Tête ou estomac : qui décide de ce qu’on mange ?

Rédigé par Ysabelle Levasseur, le 7 Mar 2015, à 15 h 17 min
Tête ou estomac : qui décide de ce qu’on mange ?
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L’odeur d’un plat qui rappelle celui de notre grand-mère, une grosse déprime, un goûter improvisé, une assiette à finir… et on mange ! La part des facteurs psychologiques dans le contrôle de ce que nous mangeons et dans nos apports alimentaires est bien plus importante qu’on ne l’imagine.

Toutes les raisons qui nous font manger

« Je vais manger quelque chose de sympa pour me remonter le moral » ; « Je ne vais pas le jeter » ; « Je mange plus pour me souvenir de ma grand-mère » ; « Ma collègue a apporté un gâteau » : voilà autant de raisons « psychologiques » qui nous poussent à manger.

L’estomac aurait peu voix au chapitre

La consommation alimentaire n’est donc pas basée uniquement sur la satisfaction des besoins physiologiques de faim ou de soif. C’est ce que révèle un article publié en octobre 2014 dans la revue professionnelle « IFST » (Institute of Food Science & Technology) : manger pour répondre au besoin primaire de faim n’est qu’une infime raison au regard des nombreux autres facteurs « psychologiques » qui entrent en ligne de compte dans nos choix alimentaires où connaissances, savoir, croyances, dimension hédonique (plaisir de manger), émotions et environnement sont autant d’éléments qui vont venir influencer nos décisions.

Les 4 moteurs de l’alimentation psychologique

On mangerait ainsi selon :

1. Nos besoins hédoniques :

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parfums, saveurs, couleurs, odeurs, textures de certains aliments vont faire que certains seront préférés à d’autres car ils nous procurent plus de plaisir et donc nous augmenterons spontanément leur consommation.

 

2. Nos émotions :

elles jouent un rôle déterminant dans l’augmentation des apports alimentaires (tant en portion qu’en fréquence) et souvent pour une préférence vers des aliments moins sains. Cependant chez certains individus.il existe aussi un effet contraire et les émotions peuvent les conduire à manger moins et plus de produits sains.

3. Notre environnement :

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il est intéressant de noter que des normes influencent nos apports alimentaires. Ainsi il nous parait normal de manger un certain nombre de fois par jour et certains aliments à certains repas. Nous mangeons plus au déjeuner que nous ayons pris un petit déjeuner ou pas et ce dernier est moins riche car il est dans les mentalités un repas où l’on ne mange que de petites quantités..

4. Notre savoir et nos connaissances :

la conscience des enjeux positifs d’une alimentation saine impacte sur les quantités avalées de même que certaines croyances éthiques ou religieuses influent sur le contrôle de que nous mangeons. C’est le cas des végétariens par exemple, qui sont capables de restreindre certains apports ainsi que les gens désirant perdre du poids, ce que certains peuvent faire jusqu’à l’extrême.

> Suite : Pourquoi mange-t-on ? Des apports augmentés

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Ysabelle Levasseur a un parcours professionnel atypique. Après un passage dans le marketing et la communication, c’est un « incident » de vie en 2008 qui...

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