Repenser l’économie avec le cradle-to-cradle

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 24 May 2014, à 10 h 40 min
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Tarkett, une entreprise française C2C

L’entreprise Tarkett est devenue en 2011 le premier fabricant français cradle-to-cradle. Spécialiste des revêtements de sol et surfaces sportives, Tarkett a reçu en 2012 la certification argent pour ses gammes de parquets contrecollés.

parquet

Ainsi, les parquets sont garantis entièrement recyclables ou compostables. Chaque composant du produit est clairement identifié, comme l’exige la certification.

En phase de production, la consommation d’eau et d’énergie est optimisée. Les poussières de sciure émanant des sites de fabrication sont d’ailleurs recyclées en énergie pour faire fonctionner les usines ou revendues à des tiers pour leur production d’énergie.

Les sites de production étant engagés dans un processus d’amélioration continue, un système de purification de l’eau basé sur la biodégradation a été installé.

Enfin, Tarkett s’engage dans son rôle sociétal puisque le Groupe a rejoint, en 2010, le programme Global Compact des Nations Unies. Il s’engage ainsi à respecter ses 10 principes portant sur le respect des droits de l’homme, des normes du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption. L’entreprise a également publié un code d’éthique et a intégré les principes du Global Compact dans ses contrats d’achats.

picto-etoile-paragrapheEn 2012, 6 produits de la marque étaient certifiés C2C. Malheureusement aujourd’hui, Tarkett est la seule entreprise française ayant reçu la certification. Pourtant, de nombreux produits peuvent être certifiés : vêtements et chaussures, automobiles, matériaux de construction, cosmétiques, mobilier, jouets… tous les produits sont concernés, à l’exception de ceux pour lesquels les matériaux toxiques ne sont pas encore substituables (on pense aux ordinateurs par exemple).

conclusions-consoglobeMais la certification coûte cher : puisqu’elle est de 500€ par substance. On arrive donc vite à 10 000 euros pour des produits relativement simples à 100 000 euros pour des produits complexes.

Serait-ce l’une des raisons pour lesquelles le C2C peine à vraiment décoller en France ?

 

Un papier cradle to cradle recyclé en boucle

Une société néerlandaise commerciale du papier de bureau, appelé Van gansewinkel officepaper, qui certifié cradle to cradle par l’institut scientifique cradle to cradle EPEA.

La production de ce papier consomme 72 % d’électricité et 83 % d’eau en moins que pour fabriquer du papier de bureau classique, avec une économie de CO2 de près de 53 %. La fabrication du van gansewinkel office paper n’entraîne l’abattage d’aucun arbre, contrairement à un ballot de papier de bureau standard, qui nécessite 7,5 kg de bois.

papier-cradle-to-cradle

La société collecte le papier de bureau usagé de ses clients pour le déchiqueter et en séparer les matières première avant de le livrer en balles à un fabricant de papier allemand (Steinbeis) qui produit de manière écologique de nouvelles feuilles de papier. Ensuite, les clients sont à nouveau livrés avec ce nouveau papier 100 % recyclé,et qui sera à nouveau récupéré après utilisation. Ainsi se boucle le cycle de vie de ce papier.

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

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