digestif fabrique les enzymes adaptées, c’est-à-dire les produits chimiques qui seront capables de les dissoudre. Ce n’est pas toujours le cas, loin de là. C’est parce que vous n’avez pas les mêmes enzymes que la vache qu’elle peut se nourrir d’herbe, et vous non.

      Le blé moderne provoque donc, chez un nombre alarmant de personnes, des problèmes digestifs et des réactions d’intolérance (maladie cœliaque), ou du moins d’hypersensibilité, qui se traduisent par des ballonnements, de la constipation, des maux de tête, des insomnies, de la fatigue chronique, de la dépression, des os fragiles, etc.

      Bonne appétit de gluten!

    • Le jour où tu seras malade comme moi (insomnie chronique, fatigue, aphtes, saignement des gencives, douleurs menstruelles invalidantes, et j’en passe). Puis, à l’arrêt de gluten, tout s’arrange, une vrai résurrection, je revis.
      Tu changeras peut-être d’avis.
      Forcément, quand tout va bien, en général, on ne comprend pas et on se fou des problèmes des autres!

    • D’accord sur le fond et votre position « raisonnable » par rapport à celle de Franck notamment qui sous quelques vérités déploie tout un argumentaire totalement faux.

      Juste un point : vous dites qu’il « est aberrant de manger des produits qui ont fait plus de 5000 km avant d’arriver dans notre assiette ».
      C’est un argument souvent entendu, repris en long et en large par de très nombreuses personnes mais qui apparemment n’ont pas réfléchi deux minutes sur le sujet.
      Et d’une, il y a, au final, très peu de produits qui font plus de 5000 km…!
      Norbert d’Entressangle, transporteur bien connu pour qui roule un tout petit peu sur les axes routiers français dit que ses camions font en moyenne 3 à 500 km !
      Et de deux : un calcul élémentaire montre qu’il est bien moins coûteux et bien plus intéressant pour l’environnement de transporter via UN semi remorque 40t de fret (il en existe maintenant de 60t) sur 1000 km que CENT camionnettes qui transporteront chacune 400 kg sur 50 km (en moyenne).
      Dans le premier cas : le camion aura fait 2000 km aller et retour avec 1 seul chauffeur. Dans le deuxième cas, il aura fallu 100 chauffeurs qui auront fait 10 000 km….
      Consommation de diesel ?, CO2 produit, temps passé …. y a pas photo !
      D’autant que dans la plupart des cas, le camion de 40t ne repartira pas à vide lorsque la gestion logistique est bien faite !

      Si vous ne voulez pas manger des produits qui ont fait plus de 5000 km, il va falloir aussi vous passer de tous les produits exotiques, tropicaux : bananes, ananas… donc nombreux fruits, sans compter les cacahuètes…, thé café, cacao, des épices … et ce toute l’année mais aussi du très courant chez nous : pommes, poires, raisins, légumes … pendant plus de 6 mois dans l’année à contre saison car la plupart du temps, ces denrées proviennent de l’hémisphère sud !
      Ne parlons pas non plus de ce que nous sommes obligés d’importer car notre production n’est pas autosuffisante !

    • A Cracotte
      Le blé n’est pas génétiquement modifié au sens de la définition d’un OGM.
      Il n’existe pas encore de blés GM sur le marché !
      Contrairement à ce que vous dites, le problème n’est pas récent. L’intolérance au gluten est connue depuis longtemps et n’a rien à voir avec le fait que les blés actuels seraient différents de ceux qui existaient avant !
      Heureusement, cette glu comme vous dites si bien (Beccari au XVIII°) n’est pas indigeste pour 99% de la population mondiale.
      Dommage pour les 1% restant atteint, malheureusement, de cette maladie coeliaque ! Ce pourcentage est plutôt constant depuis que l’on s’intéresse à cette maladie.
      Une prédisposition génétique a été mise en évidence chez les individus qui en sont atteint.

      Quant aux autres troubles auxquels vous faites allusion, n’en rendez pas le gluten responsable. Il y a tellement d’autres choses qui pourraient expliquer les troubles, dégâts que vous sous-entendez qu’il serait bien étonnant que le gluten en soit la seule cause !

    • A gattaca,

      S’il n’est pas prouvé que le blé est génétiquement modifié, on peut dire avec certitude qu’il a été sélectionné pour des raisons de rentabilité (il faut bien nourrir tous ces humains)et qu’il n’a plus rien à voir avec ce qu’il était. Il contient bien plus de gluten qu’avant et le gluten est bien une colle indigeste qui est mauvaise pour tout le monde, même les non coeliaques.
      Après, sur un plan économique, si tout le monde suivait un régime sans gluten, ce serait une catastrophe pour les industriels qui vivent du blé sous toutes ses formes. Alors bien sûr dès qu’une information de ce genre voit le jour, il y a tout un tas de désinformations (d’études financées par ceux qui vivent grassement du produit mis en cause) et de réactions, souvent violentes pour essayer de discréditer la chose. C’est pareil pour les produits laitiers, la viande etc.
      Le mieux, c’est d’essayer de supprimer l’aliment en question pour voir si les problèmes disparaissent, ce qui est le cas de beaucoup de personnes avec le gluten. Il n’y a que ça de vrai, le reste n’est que de la manipulation, ni plus ni moins.

    • Je suis d’accord avec vous sur les produits industriels le probleme est la !! le gluten dans la nourriture « moderne  » est bien trop présente : steack hachés surgelés, pizza ..bref moi ma naturo m’a demandé de stoppé (douleurs gonflement du ventre et douleurs ds le dos ) 4 jours apres avoir stoppé les douleurs s’amenuisait j usqu a disparaitre ; je mange différemment désormais

    • @ Cracotte 27/06 14h08

      A Cracotte
      Votre réponse montre que vous vous permettez de parler d’un domaine que vous ne connaissez pas… Vous croyez détenir la vérité ?
      Vous avez le droit d’avoir une opinion mais ne détournez pas les faits pour satisfaire vos théories fumeuses !
      1) Il n’y a pas à prouver ou pas que le blé est GM ou pas. Encore une fois, il n’y a pas de blés GM sur le marché (cela risque d’arriver cependant notamment aux USA dans les prochaines années).

      2) Donnez des preuves que le gluten est mauvais pour tout le monde ! qu’est ce que c’est que cet a priori ? Vous savez mieux que tout le monde ? comment savez vous qu’il est indigeste pour tout le monde ? Nous possédons un équipement enzymatique dont de nombreuses protéases qui nous permettent de digérer les protéines. Or le gluten, c’est essentiellement des protéines.

      3) Nourrir tous les humains … oui, il faut quand même essayer. Le blé fait partie des céréales constituant l’alimentation de base de nombreuses populations dans le monde. Le riz, c’est plutôt l’Asie, le Maïs, les Amériques ! Et ces trois céréales sont plutôt équivalentes sur le plan nutritionnel. Toutes les trois sont riches en amidon, contiennent assez peu de protéines (de l’ordre de 10 à 13% quand même). On est capable de montrer qu’il existe beaucoup de protéines semblables entre ces différentes espèces de céréales. Il est vrai cependant que les protéines du riz et du maïs forment très peu de gluten et que ces céréales sont conseillées pour les intolérants au gluten. Grâce à l’augmentation régulière des rendements, on produit environ 1kg/jour de céréales par habitant. C’était vrai en 1985 pour 5 milliards d’habitants, c’est toujours vrai aujourd’hui avec 7,3 milliards d’habitants. Il faudra encore améliorer pour arriver à nourrir 9 milliards d’habitants en 2050.

      4) Le blé n’a pas été sélectionné au cours des siècles et plus récemment pour des raisons de rentabilité (même si cela avait été le cas, ce ne serait pas pour autant qu’il en serait devenu « mauvais »). Les principaux critères de sélection ont été une meilleure adaptation à l’environnement et pour leur conférer des résistances à des ravageurs multiples (virus, bactéries, champignons, insectes…) puis ont été introduits, plus récemment, des critères de qualité technologique quand on a commencé à comprendre ce qui faisait la qualité d’un pain. Savez-vous qu’il n’est pas possible de faire de pain avec toutes les variétés. En fonction des propriétés technologiques de chaque variété, on les destine à telle ou telle utilisation (biscuits, pâtisserie, pain, biscottes, pains spéciaux etc…). certaines variétés sont même impanifiables et utilisées alors soit en mélange soit pour l’alimentation animale.

      5) Vous argumentez sur une fausse information. Le gluten est obtenu par lixiviation d’un pâton de farine sous un mince filet d’eau. Il est essentiellement constitué par les protéines de réserve de l’albumen du grain. Selon les liaisons qui vont s’établir entre les protéines, on aura une quantité de gluten (W pour les spécialistes) plus ou moins importante et sa qualité est appréciable en terme de force par des tests technologiques appropriés ! ). Mais globalement, on peut dire que la teneur en protéines est très voisine d’une variété à l’autre et les protéines sont pour la plupart identiques ou, en tous cas, très voisines biochimiquement. Une personne intolérante au gluten sera malade quelle que soit la teneur en gluten.
      Les différences se situent vraisemblablement dans la nature des protéines, qui diffèrent malgré tout d’une variété à l’autre, mais alors qu’on a essayé de faire des variétés de blé contenant très peu d’une classe de protéines suspectées d’être impliquées dans cette maladie… les progrès n’ont pas été concluants.

      6) Je rappelle que les personnes réellement atteintes de la maladie coeliaque ont une prédisposition génétique (deux gènes spécifiques du système HLA sont présents).

      7) Je rappelle qu’il n’y a qu’un faible pourcentage (1%) de la population qui ont une intolérance au gluten.

      8) La manipulation, je me demande réellement de quel côté elle est ! les réactions violentes … on se demande de quel côté elles sont !!!
      C’est tout de même récent toutes ces théories du « sans gluten », « sans viande », « sans lait –de vache- et produits laitiers » allant pour certains jusqu’au « vegan » (végétalien). Dans ce dernier cas, c’est une erreur fondamentale ! L’homme a besoin de produits animaux pour l’apport notamment de vitamines que n’apporte pas une alimentation limitée aux seuls végétaux. Des parents ont été condamné pour avoir maltraité leurs enfants (jusqu’au décès dans certains cas) du à ce type d’alimentation.
      Une alimentation sans gluten est malgré tout complexe et conduit à se priver de beaucoup de produits excellents. C’est dommage et surtout difficile pour les personnes qui ne sont pas intolérantes (comme d’autres ayant une allergie avec tel ou tel produit). Pour les autres, après s’être assuré qu’elles ne sont pas de vraies intolérantes au gluten qu’elles aillent rechercher l’origine de leurs troubles digestifs vers d’autres causes.
      L’existence de ces groupes est tout de même curieuse mais surtout que cherchent elles ? à vouloir interdire des catégories d’aliments qui avant qu’elles n’existent n’avaient jamais posé de problème !
      En plus, ces groupes sont d’une intolérance incroyable et voudraient imposer à tous leurs théories non assises sur des faits scientifiques.

    • depuis la nuit des temps ? non, pas vraiment ! l’homme exoste depuis plus de 7 millions d’année et la culture des céréales et l’élevage, depuis seulement environ 10 000 ans ; à l’échelle planétaire, ce n’est pas beaucoup

    • A gattaca le 28 18h44

      Je vous invite à lire l’enquête Campbell qui est l’étude sur la nutrition et la santé la plus complète à ce jour. Vous avez aussi un DVD « La santé dans l’assiette » pour ceux qui ne veulent pas lire le gros pavé.
      Pour le gluten, je vous conseille d’écouter l’argumentaire du Professeur Henri Joyeux (parmi d’autres) qui s’y connait sûrement mieux que vous en nutrition.
      Et puis comme je vous le disais, le mieux c’est d’essayer de supprimer l’aliment mis en cause et de voir si les problèmes disparaissent. Tout le reste n’est que bla bla de la part de personnes qui n’ont jamais pratiqué et vérifié concrètement. Moi je l’ai fait et à ce titre je suis plus apte à juger que les théoriciens qui n’ont même pas effectué les recherches eux-mêmes, qui ont simplement choisi de suivre un tel ou un tel parce que cela les conforte dans leurs habitudes. Compte tenu du nombre important de personnes souffrant de divers troubles, on ne peut pas dire que tout va bien dans nos choix alimentaires… Remettre sa façon de vivre en question et changer d’alimentation est une démarche qui n’est pas donnée à tout le monde. Et pourtant les gains obtenus en termes d’énergie, de santé physique mais aussi psychologique… en valent vraiment le coup.
      Les essais, l’expérience, la vérification, il n’y a que ça de vrai…

    • @ Cracotte 29/06 11h22

      vous faites référence au dr Joyeux. Je vais sans doute vous choquer en vous apprenant qu’il est très controversé dans le milieu de la nutrition.
      Le Dr Joyeux a certainement été un excellent praticien, cancérologue, mais sa formation de base n’est pas la nutrition.
      En association maintenant avec la lettre « Santé nature innovation » de JM Dupuis, cela ne les empêche pas de publier des approximations voire des erreurs sur le gluten notamment mais sur d’autres choses aussi. En prenant quelques faits ici où là bien réels, des montages argumentaires sont réalisés qui bluffent n’importe quel citoyen soucieux de sa santé et souhaitant mieux s’alimenter.
      Il semblerait que l’association santé nature innovation soit classée en Belgique parmi les charlatans et surveillée comme telle.
      Mon conseil serait, là aussi, de prendre du recul et ne pas gober tout cru tous ceux qui se sont engouffrés dans le domaine de la nutrition si porteur économiquement en ce moment !
      Par contre, je suis d’accord avec vous, que chacun trouve SA meilleure façon de manger ! ce n’est ni facile, ni évident !

  12. Même pour ceux qui ne sont pas intolérants, le gluten est mauvais pour tout le monde, c’est un fait avéré.
    Il y a tellement d’alternatives pour remplacer le blé qu’il faut le faire exprès pour avoir des carences. L’alimentation sans gluten est davantage diversifiée car on utilise de nombreux produits que l’on ne connaissait pas avant. Il existe des pâtes avec d’autres céréales comme le riz, le sarrasin, le quinoa, le maïs mais aussi avec des légumineuses comme les lentilles, les pois chiches… On peut aussi manger à la place des pâtes, du millet, du quinoa, du riz, du fonio… On peut remplacer la semoule/couscous par de la semoule de maïs, elle est très bonne. On peut faire ses gâteaux, ses crêpes, sa béchamel… avec de la farine de riz, de châtaigne, de sarrasin… Il existe du pain sans gluten et des sortes de cracottes comme le pain des fleurs à la châtaigne, au quinoa, à la coco, aux céréales (sans gluten) etc. etc.
    Arrêter le gluten est très facile quand on ne doit pas traquer la moindre trace et de plus, on découvre tout un tas de produits délicieux et excellents pour la santé.
    Après, bien sûr on ne peut plus acheter les produits industriels comme les pizzas, les plats préparés genres lasagnes, les gâteaux et autres biscuits etc. etc. mais c’est un plus pour notre santé.

    • le sarrasin, bien qu’appelé blé noir, n’est pas une céréale mais appartient à la famille des polygonacées.
      Le quinoa n’est pas plus une céréale !

  13. Bonjour,
    J’aimerais connaître les sources/travaux des spécialistes de l’alimentation qui ont élaboré les règles de l’équilibre alimentaire.
    En vous remerciant,
    Cordialement,
    Nin

  14. Je cite : « 35,4 % des hommes et 65,9 % des femmes ne consomment pas assez de féculents par rapport à l’équilibre alimentaire prôné par les spécialistes. »
    D’abord, qui sont ces « spécialistes » ? Ensuite, cette nouvelle, personnellement, me réjouis ! Réduire sa consommation de féculents, d’autant plus ceux à gluten, me semble une très bonne chose.

    De plus, on brasse beaucoup d’air autour des carences qui apparaissent lorsqu’on réduit sa consommation de blés. Mais c’est exagéré, car l’organisme assimile mal les minéraux contenus dans les blés, d’autant plus les blés complets (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_phytique), sauf dans le cas du pain au levain naturel (assez rare de nos jours).

    Enfin, d’après l’article, avec un régime sans gluten, « il y a également un risque réel de fatigue et de fragilisation au niveau du tube digestif ». Mais au contraire ! C’est le gluten qui fragilise le tube digestif et qui apporte fatigue et qui semble lié à de nombreuses pathologies chroniques, pas son arrêt !

  15. Les régimes sans gluten ne sont pas des régimes « à la mode » comme les médias essayent de nous le faire comprendre… Il y a un réel problème avec le gluten ! On arrête pas le gluten pour rien ou par effet de mode !
    Personnellement, je n’en mangerai plus jamais, ça me donne de l’acné et ça me fatigue. De même pour les produits laitiers qui me donnaient un acné kystique !

    Et les produits sans gluten industriels sont évidement mauvais pour la santé dans la mesure où ils sont bourrés de sucres et d’ingrédients douteux, transformés.

  16. Dommage que la seule source de cet article soit le PNNS et Serge Hercberg, dont on connait bien les conflits d’intérêts avec plusieurs grosses industries de l’agro alimentaire. Le gluten abîme le métabolisme de tous, les intolérants et les autres, moins en consommer ne peut être qu’ bénéfique. Sarrasin, quinoa, riz, amarante, millet, pomme de terre et toutes les légumineuses, le choix est extrêmement varié, aucun risque de carence, vraiment.

    • @cat
      Ce n’est pas parce que Serge Hecberg a des contacts avec les industries agro-alimentaires (IAA) qu’il a nécessairement des conflits d’intérêts. Faites attention, vous pourriez être attaqué pour diffamation !
      A l’inverse, on peut être sûr que si Monsieur Hecberg n’avait pas de contact avec les IAA, cela en ferait un non spécialiste et vous seriez le premier à lui reprocher.
      Ne vaut il pas mieux avoir à faire à des spécialistes qui connaissent bien le domaine dont ils sont experts ???

      PNNS cela signifie : Plan national nutrition santé !
      Je doute qu’au niveau national, le responsable du PNNS puisse se permettre de dire des conneries !

      Que le gluten abîme les intestins des personnes atteintes de la maladie coeliaque, c’est sûr !
      Pour les autres, on aimerait vous voir présenter des preuves de ce que vous avancez !
      Par ailleurs personne ne vous empêche de manger des produits sans gluten tels que ceux que vous citez mais réfléchissez au fait que si tout le monde faisait comme vous, il n’y en aurait pas pour tout le monde… notamment sarrasin, quinoa, amarante, millet sont des cultures tout à fait secondaires par rapport aux principales céréales : riz, maïs, blé qui constituent, selon les continents, la base de l’alimentation.

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