Câliner votre chat fait aussi du bien à votre cerveau

Les chiens ne font pas des chats, dit-on en général. Mais l’un comme l’autre ont en fait la même bonne influence sur notre cerveau.

Rédigé par , le 27 Sep 2025, à 10 h 35 min
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Il ne faut jamais sous-estimer les émotions que font naître nos relations avec nos compagnons à quatre pattes. Les chiens, mais aussi les chats.

L’hormone de l’amour

C’est déjà un fait au quotidien : quand nous sommes en contact avec des êtres chers, l’une des réponses de notre organisme sera une plus forte libération d’ocytocine, surnommée l’« hormone de l’amour », qu’en présence d’étrangers. C’est également la même chose quand il s’agit des relations avec notre chien, toujours en quête de regards et de caresses. D’ailleurs, comme des études ont pu le mettre en lumière il y a quelques années de cela, l’ocytocine est en général plus fortement libérée dans les interactions homme-chien que dans les relation avec des chats ?

Pour autant, côtoyer nos chats et interagir avec eux est tout sauf sans effet sur notre organisme et notre cerveau. Même si on les décrit comme des monstres d’égoïsme et de solitude, majoritairement concentrés sur eux-même, leur toilette, leur sommeil et leur chasse en solitaire. Mais s’ils sont moins démonstratifs que les chiens, eux aussi peuvent et savent faire preuve de fidélité et d’amour.

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Un quart d’heure de bonheur

Il suffit d’ailleurs d’un regard, d’un déplacement coulé vers vos genoux, d’un frottement en levant la queue et en ronronnant pour ne pas s’y tromper. Oui, votre chat vous aime, et c’est réciproque, même s’il est par nature moins démonstratif et expressif qu’un chien. Et avec lui, l’ocytocine est également au rendez-vous pour resserrer les liens et réduire le stress. Car caresser un chat ou l’entendre ronronner déclenche la même mécanique chimique apaisante dans notre cerveau.

Une récente étude vient justement de se pencher sur cette circulation de l’ocytocine entre chats et humains. Ainsi, quand les propriétaires de chats les caressent et les câlinent, leur taux d’ocytocine augmente, mais aussi celui des félins. Un quart d’heure passé avec son chat suffit à se faire du bien, et à lui faire du bien à condition que ce soit à l’initiative du chat…

Ne pas forcer l’interaction

Quid des chats les plus fuyants et les moins câlins ? S’ils gardent leurs distances, ces chats dits « évitants » ne voient pas leur taux d’ocytocine changer. Et les câlins imposés, au contraire, le feraient baisser. Ainsi, quand l’interaction respecte le rythme du chat, le lien avec vous s’approfondit. À l’inverse, quand elle est forcée, l’hormone de l’attachement diminue.

Contre le stress et la dépression, même si les chats sont en soi moins affectueux que les chiens, ne serait-ce que d’écouter leur ronronnement grave a également un effet apaisant sur nous. Et ce tant en termes de réduction de la tension artérielle et de la fréquence cardiaque que de pics d’ocytocine.

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