Made in Bangladesh : reportage photo de Jules Toulet
La fièvre du textile et du prêt-à-porter a envahi le Bangladesh, ce pays de 160 millions d’habitants. Depuis quelques années, des ateliers de couture, loin des standards occidentaux, voient le jour. Ici, pas de main d’oeuvre féminine, les machines ne sont loin d’être alignées au centimètre et il y a ni salaire horaire, ni contremaître. Photo reportage de Jules Toulet.

Cet espace de 9 m² est originellement destiné au stockage des produits textiles. Trois ouvriers y vivent désormais, en contrepartie d’un loyer de 1500 takas (environ 15€) par mois. Les tailleurs ne tiennent que quelques années dans ces conditions. Vers l’âge de 40 ans, certains retournent dans leurs villages et créent un atelier de couture, d’autres s’achètent une machine et proposent des retouches minute dans la rue. Leur expérience dans ces buildings est un gage de qualité et leur assure la reconnaissance.
Les repas sont pris à toute heure de la journée et sont assez sommaires. Ils se composent de riz au curry avec un piment vert, ainsi que des légumes tels que des carottes, des courgettes, ou des concombres. Les repas sont livrés dans des boîtes rondes en aluminium moyennant 30 takas (30 centimes d’euros).
Des vendeurs ambulants passent régulièrement dans les ateliers, comme cet homme qui vend des brioches dont les Bangladais sont très friands.
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