Viande, agriculture : les livres qui accusent

Rédigé par Jean-Marie, le 1 Mar 2011, à 18 h 51 min
Viande, agriculture : les livres qui accusent
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En ce début d’année, difficile d’éviter la publicité autour d’une livraison d’essais pessimistes : des livres traitant de grandes questions alimentaires de notre époque. Le Livre noir de l’agriculture d’Isabelle Saporta dresse un tableau angoissant de l’agriculture française. Bidoche de Franck Nicolino se penche sur « l’industrie de la viande qui menace le monde » et «Faut-il manger les animaux  ?» de Jonathan Foer vous donne envie de faire un don à une secte végétarienne.

Une vision noire mais hélas réaliste des absurdités  agro-industrielles de notre temps. Saignant  !

Le livre noir de l’agriculture française

livre-noir-agricultureMédiatisée pendant le Salon de l’agriculture 2011, la photographie de l’agriculture française réalisée par I. Saporta en a mis plus d’un en colère.

Laboratoires pharmaceutiques, exploitants et coopératives géantes, industriels, …  ils se tous démenés depuis l’après-guerre pour nourrir la France et en faire un géant agricole. Pourtant, aujourd’hui la course au volume et au productivisme ressemble bien à un système absurde. Prenons 6 exemples des dérives dénoncées par I. Saporta dans son essai de 246 pages.

production-mondiale-viande

6 points noirs de l’agriculture française

L’horreur de l’élevage des porcs

elevage-porcsVisiter des élevages des cochons est aujourd’hui l’une des expériences les plus traumatisantes qui soient. Les éleveurs s’arrangent pour que tous les porcelets naissent pile le même jour et donc leurs mères sont piquées aux oestrogènes et l’ocytocine pour synchroniser gestation et mise bat.

Comme on s’est arrangé pour que les truies n’aient plus 10 porcelets comme le prévoit la nature mais 17 ou 18, on bricole génétiquement des truies avec le nombre adéquat de tétines. Comme ces mamans cochons ne bougent pas de leur case, qu’elles dorment au-dessus de leurs déjections (le lisier) et que, bref, leur santé est fragile en ce milieu ultra confiné, on les bourre d’anti-inflammatoires et d’antibiotiques pour que nos petits porcelets ne tombent pas malades. Miam miam.

Le pot belge ou la mixture pour grandir

porc-pot-belgeOn ne produit plus de luzerne et encore moins de bonne herbe pour nourrir nos animaux d’élevage.

Non, quelques années après « la vache folle », on leur donne du « pot belge ».

Ce fameux mélange protéique et énergétique est composé de soja, de maïs, des plantes gourmandes en eau et souvent importées. On le sait, pour produire un kilo de viande, il faut au moins 4 kilos de végétal.

Viande : la côte de boeuf ça coûte cher

  • 1 kg = 4,74 équivalents carbone = 79 km en voiture.
  • Le boeuf émet du méthane, puissant gaz à effet de serre et, comme tous les ruminants, consomme souvent des plantes cultivées pour sa consommation : 10kg de fourrage pour obtenir 1 kg de viande de boeuf.
  • Entre 1970 et 2009 la consommation de viande est passée de 25 kg par personne et par an à 38 kg. Or il faut  :
  • 4 calories végétales pour produire 1 calorie animale de porc ou de poulet,
  • 11 calories végétales pour 1 de boeuf ou de mouton.

Le bilan écologique des usines à viande est sans appel. (1)

usine a viande

Selon la FAO, l’élevage industriel est la cause n°1 de l’émission de gaz à effet de serre (devant le transport ou l’industrie) et il est aussi responsable de 55 % de l’érosion de sols.
La Vérité sur la viande est l’appel de 23 experts internationaux pour dénoncer l’impact de l’élevage industriel sur le réchauffement climatique et les conséquences sur  l’environnement.

L’azote et le blé

le bléPour mieux vendre leur blé, les céréaliers modernes ont tendance à avoir la main lourde sur les produits phytosanitaires et sur l’azote. Pourquoi ?

Parce qu’on détermine la qualité d’un blé en fonction de sa richesse en protéines ; c’est pourquoi un agriculteur a tendance à déverser plus d’azote sur les plants de blé. Mais voilà, si le plant de blé, dopé à l’azote est trop riche, il est trop lourd, tombe par terre et se gâche. Rappelons que l’azote est une menace majeure pour les cours d’eau (cf. les algues vertes, …).

Plutôt que de mettre moins d’azote, on a trouvé mieux : on a inventé des produits raccourcisseurs – en fait des hormones. Les plants de blé dopés à l’azote auront des tiges plus courtes qui ne plieront pas sous le poids de leurs lourds grains de blé.

sol-viande
Miraculeux non ?

La tomate dopée

tomatePour livrer un consommateur urbain qui adore les tomates,  y compris au coeur de l’hiver, les agriculteurs bretons ont eu l’idée de les faire pousser hors saison – avec de l’azote bien sûr pour compenser le manque de soleil et de chaleur. Mais voilà, quand elle pousse en hiver, la tomate est accompagnée par des champignons qui profitent de l’humidité ambiante.  Il faut donc éliminer les champignons avec d’autres produits, des fongicides.

Il faudrait aussi se demander s’il est important ou pas que les tomates d’hiver aient moins de goût et de qualité nutritionnelle…  Rassurons nous, on travaille déjà sur une tomate d’hiver qui sera artificiellement enrichie. Ouf !

La pomme de terre et les herbicides

pomme de terreLa pomme de terre est un aliment majeur et qui se produit à la tonne.  Et donc toute amélioration des conditions d' »exploitation » est bonne à prendre.

Par exemple, pour rentabiliser le ramassage des pommes de terre, il vaut mieux les ramasser toutes en même temps. Mais alors les mauvaises herbes gênent. Les herbicides sont là pour ça.

Et puis, le consommateur veut de belles pommes de terre bien lavées, brillantes et bien calibrées. Autrement dit, on a besoin de pommes de terre qu’il faut nettoyer et défaner chimiquement.  C’est absurde, car une pomme de terre bien terreuse se conserve mieux ; une pomme de terre non traitée chimiquement est au moins aussi bonne. C’est ainsi qu’évolue l’industrie de la « patate ». (Planetoscope sur la production de pommes de terre)

Mais ce sont en fait, tous les fruits et légumes qui sont pollués par les pesticides et les insecticides. (Quels sont les plus pollués ?)

Le maïs fou assoiffe campagnes et budgets

En France, le maïs est la deuxième production  végétale derrière le blé : avec 16 millions de tonnes, notre pays est non seulement le 1er exportateur mais aussi le premier importateur de maïs en Europe.  En 1939, le maïs, très gourmand en eau était cultivé sur 300 000 hectares. Depuis, l’Inra a mis à disposition des paysans un maïs hybride tout terrain qui se retrouve partout en France sur 16 millions d’ha. Y compris dans les zones où les ressources en eau sont trop limitées.

maisPlutôt que de faire pousser une céréale moins gourmande, on préfère subventionner le maïs via des aides à l’irrigation. Comme le souligne I. Saporta  :

« On verse de l’argent pour irriguer, ce qui entraîne des restrictions d’eau, puis on paie pour aider les agriculteurs durant la sécheresse. » Pourquoi faire simple ?

Mieux, le maïs, ainsi devenu très rentable, est une source de pollution puisqu’on lui déverse un joyeux cocktail d’herbicides (2) : acétochlore, métolachlore, alachlore (interdit), atrazine (interdit), diméthénamide, …

*

(1) Selon la FAO, rès de 70 % des terres arables sont consacrées à l’élevage, qui engloutit également environ 9 % des ressources en eau douce consommées chaque année. L’élevage favorise également la déforestation, du fait du manque de pâturages et du besoin de cultures fourragères pour nourrir les bêtes. EnAmérique du Sud, 70 % des terres autrefois boisées sont aujourd’hui consacrées à l’élevage.

(2) Selon le rapport de la cellule d’orientation régionale pour la protection des eaux contre les pesticides en Bretagne

La suite p.2 : Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde

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25 commentaires Donnez votre avis
  1. VIANDE BIO QUI PROVIENT AUSSI D’ELEVAGE SINDUSTRIELS !!
    VIANDE PAYSANNE OUI!!!

    • Tout à fait d’accord avec vous :-). Vive les petits producteurs, surtout que l’élevage bio est indispensable à l’agriculture bio, pour fertiliser naturellement le sol…

  2. bonjour
    un peu d’optimisme dans ce tableau (que j’approuve complètement, sauf qq réserves sur F Nicolino qui est très polémique et tombe souvent dans le scoop à tout prix)
    Le CEDAPA Centre d’études pour une agriculture autonome, a été créé par André Pochon (éleveur) à Plérin en Bretagne vers 1980 et développe une approche vraiment durable et intelligente. Il faut lire « La prairie temporaire de trèfle blanc » et « le champ des posibles ». Les bio dans leur ensemble font du très bon travail avec l’Itab et les groupements départementaux et régionaux. La Confédération Paysanne est le seul syndicat agricole qui a inscrit la transition vers le bio dans ses programmes, alors que la FNSEA et la Coordination Rurale en sont toujours au conventionnel/raisonné et se cramponnent aux subventions. Je consomme moins de 20kg de viande et 15kg de fromages par an, de préférence bio et si possible d’élevages que je connais, en circuit court et jamais en grande surface. Mon budget alimentation (y compris du bon vin bio) est inférieur au budget de viande seule d’un ami

    • Vous avez tout à fait raisons, l’amalgame élevage bio et industriel est aussi faussé que plantes bio versus OGM…

  3. Il y a peut-être bien un bon complément de solution à cette problématique: Pourquoi tant encourager les naissances, donc une croissance exponentielle du nombre d’humains sur la planète? A cause d’une telle démographie galopante, uniquement pour obtenir facilement de la croissance à bon compte et à court terme; une croissance qui fabrique des chomeurs, des exploités, des enfants travailleurs-esclaves, de la misère. Et toutes les religions sans distinctions qui favorisent tous ces comportements aveugles générateurs à court et long terme des conflits … et des cimetières, voire de simples charniers. Il faut prendre en compte que ces orientations finalement criminelles sont dirigées très majoritairement par des tas d’individus de sexe masculin « dit fort », et les preuves sont légion. Dans les religions chrétiennes, on constate que, dès le départ, les dés sont pipés : Dieu est LE PERE, il a UN FILS qui se choisit 12 apotres, tous masculins, bien sûr. Certes, le Christ est né d’une mère (comment faire autrement?).Depuis,sauf accident de parcours, tous les papes sont des hommes, de même que tous les cardinaux, et la suite. Les femmes, silence dans les rangs, sauf pour les petits jobs subalternes pour lesquels le genre masculin ne se bouscule plus. Alors, évidemment, pour décider de l’avenir de l’humanité, pas question de se préoccuper de leurs points de vue. ET si peu de religions font (un peu) mieux, et bien d’autres pires, avec leurs guerres de religions : Aimez-vous les uns les autres.

    • Je trouve que votre discours de féministe n’est pas à sa place dans ce forum sur la malbouffe des humains (homme, femme et enfants)

  4. Mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir manger ???? tout est trafiqué, empoisonné à la base !! Comment peut-on tolérer de telles pratiques ? mes grands parents faisaient leur jardin naturellement, les produits n’étaient pas traités et pourtant très jolis , quand on va acheter dans les magasins bio les légumes et les fruits sont complètement « flagada » à moitié pourris et très chers , c’est çà le bio ? C’est désolant , comment allons nous nous en sortir , comment revenir aux plantations et élevages sains ?? C’est une honte ! on ne sait plus quoi manger , l’homme va s’autodétruire , quand il comprendra que l’argent ne se mange pas ce sera trop tard ! En attendant c’est nous qui subissons les conséquences en attrapant toutes sortes de maladies.

  5. oui, mais le bio est encore trop cher, et quand on a des ados qui mangent beaucoup on fait comment ? et puis je pense qu’il faut manger de tout pour être en bonne santé et ne pas se limiter aux fruits légumes légumineuses céréales. Le prix des fruits et légumes fait aussi réfléchir, trop cher, notre porte-monnaie ne suit pas hélas, tout le monde ne peut pas cultiver son jardin, et je regrette de ne pouvoir le faire, mes parents le faisaient et je n’ai jamais retrouvé le bon goût de leurs légumes, sauces tomates, haricots verts et pommes de terre…

    • Bien sûr, comme par hasard, vous ne cultivez pas de jardin. Vous avez bien raison, c’est sale, très fatigant pour vous, mais évidemment pas pour les autres. Les bons légumes coûtent trop cher, surtout pour ceux qui n’achètent pas les graines, ceux pour qui le temps des autres ne compte pas, qui cependant bèchent, sèment, binent, sarclent, buttent, luttent écologiquement contre les prédateurs,qui sément et cultivent les fleurs qui conviennent aux insectes pollinisateurs, et pas seulement celles qui plaisent vos yeux mais dont les abeilles n’ont que faire. Ah bon, ce n’est pas pour ces raisons que ne cultivez pas un jardin : vous manquez de temps, peut-être : j’ai une recette épatante pour en trouver, du temps,beaucoup de temps. Divisez par 10 le temps que vous passez en vacances, devant la télé, dans les stades, les boîtes, les bars, etc…Pour le sport, j’en connais un tout à fait adapté: jardinez donc. Il y a des jardins ouvriers pour celà, et les municipalités n’attendent que votre candidature pour créer les parcelles qui vous manquent.

  6. C EST AU CONSOMATEUR DE CHOISIR CE QU IL VEUT MANGER ET LE PAYER A SON JUSTE PRIX UN CONSEIL SI VOUS NE VOULEZ PAS VOUS TROMPER ET CHOISIR LA BONNE VIANDE ACHETEZ LA DANS LES BARQUETTES NOIRES VOUS NE SEREZ JAMAIS DECU

  7. Ne pas manger autant de viande est une évidence dans nos sociétés industrielles.
    Par contre le végétarisme et plus encore le végétalisme sont une erreur de jugement très courante :
    ne pas oublier que nous ne sommes pas des ruminants : notre tube digestif est très différents de celui de n’importe quel herbirove !!!
    De tous temps, (au moins pour ce que l’on croit en savoir à ce jour), l’homme, depuis la nuit des temps, (environ 5 à 7 millions d’années) était un CHASSEUR-CUEILLEUR, il a donc de tous temps mangé de la viande SAUVAGE ET CRUE avant qu’il ne découvre le feu et sache la cuire…
    NE PAS manger de viende (élevée dans des conditions DIGNES) est une erreur
    TROP MANGER de viande industrielle relève de la même erreur.
    Tout est toujours dans la « bonne » mesure !!!

    • n’importe quoi ! tous ceux qui m’entourent et qui se nourrissent de cadavres sont malades chaque année et tous vieillissent bien mal ! Seul moitié de l’humanité consomme du cadavre régulièrement, faute de moyens financiers et écologiques, le végétal ne poussant pas partout pour élever du bétail. Pour autant, ces peuples ont traversé les siècles sans être plus fragiles que les privilégiés qui ont eu à loisir de choisir parmi ce que la nature leur proposait.
      On peut vivre sans tuer. Nos molaires sont plates, et n’ont rien en commun avec celles d’un carnassier. La longueur de nos intestins non plus. Et les enzymes de notre estomac non plus.
      Prôner la consommation de cadavre relève d’une attitude égoïste et spéciste. Si vous aimez tant que cela la charogne, bouffez donc des humains parmi tous ceux qui parasitent le monde et le détruisent, comme vous savez si bien le faire.
      Et s’il vous reste deux sous de jujotte, demandez vous donc pourquoi de plus en plus d’humains bouffeurs de viande commencent à s’en détourner.

  8. Il ne faut pas croire que le bio est si différent que ca, ce n’est pas parce que la viande est bio que l’animal ne souffre pour autant….cela est très paradoxe lorsqu’on dit « on fait un jour sans viande » en rajoutant de suite derrière « jamais de viande 2 fois par jour » ce n’est pas très logique désolé. Je suis végétarien et ma femme végétalienne depuis plus de onze ans et on vit très bien. Et ce n’est pas seulement le fait de ne pas manger de viande ou de poisson mais tout a un rapport avec l’animal en lui même. Regardez le film « Earthlings » vous allez comprendre de quoi je parle. Je ne sais pas si on peut le trouver en français (je pense que oui) mais le livre « Tiere essen » en vaut le coup aussi.

  9. Dans ma famille on est tous d’accord pour consommer moins de viande : on fait un jour sans viande, jamais de viande 2 fois par jour et quand on mange de la viande, on prend des morceaux moins gros. En revanche, je ne choisis plus que de la viande de très haute qualité, bio quand c’est possible.

  10. Mal bouffe: mauvaise santé pour nous et destruction de la planéte, mais plus d’argent pour les gros industriels . Il faut informer autour de nous pour que la demande soit autre. Il ya depuis peu une petite prise de conscience . Mais comme il ya aussi un appauvrissement,les gens vont vers ce qui est moins cher.

    • Et le moins cher, quel que soit le produit vendu, fini par coûter très cher ! Moi je peux faire une omelette avec 3 oeufs bio pour trois personnes (1 adultes, 2 enfants). Les 6 coutant 5€, je peux vous dire que cette omelette-là on s’en rappelle tellement elle est goûteuse, sans jeu de mots… ! Le coût est pour moi un encouragement à une production de qualité, et j’y tiens !

  11. comment peut-on « chouchouter », en dépensant des fortunes, nos animaux familiers et laisser martyriser les animaux voués à notre consommation ? y-a-t-il possibilité de faire marche arrière grâce à une réglementation pour revenir à l’élevage(pas si vieux que cela) en liberté dans les champs et sans tous ces poisons pour l’homme et l’environnement ??? marcherait-on sur la tête ? Est-il trop tard ? c’est écoeurant mais que doit-on faire contre la course au profit qui ne tient aucun compte des conséquences ??

    • Malheureusement je suis complètement d’accord avec vous. Aujourd’hui seul compte le profit au détriment de notre santé, de la souffrance animale et également des conditions de travail traumatisante pr les gens qui travaillent au sein de ces industries. Il faudrait se fournir uniquement chez les petits paysans qui respectent encore les hommes et les animaux, malheureusement cela a un prix et ça implique de manger moins de viande tout simplement, et il y a le souci que l’animal est tout de même obligé de passer par la case « abattoir » où les conditions de mises à mort sont tout simplement horrifiantes. Lisez aussi comme ils le disent « Faut-il manger les animaux » de Jonathan Safran Foer. Un livre terrifiant mais qui ouvre les yeux. En ce moment en France et en Espagne il y a des manifestations pour que les choses changes, pr que l’argent ne soit plus placée au dessus des êtres humains. ça n’est pas une lutte pr la protection de notre santé ou des animaux, mais c’est une lutte pr + d’humanité et que les choses redeviennent censées dans un monde qui marche sur la tête. Je vous conseille de vous mobiliser vous aussi car c’est en se réunissant qu’on fera changer les choses ! On commence par un petit bout et c’est tout un système qui se verra amélioré. 🙂

  12. Marina a écrit : « J’ai lu BIDOCHE… ça se passe de commentaires ! Vraiment écoeurant ! Quant au LIVRE NOIR DE L’AGRICULTURE, je cherche où me le procurer. Isabelle Saporta a fait une émission sur France3 en deuxième partie de soirée (au cas où trop de monde serait au courant de ce genre de pratique s’ils diffusaient cette émission en première partie de soirée) courant février avec l’appui et le témoignage de plusieurs experts et une autre sur France5 vers 19h00 mais je n’en trouve plus la trace… Vraiment dommage ! En tout cas, j’espère sincèrement que les consciences vont commencer à bouger pour changer tout ça mais je n’y crois pas trop : on se complaît trop dans ce genre de comportement. On s’en fout de laisser une terre polluée à nos enfants, tant qu’on a notre confort !

    • tu trouveras le livre de noir de l’agriculture dans ta bibliothèque municipale c’est un livre très instructif et particulièrement effrayant…bonne lecture

  13. c’est vrai que ça donne a la fois envie de manger moins de viande et de lire ces livres ! c’est un peu horrifiant cette vision de l’agriculture ; mais j’espère que comme les agriculteurs ont « du bon sens paysans », ils vont arriver à rectifier le tir vers une agriculture plus saine… ça dépend aussi de nous les « urbains » et de nos achats

    • Oui exactement, ça dépend de nous. Ce soir je faisais remarquer à mes enfants que sur nos étagères il n’y a que des produits bio. Je vais très rarement au supermarché mais très souvent au marché, en magasin diéthétique et commande sur site internet « ctoutbio ». Je recherche maintenant les oeufs bio qui me rapellent mon enfance, les industriels étant insipides et pas rentables du tout !!!
      Béatrice.

  14. en gros ,seul les riches peuvent se nourir ,sans trop de risque pour leurs sante et celle de la planete.

    • Excellents choix de lectures, qui devraient être étudiées à l’école…

    • entre acheter 10 fois de la m…. dans la semaine à bas prix ou 5 fois de la qualité ? c’est ce qui est préconisé me semble -il, pour la santé humaine et pour la santé de la planete !

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