Manger Bio : bien plus qu’une mode

Rédigé par Consoglobe, le 2 Feb 2008, à 18 h 22 min

Ce sont les sondages, qui au fil des années, le confirment : l’agriculture et la consommation de produits alimentaires biologiques ont le vent en poupe.

  • Selon le baromètre 2007 de l’Agence Bio, en 2007 comme en 2006, 4 Français sur 10 – 42 % exactement – ont consommé un produit bio au moins une fois par mois.
  • Selon ce sondage du CSA, 2 Français sur 3 déclarent qu’ils privilégient l’achat de produits respectueux de l’environnement ou des principes du développement durable.

    La boutique alimentation

    Au total le marché du Bio croît de 10 % chaque année depuis 1990, soit bien plus vite que le marché de l’alimentaire en général et le Bio s’impose de plus en plus comme l’alimentation de référence. Cela prouve notamment que les débats qui agitaient encore la réflexion sur l’agriculture biologique ont tendance à se tasser. La question portant sur le fait de savoir si le bio est meilleur ou non que le non bio ?

    Nous avons consacré plusieurs articles à ce sujet ( Le Bio, dangereux ou bon pour la santé ? ) et la conclusion est la suivante : déterminer si le bio est meilleur ou pas est très complexe. Il semble clair qu’acheter bio est un choix environnemental, voire éthique ou politique. Acheter des aliments BIO, et des produits bio en général, permet de ne pas s’exposer aux multiples effets toxiques des milliers de produits chimiques ou non naturels (aluminium, zinc, …) que contiennent les produits modernes industriels ou de synthèse.

    En revanche, il ne faut pas justifier un choix du BIO par des arguments nutritionnels ou sanitaires. En effet, on ne peut prouver que le bio est plus sain que le non bio – et d’ailleurs, on ne peut pas dire le contraire non plus. 

  • Le bio est parfois contesté car il entraîne des rendements qui sont inférieurs à l’agriculture non bio ; ce qui fait douter certains de sa capacité à nourrir la planète dans un contexte de croissance démographique (9 milliards de terriens prévus en 2050).

    Points de repères sur l’agriculture biologique

    En 2006, elle représentait 31 millions d’hectares dans 120 pays et constituait un marché de 40 milliards de dollars.

    L’explosion de la consommation de produits biologiques se confirme avec un marché français estimé à 1,6 milliard d’euros en croissance de 10 % par an depuis 1990.

    • Plus de huit femmes sur dix ont une image positive des produits biologiques , tandis qu’ une femme sur deux en consomme régulièrement selon une enquête CSA/Agence Bio.
    • 3 Français sur 10 consomment des produits bio au moins une fois par mois, 7 % en consomment tous les jours.
    • En 2005, 47 % des Français ont acheté au moins une fois par mois un produit portant le logo AB (Baromètre officiel de l’Agence Bio)

    Voir les chiffres sur les Français et l’environnement .

    La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), dans son rapport "Agriculture biologique et sécurité alimentaire", a publié un véritable plaidoyer pour cette forme d’agriculture. Ce rapport conforte les analyses de plus en plus nombreuses qui soulignent que l’agriculture biologique, sans engrais ni pesticide, a un potentiel suffisant pour satisfaire la demande alimentaire mondiale malgré la pression qui s’exerce sur les milieux naturels. C’est aussi le cas de l’agriculture conventionnelle d’aujourd’hui, sauf que son impact sur l’environnement est plus grand et donc plus néfaste.
     

    La DGCCRF a fait une étude sur nos fruits et légumes en 2005 qui a montré à quel point nos produits frais souffrent de la pollution ambiante.

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    1 commentaire Donnez votre avis
    1. le bio est un SOIN pour beaucoup !!!

      scientifique de formation, et ayant grandi comme tous dans le conditionnement mental, je pensais que le bio n’était qu’une alternative commerciale.
      J’ai eu la chance de développer une maladie grave, la chance, parce que j’ai guéri, grâce au bio, d’une maladie qu’on dit encore incurable.
      Les médecins, qui continuent de me suivre (mais plus pour longtemps d’après eux), émergent avec toute la lenteur que le déconditionnement mental suppose.

      En tant que scientifique, je réalise donc des tests alimentaires sur moi.
      Quel aliment je peux consommer? Lequel dois-je arrêter?
      Si vous souhaitez aussi expérimenter, ne changez qu’un aliment à la fois, et répétez l’expérience pour être sûr que l’aliment est sans danger pour votre corps.

      Prenez votre corps en main, avec VOTRE esprit, plutôt qu’avec les « il faut, il faut pas, c’est bien, c’est pas bien… »
      Surprises GARANTIES
      belles journées

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