L’agriculture incapable de suivre la croissance démographique

Rédigé par Jean-Marie, le 23 Jun 2013, à 20 h 00 min
L’agriculture incapable de suivre la croissance démographique
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La croissance prévisible des cultures sera insuffisante pour fournir assez de nourriture pour nourrir la population humaine d’ici 2050. C’est la conclusion – inquiétante – d’une nouvelle étude sur la productivité agricole face à l’explosion démographique.

Les cultures incapables de nourrir la population mondiale

Si on veut nourrir toute la population mondiale escomptée en 2050, la productivité agricole devra augmenter d’au moins 60 % d’ici là et pourrait même devoir doubler, si on en croit une étude de chercheurs qui ont étudié les récoltes sur le plan mondial.croissance demographique-recolte-agriculture

Selon Deepak Ray, chef de l’étude, la productivité agricole n’augmente pas assez vite actuellement pour fournir à la demande. Les chercheurs ont étudié les rendements de 4 récoltes clés : le maïs, le riz, le blé et le soja.

Pour conclure que leur rendement s’accroit actuellement de seulement de 0.9 % à 1.6 % par an. Cette croissance n’aboutirait qu’à un accroissement global de 38 à 67 % d’ici à 2050, ce qui ne serait suffisant pour nourrir la population mondiale qu’à la condition qu’on soit dans la fourchette haute de la croissance pour les cultures et le bas de la fourchette pour la demande de nourriture.

croissance-demographique

Ce scénario ne prendre d’ailleurs pas en compte d’autres facteurs et notamment pas l’évolution du climat, qui ne va clairement pas dans le sens d’une amélioration globale à l’échelle planétaire : au contraire la Banque mondiale prédit qu’il y a aura des pénuries alimentaires massives dans plusieurs zones dès 2030.

L’étude remet en lumière le débat sur les cultures OGM et leur efficacité : certains scientifiques affirment qu’elles seront indispensables dans un futur pas si lointain si on veut pouvoir nourrir tout le monde, c’est à dire plus de 9 milliards de personnes au milieu du siècle.

Evolution de la production et de la consommation mondiale de céréales

evolution-production-mondiale-cereales-2003-14

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30 commentaires Donnez votre avis
  1. je suis étonné de trouver sur ce site un article prônant les OGM, et des chercheurs peu informés sur les recherches en développement de l’agriculture biologique, qui, depuis un certains nombres d’années déjà, semble capable de répondre aux problèmes de nourriture pour l’ensemble de la planète :

    rue89.com/2007/06/30/selon-la-fao-lagriculture-bio-peut-nourrir-la-planete
    fnab.org/index.php?option=com_content&view=article&id=596:publication-fao-lelevage-bio-peut-nourrir-le-monde&catid=30:actualites-de-la-bio&Itemid=43

    par contre il est évident qu’un changement des habitudes de vie, en générale, et pas seulement alimentaire accompagnerait à merveille une nouvelle révolution agricole ; mais bon, nous n’avons, malheureusement, pas « les clefs du camion » …

    agoravox.fr/actualites/environnement/article/le-bio-peut-il-nourrir-un-monde-122676

  2. bonjour
    il serait intéressant de citer les sources de cet article
    s’agit-il de
    Deepak Ray
    Institute on the Environment
    University of Minnesota
    325 Learning and Environmental Sciences Building
    1954 Buford Avenue
    Saint Paul, Minnesota 55108 ?
    merci

    • Jon Foley est le directeur de l’Institut d’Environnement de l’Université du Minnesota. La video sur sa page est très intéressante et les constats sont saisissants. On pardonnera à J Foley et D Rayaux d’être un peu pro-OGM, c’est difficile d’être anti dans le MiddleWest. Mais en bons Américains ils ne prennent pas en compte une des raisons majeures du danger : l’utilisation de ces énormes surfaces, en particulier en Afrique et Amérique du Sud, est faite pour des cultures d’exportation au détriment des cultures vivrières.
      L’aspect politique, primordial, n’est pas abordé dans leur étude. Les cultures d’exportation ne rapportent qu’à quelques consortiums, et quand en plus les grandes cultures Européennes et NordAméricaines sont subventionnées, l’ensemble ôte tout espoir de rentabiliser les cultures vivrières locales en Afrique et AmSud, ce qui chasse les paysans vers les villes et entretient l’émigration.
      Il faut que rapidement la consommation de viande soit divisée par 4 chez nous et n’augmente pas trop ailleurs si on veut redonner des terres à l’agriculture familiale, seule solution pour nourrir la planète et rendre autonomes les pays du Sud. Toutes les études de la FAO vont dans ce sens, et préconisent maintenant l’agrobiologie familiale.
      Pour prendre une image quand une voiture brûle trop de carburant la solution n’est pas d’extraire plus de pétrole, c’est de réduire sa consommation avec d’abord moins de kilomètres et ensuite un moteur plus petit et performant

  3. Une étude propagandiste ça en a tout l’air.

    A l’heure actuelle on produit déjà suffisament pour nourrir 12 milliards d’humains.

    Si nous étions plus intelligent et avions moins l’esprit obstrué par l’argent, on allouerait les ressources existantes de manière raisonée et équitable.

    Intensifier ça ne bénéficie pas aux pauvres. Il peut y avoir toutes les tonnes de nourriture du monde, dans notre système capitaliste, si on ne peut pas acheter sa nourriture on meure de faim (pour peu qu’on ait pas sa propre ferme).

    En somme le problème n’est pas tant la quantité de nourriture mais l’accès à la nourriture.

    Mais évidemment améliorer l’accès demande de mettre en place des politiques sociales à contre-courant du néolibéralisme si profitable pour les multinationales de l’industrie agroalimentaire…

  4. Je suis étonné de lire que les rendements en industriels continuent d’augmenter. Ah bon? Comment se fait-ce? Les sols sont épuisés. Est-ce grâce au défrichement nouveau de morceaux d’anciennes forêts aux quatre coins du monde que l’on parvient à ce jeu de passe-passe statistique? Dans ce système Ogm industrialisé quel est le coût d’une calorie végétale en équivalence pétrochimique? Sinon l’article à raison en disant que les ogm résoudraient la faim dans le monde. Et oui car qui dit généralisation des clones pesticides brevetés (terme plus approprié qu’OGM) dit EXPLOSION des cancers (comment ça c’est déja le cas? 🙂 Ben en encore beaucoup beaucoup plus fort alors) Qui dit cancers de masses dit mort de masse, et qui dit mort de masse dit moins de bouches à nourrir, et qui dit moins de bouches à nourrir dit suffisamment à manger pour ceux qui ont survécu. ET voilà les ogm résolvent la faim dans le monde, mais pas de la façon dont on croit.

  5. La solution est d’arrêter de détruire les espaces destinés à l’agriculture pour en faire des élevages intensifs et extensifs! Très peu de gens savent que il y aurait de quoi manger pour LE MONDE ENTIER si on arrêtait de construire des abattoirs à la places des terres arables, notamment des terres qui donnent des produits agricoles qui devraient être utilisés pour nourrir les populations locales. Des études de la FAO ont démontré que, par exemple, même en temps de famine, il aurait de la nourriture dans les pays comme l’Ethiopie, MAIS les champs viennent transformés en abattoirs pour nourrir l’Occident et les Etats-Unis. L’Ethiopie, où les enfants meurent sans pouvoir ni boire ni manger, est privé de plus du 90% des terres pour cela.
    Par ailleurs, les produits de l’agriculture locale dans les pays du tiers-monde, sont utilisés pour nourrir les animaux destinés à l’abattage. Je vais vous expliquer qu’est-ce que c’es le «taux de conversion»: cet indice mesure la quantité de nourriture nécessaire à la croissance de 1 kg de l’animal. Un veau a besoin de 13 kg de nourriture pour augmenter de 1 kg, tandis que on en servira 11 pour un boeuf (jeune taureau) et 24 pour un agneau. Les poulets exigent environ 3 kg de nourriture pour chaque kg de poids corporel. Si nous considérons que l’animal n’est pas « tout de la viande », mais il ya aussi les «déchets», ces montants sont doublés.
    Le rendement en protéines animales est encore plus faible. Un bovin, par exemple, a une efficacité de conversion de protéines animales seulement du 6%: c’est à dire, en consommant 790 kg de protéines végétales, il produit moins que 50 kg de protéines. L’économiste Frances Moore Lappe souligne que, en 1979, 145 millions de tonnes de maïs et de soja aux États-Unis ont été utilisés comme aliments pour animaux. Parmi eux, seuls 21 millions ont ensuite été mis à disposition pour la consommation humaine sous forme de viande, lait et œufs. Les 124 millions de tonnes de l’usine de déchets alimentaires pourraient fournir une partie des aliments nutritifs pour tous les êtres humains sur terre, chaque jour pendant un an. Donc, si le monde va de plus en plus vers un régime végétarien/vegan cela ne va pas complètement régler le problème ‘faim dans le monde’ (malheureusement pour des raisons économiques ..), mais sûrement, si la consommation de viande ne diminue pas l’ensemble de ces personnes mourront certainement. Je vous suggère de lire les rapports de la FAO, et de l’Agence américaine pour le développemen international. [Asia Giordano, Italia]

  6. Agir sur la demographie est urgente (campagne de sterilisation volontaire, depennalisation mondiale de l’homosexualité, fin des politiques natalistes et des allocations familiales)

    • Je suis tout à fait d’accord avec vous. Il faudrait cesser de culpabiliser les gens qui ne souhaitent pas avoir d’enfant. Et au contraire pénaliser les couples qui en ont au moins 3. On glorifie en France ceux qui ont beaucoup d’enfants, la population ne cesse de croître, mais à côté de ça il n’y a de place ni dans les classes, ni dans les crèches, ni dans les hôpitaux…C’est facile de faire plein d’enfants quand on n’en prend pas la responsabilité :je ne peux pas les nourrir ou les habiller, pas grave il y a les alloc; ça coûte cher les fournitures scolaires, pas grave le gouvernement vient d’augmenter la prime pour la rentrée; je ne peux pas leur offrir des vacances, pas grave il y a les assos…

    • voilà enfin une remarque intelligente !!! quand est-ce que le monde ouvrira les yeux et voudra bien admettre que la source de tous nos maux c’est la prolifération démesurée de l’espèce humaine ?
      Faisons passer ce message le plus largement possible…il est temps de réagir et d’arrêter de procréer !

  7. « Près de 40% de ces céréales sont utilisées pour nourrir le bétail mondial, ce qui en détourne autant du marché de l’alimentation humaine… » c’est explicite !!!
    Sans prôner le végétarisme radical, il serait grand temps de revoir notre consommation à la baisse !
    Mais, « tous végétariens » cela ne suffira pas ; il faut stabiliser, voire faire décroitre la population mondiale.
    Jusqu’à présent (à part en Chine où les naissances sont limitées à 1 enfant par couple… ce qui remplit les orphelinats ou favorise l’émigration…) nos dirigeants n’ont trouvé d’autres solutions (radicales !) que LA FAMINE et les GUERRES ! …Ce qui évite de porter atteinte à la liberté individuelle ?
    Et que penser de l’attitude des gouvernements occidentaux (dont la France) qui, à contrario, encouragent la natalité ?
    Alors que ne sont pas (pas souvent…) ceux qui en font le plus qui sont les plus aptes à les éduquer… (Afin d’éviter un tollé de protestations, je précise que c’est « en général »…)
    Pour générer plus d’actifs pour payer les retraites ? et ces futurs retraités qui paiera les leurs ?
    On marche sur la tête !
    Il est temps de repenser le monde autrement…raisonnablement, en acceptant quelques « contraintes » pour le bien de tous.

  8. Si déjà en 2050, « nous » ne nourrirons évidemment pas tout le monde (9,6 milliards d’humains, excusez du peu) alors en 2100 avec 10,9 milliards, ce sera encore bien pire !
    Il est clair que nous nous acheminons inéluctablement vers une « crise malthusienne » majeure. La seule solution, non pas pour l’éviter, car cela est impossible, mais du moins pour en limiter les effets serait de mettre en pratique les propositions de l’association francophone Démographie Responsable.

  9. Mais qu’est-ce que c’est que cet article ? Vous cautionnez les thèses de l’hyper-productivité des terres agricoles (alors que les faits ont prouvé que c’est une grave erreur) et indirectement les OGM comme solution à la famine prévisible à l’horizon 2050 sans parler de toutes les autres possibilités évoquées par les différents commentaires. Quelles sont les études auxquelles vous vous référez ? Qui les a produites ? Qui a payé ceux qui les ont rédigées pour dire de telles stupidités ? Ce n’est pas le genre d’article que je souhaite trouver sur ce site !!!

    • Comme ADK je trouve que cet article n’a rien à faire sur ce site. Mais comme ce n’est pas le premier du genre, le ver est peut etre déjà dans le fruit… soyons vigilants.

  10. Lorsque l’on arrêtera de produire dans les pays « pauvres » des céréales et autres destinés à l’alimentation du bétail et à la fabrication d’essence soi-disant écologique pour nos estomacs et nos véhicules occidentaux, ces pays pauvres pourront produire leur nourriture au lieu d’âtre obligés de l’acheter…où la mendier à l’aide dite humanitaire.
    Le tout végétar(l)isme est une hérésie (le tube digestif de l’homme n’est pas celui d’un herbivore), par contre, l’excès de protéines animales en est une autre.
    Pour les idéalistes fleur-bleue qui se refusent à tuer un animal pour se nourrir sous prétexte qu’il est vivant….. ignoreriez-vous que les plantes dont vous vous nourrissez si goulument vivent elles aussi ???
    La voie du juste milieu est dans tous les cas la meilleure.
    Si les sols n’étaient pas épuisés par l’agriculture chimique, leur production en mode bio serait bien meilleure. Il faut attendre un certain nombre d’années avant de pouvoir « renverser la vapeur ».
    Voir à ce sujet ce qu’en dit un ingénieur agronome de renom : Claude Bourguignon (il suffit de taper ce nom par ex. dans Google pour le trouver).
    Et une fois le sol de nouveau « vivant », la production bio est largement supérieure à la chimique.
    Les idées reçues du genre de celles de cet article relèvent de la désinformation, voire du mensonge pur et simple …. diffusé par les fabricants de chimie, genre Monsanto, Pioneer et autres …..

    • Certain tolèrent bien le régime végétarien, d’autres pas. Certains digèrent mal la viande, d’autres très bien. Il y a de grandes singularités entre les être humains des végétariens indous aux carnivores inuits, un monde de différence et d’adaptation au milieu. Merci de ne pas faire de grande généralité, les humains ayant des groupes sanguins différents, des ph gastriques différents, des longueurs d’intestin différentes, des lieux de vie différent, des prédisposition génétiques et épigénétiques différentes, ce n’est pas anodin.

    • « ignoreriez-vous que les plantes dont vous vous nourrissez si goulument vivent elles aussi ??? »

      Alors, pour commencer, une plante n’a pas de système nerveux et ne ressent pas la douleur, contrairement aux animaux.

      Deuxièmement, à votre avis les animaux que vous assassinez pour les manger, comment s’alimentent t-ils?, hein? Ils mangent des plantes principalement! Et énormément!! Si le sort des plantes vous intéresse, arrêtez de manger de la viande!!
      Il existe bien d’autres sources de protéines.

      Reportez-vous au 2nd commentaire tout à fait pertinent de Asia Giordano.
      Nous n’avons pas besoin d’un animal pour nous prémacher notre nourriture. Mangeons directement notre nourriture à la source…
      Car comme précisé, les quantités de ressources alimentaires nécessaires pour élever des animaux destinés à être mangés par des humains est considérable.

      Devenir VG est un très bon début de piste, associé à la permaculture notamment.

  11. « Céréales – le saviez-vous ?
    Près de 40% de ces céréales sont utilisées pour nourrir le bétail mondial, ce qui en détourne autant du marché de l’alimentation humaine. » … Et voilà, tout est dit !

  12. Pour nourrir 10 fois plus de monde en consommant beaucoup moins d’eau et de ressources il suffit de remplacer la production de viande par la production de végétaux. La solution est le végétarisme et vous le savez.

  13. Dans les pays occidentaux, manger est devenu une envie, et non plus un besoin. Manger est notre principal LOISIR : n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment. Environ 2000Kcal serait nécessaire par jour par individu : nous, les occidentaux, en consommons près de 3000. Et cette surconsommation inutile qui raréfie la ressource à des conséquences, néfastes sur notre santé (obésité, maladies chroniques…), mais idéales pour l’activité économique et la sainte Croissance : Imaginez, si l’on mangez selon nos besoins, donc environ 1/3 de moins, le manque à gagner pour les semenciers, agro-chimistes, éleveurs, producteurs, transporteurs, distributeurs, emballeurs, publicitaires, recycleurs, laboratoires, médecins, presse (eh oui les régimes…) etc, et les conséquences sur les employés de toutes ces filières : décroissance et chomage.
    Et si en plus nous arrétions de jeter entre 30 et 45% des denrées alimentaires produites (selon les pays de l’OCDE), les cours internationaux des matières premières agricoles chuteraient, et le monde entier se nourrirait à moindre cout. Et si, de surcroit, on devenait végétariens, alors là, « open bar », plus besoin d’OGM, d’engrais… on nourrit 12 milliards d’humain! Mais plusieurs pans du commerce mondial s’effondrent, et le chomage explose, avec son cortège d’émeutes jusqu’aux guerres civiles. Non décidément, il est trop tard pour le bon sens, le seuil de non retour est franchi depuis plusieurs années : ON NE PEUT PLUS SE PERMETTRE LE LUXE D’ARRETER DE GASPILLER, on est au bord du précipice, reste à faire un grand pas en avant…

    • Je ne suis pas d’accord avec votre analyse, je pense même le contraire, une agriculture bio nécessite davantage de main- d’œuvre que l’agriculture  » Pétrochimique » donc plus d’emplois, sans oublier le respect de la terre, elle n’épuise pas les sols et ne nuit pas à la biodiversité. Si l’on pleur sur ce qu’on risque de perdre que l’on se réjouisse de ce qu’on peut gagner.
      Nous sommes tous responsable de cet état de chose par notre comportement et notre consommation effrénée. Personnellement je consomme bio et suis végétarienne. Chacun doit prendre conscience de ce qu’implique ses habitudes et faire au mieux pour ne pas laisser une empreinte écologique trop importante, pour le bien de tous.

  14. Je trouve tous ces avis bien pessimistes. Il n’est pas besoin d’aller bien loin pour voir que nos campagnes sont désertifiées. Le problème n’est pas tant la surface de la terre et sa population. Il reste assez de place pour tous. Les solutions résident dans la gestions intelligentes des ressources. Nous avons progressé technologiquement, scientifiquement pratiquement pour produire mieux. Sans qu’il ne soit nécessaire de faire appel aux OGM, je suis absolument certains que nous pouvons produire mieux et plus pour nourrir chaque habitant. Depuis que la pêche est régulée en Alaska, le poisson est revenu en quantité suffisante. Certains pays ont plus de capacité géographique à produire que d’autres; elles auront le devoir de nourrir ceux qui n’ont pas cette chance. Dans les années 80, j’apprenais à l’école que les ressources en blé des USA suffisaient à nourrir le reste de la planète. Si ce n’est plus possible aujourd’hui, ce n’est pas uniquement dû à la hausse de la population, mais aussi à la baisse de la production agricole en blé de l’Amérique. Pourquoi les américains ont ils produit moins de blé en 30 ans?

    Enfin, je reste aussi persuadé que nous pouvons produire dans des tas d’endroits où l’on imagine impossible de faire pousser quoi que ce soit. Des exemples surprenants de permaculture en terre hostile ont déjà fait leurs preuves.

    Allez! Gardons l’espoir. On mangera peut-être des insectes quand même.

  15. Le bétail mondial consomme, à lui tout seul, une quantité de nourriture équivalente aux besoins caloriques de 8.7 milliards d’êtres humains – soit plus que la population totale actuellement sur la Terre. Alors devenons végétarien, c’est pas plus compliqué que ça.
    Sans oublier le biocarburant, arrêtons d’enlever la nourriture aux humains pour nourrir les voitures.

    • Je suis tout à fait de votre avis, m^me sans devenir totalement végétarien une forte baisse de la consommation de viande ne peut qu’être bénéfique pour la santé de chacun.

    • Concernant votre réponse à mon post, je suis d’accord avec vous sur le principe, mais la réalité est autre. Le surcroit d’emploi agricole pour les productions biologiques (à condition déjà que nous, français, consentions à quitter les bureaux pour retourner travailler la terre : c’est pas gagné) ne pourrait compenser qu’un centième des emplois détruits par la sobriété alimentaire retrouvée. Malheureusement, vous et moi sommes si largement minoritaire que notre action ne soulage que notre conscience (c’est déjà pas mal!), pas les maux de la surconsommation.

  16. curieux lorsque l’on connait le nombre de tonnes de nourriture qui est jetée tous les jours

    • tout à fait, et la baisse du pouvoir nutritif des légumes et autres production intensive…

  17. C’était pourtant prévisible.
    Depuis que nous avons dépassé les trois milliards nous surexploitons la planète, on s’en rend compte rien qu’en regardant les changements survenus dans notre environnement durant les trente dernières années: la multiplication des espaces urbains et des cultures, la pollution, la disparitions des espèces animales et des forets, il est évident qu’on ne pourra pas continuer ainsi longtemps.
    Stabiliser au plus vite notre démographie afin de stabiliser nos besoins sont une priorité au niveau mondial.
    Si nous parvenions à stabiliser la population humaine mondiale, plus personne ne mourrait de faim car les besoins en nourriture, eau, logements, vêtements seraient aussi stabilisés, il ne resterait plus qu’à améliorer le niveau de vie des plus pauvres tout en respectant la biodiversité planétaire.

  18. Malthus l’avait déjà dit il y a 200 ans. Certains ont clamé qu’il s’était trompé, que l’Histoire lui avait donné tort, non il avait eu raison avant les autres.
    Nous sommes sur un monde fini qui ne peut indéfiniment accueillir toujours plus d’hommes (nous avons multiplié nos effectifs par 4 en un siècle et par 35 en 2000 ans !)
    Dans un premier temps, l’exploitation des ressources énergétique fossiles a permis de repousser les prédictions malthusiennes. Il ne fallait pas en conclure que le « génie de l’Homme » repousserait toujours les échéances. En faisant cela nous avons simplement obtenu un petit délai, au prix d’ailleurs de l’épuisement de ces ressources qui manqueront aux générations futures.
    Maintenant, nous y sommes : une population très nombreuse face à une surface limitée (et toujours plus dégradée) avec l’élément principal de la productivité agricole moderne (le pétrole) qui vient à manquer. L’impasse est totale, comme le suggère le commentaire précédent, la seule solution est de revenir à des effectifs plus modestes (cela permettra en plus de sauvegarder des espaces pour le reste du monde vivant).
    Engageons nous en faveur d’une certaine modestie démographique, baissons notre fécondité afin de nous permettre tout simplement d’avoir un avenir. Mieux vaut le faire par nous même que sous la contrainte d’une crise globale. Le sujet doit cesser d’être tabou.

    • c’est bien vrai aussi , 2 enfants par couple et la démographie diminue

  19. Parmi les solutions proposées pour éviter de grandes famines à l’horizon 2050, nous notons la production de biocarburants qui ont déjà montré leurs nuisances écologiques et économiques, la consommation d’algues et d’insectes…pourquoi ne pas essayer aussi de manger l’écorce des arbres! jamais on ne se pose la question en amont: pourquoi on en est arrivé là? pourquoi serons-nous 10 milliards et est-ce une fatalité? aucune solution proposée ne sera valable si nos effectifs atteignent de tels chiffres: ni un meilleur partage, ni une meilleure consommation sans gaspillage, ni une production agricole boostée à coups de chimie et au détriment des dernières terres sauvages. NOus allons seulement vers un monde hyperpollué,à la biodiversité dévastée et qui connaitra de graves violences sociales.Qui s’en préoccupe à part l’ONU?

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