Potager : comment réparer les dégâts de l’été ?

Ce n’est pas parce que l’on appelle l’été ‘la belle saison’ que cela veut dire qu’elle ne produit pas de dégâts au potager. Rassurez-vous, il reste encore plusieurs semaines de belles récoltes avant que le potager commence à s’éteindre pour laisser place à l’hiver, alors haut les coeurs et préparez la suite !

Rédigé par Julien Hoffmann, le 1 Sep 2023, à 16 h 03 min
Potager : comment réparer les dégâts de l’été ?
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Si le printemps est la période où l’on bichonne le potager pour se donner toutes les chances de récolter, l’été est le moment où on lâche un peu prise… On part en vacances, on va voir des amis… On laisse un peu les choses aller et on se contente de récoler ! C’est là, avec les caprices météorologiques en prime, que les dégâts au potager peuvent prendre de l’ampleur.

Les dégâts au potager en fin d’été ne sont pas une fatalité

Si vous n’avez pas pris le temps de mettre les mains dans votre potager hormis pour les récoltes, il faut procéder méthodiquement.

Tout ce qui est sec doit disparaître

Des fleurs qui ont séché, des framboisiers remontants qui ont fini leur cycle, des fraisiers qui ont des tas de feuilles sèches, des rosiers qui font grise mine, des pieds de tomates qui ont passé l’arme à gauche… À la fin de l’été, le jardin accuse un peu le coup !

Il est temps aussi d’enlever toutes les parties sèches, quitte à tailler un petit peu avant les tailles hivernales. Cela va non seulement redonner de la vigueur à toutes vos plantes, mais aussi redonner un coup de beau à votre potager !

Des branches cassées ? Il faut les enlever

Certains coups de vent sont plus forts que d’autres et, si la saison est sèche, certains arbres deviennent de plus en plus fragiles. Des branches cassent alors sans même que l’on s’en rende compte tout de suite.

Quand les dégâts au potager s’accumulent, il faut agir.

Vous pouvez d’ores et déjà les couper, car, une fois les feuilles tombées, il vous sera bien plus difficile de trouver les branches qui étaient mortes !

Dans l’idéal vous pouvez broyer toutes les branches coupées puis mettre votre broyat au pied de vos plantes vivaces et notamment dans vos haies.

Si vous n’avez pas de broyeur, vous pouvez aussi couper les branches en petites sections, à partir du moment où elles ne dépassent pas les 3 centimètres de diamètre, et les mettre dans votre compost. Les branches se décomposant vont servir de nourriture à bien des organismes de toutes tailles tels que la cétoine dorée.

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Le gazon brûlé, il faudra bichonner

L’été est une période complexe pour le gazon, car d’un côté c’est là qu’il prend tout son sens dans votre aménagement extérieur, mais de l’autre c’est aussi là qu’il est le plus sollicité. Le manque d’eau est, pour un gazon, à peu de chose près ce qui peut lui arriver de pire.

Un gazon jauni n’est pas forcément définitivement mort et peut reprendre de lui-même avec les pluies qui suivent. Cependant, si les racines ont-elles aussi séchées, ce sera le moment de lui faire vos adieux.

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Ce qui est mort doit être recyclé

Certains de vos plants, comme par exemple ceux de courgettes trop impactées par la maladie ou ceux d’aubergines trop grignotées, sont au-delà de toute forme de salut. Vous pouvez donc vous résigner à les déterrer dès maintenant pour les mettre dans votre compost.

Il est souvent conseillé de ne pas composter les plantes malades, telles que les tomates touchées par le mildiou ou les courgettes séchées en raison d’une attaque d’oïdium. Cependant, bon nombre de ces plantes finissent déjà dans notre compost sans que nous ne le réalisions, car il est difficile d’identifier toutes les maladies spécifiques comme la brémia sur la laitue, la cercosporiose sur les betteraves ou encore la cladosporiose sur les concombres.

De plus, les spores responsables de ces maladies se sont souvent déjà propagées dans le jardin avant même que nous détections le problème. Cela pose également la question de la gestion de ces déchets végétaux, surtout quand la combustion dans le jardin est interdite. Est-ce qu’il faut vraiment les emmener à la déchetterie ou pire, les jeter dans des poubelles destinées à l’incinération ? La meilleure approche consiste donc à maximiser le compostage, lorsque c’est possible.

Les fruits pourris auront une superbe place… dans le compost !

Les fruits pourris qui sont restés au sol et tous les autres déchets du potager doivent suivre le même chemin, c’est le moment ou jamais ! En faisant cela, vous limitez un peu la casse sur le risque de maladies, mais surtout y verrez plus clair si vous voulez travailler encore un peu votre sol par la suite.

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