Etes-vous adepte du shinrin-yoku ?

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 29 Oct 2012, à 15 h 30 min
Etes-vous adepte du shinrin-yoku ?
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En japonais, shinrin-yoku signifie littéralement « bain de forêt ». Le terme désigne une pratique très répandue au pays du soleil levant, consistant à simplement se balader en forêt, en prêtant attention à tout ce qui nous entoure. Les odeurs, les bruits, le chant des oiseaux… plus qu’une promenade, le shinrin-yoku est une forme de méditation à part entière.

Méditer dans un bain de forêt

Le contact avec la Nature est essentiel pour être en bonne santé. Cela a été démontré à maintes reprises, études scientifiques à l’appui. Récemment, une équipe finlandaise révélait qu’un manque de contact avec un certain groupe de bactéries présentes en nombre en milieu forestier et dans les terres agricoles rendait le système immunitaire moins performant.

Au-delà des bienfaits évidents d’une marche au grand air sur la santé physique (pas de bruit, peu de pollution…), le fait de se promener en forêt amènerait peu à peu à une sensation de bien-être total.

Ainsi au Japon, on s’intéresse à ce lien particulier qui se tisse entre Homme et Nature en pleine séance de shinrin-yoku. Face à l’engouement des Japonais pour cette pratique, une série d’études a été menée, afin d’en mesurer les réels bienfaits.

Outre la qualité de l’air et le relatif silence, on s’est aperçu que la prévalence du vert et du bleu avait un effet apaisant sur l’esprit.
Autre conclusion : il se trouve que, d’après les résultats, le fait de marcher 2 heures dans les bois améliore les fonctions immunitaires, réduit le niveau des hormones du stress et diminue la pression artérielle comparé à la même balade, en plein centre de Tokyo.

Enfin, le shinrin-yoku s’avère un excellent moyen de déconnecter complètement. Le fait de se balader en pleine forêt en restant attentif à cet environnement très particulier permet à l’esprit de s’évader. En effet, les arbres, le chant des oiseaux ou une lumière caractéristique attire l’attention sans toutefois l’accaparer. La marche en forêt conduit alors à un état méditatif.

En France, nous avons la chance d’avoir accès à de magnifiques forêts qui s’étendent sur 161.000 km². Selon l’ONF (Office National des Forêts), 75 % des Français vivent à moins de 30 minutes d’une forêt ! Alors, profitons-en pour tester cette pratique zen !

Source : the Globe and Mail

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

5 commentaires Donnez votre avis
  1. moi je vis à la campagne et fais mon bois pour l’hiver et quand je fais la pause, je jouis du spectacle que m’offre la nature. j’ai un travail de bureau et de me retrouver en forêt me procure un bien être difficilement définissable.
    même lorsque je me ballade en quad c’est agréable et au diable ceux qui pense que nous démolissons la forêt car sans les petits engins motorisés des particuliers qui font leur bois, il n’y aurait plus beaucoup de chemin de randonnée accessibles aux piétons !!! la nature reprend incroyablement vite ses droits et c’est pas les PSEUDO ECOLO urbains qui arpentent les chemins une fois par mois qui inverserait le processus !
    la forêt est à tous ceux qui la respectent !!!

    • j’ignorais que le quad était une façon respectueuse d’aller en forêt. Vous m’auriez parlé d’y aller à cheval ou en groupe de randonneurs!

  2. Les anciens adoraient le jeu des analogies… par exemple rapprocher la forme d’un feuillu avec le développement du tronc, des branches, des « branchioles » comme de bronchioles, avec l’arborescence des poumons…
    Alors bien sûr, respirer dans une forêt par temps sec et lumineux, c’est gorger ses poumons de bonne énergie ! Marcher fait circuler partout dans le corps cette énergie vitale.Demeurer attentif à la vie autour de soi, c’est se relier à cette vie, être plus vivant encore. Se nourrir des images de forces stables de la nature que sont les arbres s’est se renforcer et s’enraciner au centre du monde en soi-même.
    Qi Gong, Marche, méditation, sourire, respirer…
    http//qi.gong.poitiers.esc.voila.net/stagesresidentiels/index.html

  3. Je préfère le foisonnement calme de la forêt, à l’agitation constante des villes. La sur-sollicitation électrique des sens me colle un stress dont je ne me débarrasse qu’en pleine nature, ou encore mieux : quand je médite et que je pratique le Qi gong en pleine nature.
    Bien sûr c’est une forme de méditation : Respirer. Marcher. Marcher et être conscient de sa respiration, être conscient de ses propres mouvements, des mouvements de vie autour de soi… Des mouvements d’abord cachés qui se donnent à sentir petit à petit ou immédiatement, dans une sorte de conscience élargie. C’est purement de la médiation active !
    La beauté naturelle des forêts inspire l’élan de méditation. Les arbres comme les hommes étirent leur « colonne vertébrales » entre terre et ciel, comme une fraternité de stature. l’homme circule sur cette terre comme l’eau et le vent et c’est une fraternité de mouvement. Notre chair même est faite de cette « terre »-là et notre esprit ne devrait s’éloigner des forêts que pour se remplir de lumière plutôt que de matières sonnantes et trébuchantes… Parce que voilà : trébuchante, l’humanité !
    Moi, je marche et je pratique le Qi Gong… dans la forêt.

  4. Je préfère le foisonnement calme de la forêt, à l’agitation constante des villes. La sur-sollicitation électrique des sens me colle un stress dont je ne me débarrasse qu’en pleine nature, ou encore mieux : quand je médite et que je pratique le Qi gong en pleine nature.
    Bien sûr c’est une forme de méditation : Respirer. Marcher. Marcher et être conscient de sa respiration, être conscient de ses propres mouvements, des mouvements de vie autour de soi… Des mouvements d’abord cachés qui se donnent à sentir petit à petit ou immédiatement, dans une sorte de conscience élargie. C’est purement de la médiation active !
    La beauté naturelle des forêts inspire l’élan de méditation. Les arbres comme les hommes étirent leur « colonne vertébrales » entre terre et ciel, comme une fraternité de stature. l’homme circule sur cette terre comme l’eau et le vent et c’est une fraternité de mouvement. Notre chair même est faite de cette « terre »-là et notre esprit ne devrait s’éloigner des forêts que pour se remplir de lumière plutôt que de matières sonnantes et trébuchantes… Parce que voilà : trébuchante, l’humanité !
    Moi, je marche et je pratique le Qi Gong :
    http://qi.gong.poitiers.esc.voila.net/stagesresidentiels/index.html

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