Ces produits ultra-transformés qui augmentent le risque de cancer

Une nouvelle étude, dans le cadre de la recherche sur le cancer, vient mettre encore plus les aliments ultra-transformés sur le banc des accusés. En cause : les émulsifiants qu’ils contiennent.

Rédigé par Paul Malo, le 15 Feb 2024, à 9 h 42 min
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Ils sont partout autour de nous, dans la multitude d’aliments ultra-transformés que nous achetons et consommons au quotidien, et sont un réel facteur de risque de cancer.

Un vrai risque accru de cancer

Une toute nouvelle étude, publiée le 13 février dernier dans la revue PLOS Medicine(1) par des chercheurs de l’inserm, montre que les émulsifiants qu’ils contiennent augmentent les risques de cancer. Comme le rappellent ces chercheurs, en Europe et Amérique du Nord, « 30 à 60 % de l’apport énergétique alimentaire des adultes provient d’aliments ultra-transformés ».

Selon eux, le « risque accru » de cancers, en particulier du sein et de la prostate, est réel. Cette étude inédite se fonde sur « les données de santé de 92.000 adultes participant à l’étude de cohorte française NutriNet-Santé, en évaluant spécifiquement leur consommation de ce type d’additifs alimentaires ». Une enquête au long cours menée de 2009 à 2021.

Deux ennemis : les additifs E471 et E407

Sur 2.604 cas de cancers diagnostiqués, les patients ayant plus consommé l’additif E471 (monoglycérides et diglycérides d’acides gras), présent tant dans les biscottes que dans les chips ou les pains au chocolat Pasquier, présentaient 15 % de risque en plus que les autres de développer un cancer. L’augmentation du risque passait à 24 % pour les cancers du sein, et même, 46 % pour les cancers de la prostate. De même, les femmes « aux apports plus élevés en carraghénanes (E407 et E407a) » présentaient quant à elles 32 % de plus de risque de développer des cancers du sein.

Voir la liste des produits concernés

Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire nationale),« un additif n’est autorisé en alimentation humaine que s’il ne fait pas courir de risque au consommateur aux doses utilisées ». Cette étude apporte justement, expliquent ses auteurs, « de nouvelles connaissances clés au débat sur la réévaluation de la réglementation relative à l’utilisation des additifs dans l’industrie alimentaire, afin de mieux protéger les consommateurs ».

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