Betterave sucrière : la plante à tout faire !

Rédigé par Aurore, le 29 Dec 2011, à 17 h 14 min
Betterave sucrière : la plante à tout faire !
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La betterave est une plante surtout cultivée pour sa racine. On distingue trois sortes de betteraves : la betterave potagère, la betterave fourragère et la betterave ssucrière. Cette dernière est très intéressante car elle permet, entre autres, la production de sucre mais aussi de carburant !

Betterave sucrière : production de sucre

La betterave sucrière peut être considérée comme un légume racine. Si à la surface, on n’aperçoit que des feuilles, la racine, elle, est importante et renferme le fameux sucre (18 grammes de saccharose pour 100 grammes de betterave).

Le cycle de culture de la betterave sucrière dure deux ans. Pour parfaitement se développer, la betterave a besoin d’eau, de lumière, de températures et de sols favorables.

Sucre et betterave

Pour extraire le sucre de la betterave, il faut impérativement travailler la plante rapidement après sa récolte. C’est pourquoi les plantations de betteraves sont généralement implantées à proximité des usines et bâtiments de transformation.

Pour extraire le sucre de la betterave, le travail consiste à éliminer petit à petit les éléments autres de la racine comme l’eau par exemple.

La betterave, c’est quoi ?

Dans 100 grammes de betterave sucrière on retrouve :

– 75 % d’eau
– de 15 à 18 % de sucre ou saccharose
– 4 à 5 % de pulpe
– 2 à 3 % d’éléments non sucrés

En France, les cultures de betteraves sont généralement situées dans le Nord et Nord-Est du pays, comme en Seine Maritime, dans le Calvados, dans la Somme, le Nord-Pas-de-Calais ou encore l’Aisne.

La période de grande production de sucre dans les sucreries commence souvent en septembre par une tradition immuable : l’allumage d’un four à chaux qui servira à extraire le sucre. Après un long processus de production, la betterave donne le sucre, utilisé dans l’industrie alimentaire et dans les foyers. L’autre source classique de sucre : la canne à sucre.

*

La suite p.2> Betterave sucrière : production de bioéthanol

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9 commentaires Donnez votre avis
  1. Aimerions mettre un pied dans l’agriculture.
    Nous lancer dans la culture de la betterave sucrière comme cela se passe au Maroc.
    L’assistance sur les techniques de cette culture ,et la mise en place d’une usine dans les QQs hectares disponibles nous serait d’un grand apport.
    aux eventuels partenaires intéressés ,la localité est au Sénégal.
    Bien a vous

  2. je peux vous confirmer que tout cela est très ennuyant mais très comment dire a dormir debout ,… voil

  3. Madame, Monsieur,

    Je vous informe avoir fait un lien vers votre article dans ma rubrique hebdomadaire :
    /lejardindepascaline.blogspot.com/2012/01/commerages-sur-le-jardin-n20.html

    Si vous y voyez un quelconque inconvénient, je le retirerai à votre demande.

    Je suis aussi à l’écoute de toute forme de partenariat.

    Cordialement,

    Pascaline SCATENA

  4. On a plutot implanté les sucreries à proximité des zones de production des betteraves!
    Ah! le journalisme….

  5. c’est bizn que le monde s’interresse a tous se qu’on peut extraire de la plante moi je m’interresse a la gomme de l’accacia et comment faire extraires des huiles je n’ai pas de materiel

  6. Rectification : le cycle de la betterave sucrière (comme la fourragère d’ailleurs , ou la potagère ) n’est pas de 2 ans , mais elle peut arriver à maturité en six mois , voire sept ou huit au plus .
    J’ai été betteravier pendant 40 ans , je produis des betteraves fourragères (et potagères pour ma consommation ), et je puis vous garantir que des betteraves qui passent un hiver en terre montent invariablement à graine quand la gelée a touché la plante .

    • Aurore

      Carlier,

      Voici plus de précisions, si la betterave sucrière est une plante dite bi-annuelle, avec un cycle de deux ans donc, la culture de la betterave uniquement pour son sucre dure, elle, 200 jours soit environ six mois.

      Bonne journée

  7. Un petit complément peut être avec la betterave. Je fonde plus d’espoir sur la production industrielle d’algues ( tests en cours en Espagne ) qui ne prend pas de place et semble très prometteur. A suivre

  8. Il manque quelques chiffres fondamentaux dans cet article :
    1/ Quelle surface, en France, pourrait-on libérer pour l’agro-éthanol sans perturber la production alimentaire ?
    2/ Avec cette surface, quelle quantité de pétrole serait-on capable de remplacer ?
    D’après mes informations, cette quantité maximale, sans être négligeable, représenterait moins de 10% de notre consommation pétrolière. Donc, cette proposition n’est pas la panacée universelle, même si elle est beaucoup plus constructive que la prime à la jachère de l’union européenne.

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