Sean Penn, born to be wild

Rédigé par Jean-Marie, le 2 Jul 2011, à 10 h 40 min
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Sean Penn, au secours des malheureux

 En parallèle de sa carrière au cinéma, Sean Penn, marqué par les catastrophes et les drames humains en Haïti, va s’impliquer. Et pas qu’un peu !

En septembre 2005, il va en Nouvelle-Orléans, pour, sur place, aider lui-même les victimes de l’ouragan Katrina. Face à l’inertie de l’administration Bush, il montre qu’on peut agir sans attendre l’Etat.

sean-penn-haitiMais c’est suite au tremblement de terre en Haïti, qu’ en janvier 2010 il va montrer jusqu’où il peut s’engager. Il s’associe à une personnalité militante et  philanthrope, Diana Jenkins, pour monter une ONG, J/P HRO, Jenkins Penn Human Relief Organization. La petite ONG collecte de l’argent bien sûr mais surtout elle s’implique dans l’immense chantier de remise sur pied de l’économie et de la société haïtiennes.  Il prend les commande  d‘un camp de personnes délogées : « Sean Penn a pris la direction de ce camp de 55 000 personnes » expliquent les Haïtiens qui voient en lui un véritable
« sauveur ».

Pour Sean, il ne s’agit pas d’une simple de communication où on rentre chez soi une fois les photos publiées dans les tabloïds. Non, il s’installe sur place en Haïti et s’attelle avec les Autorités à aider la reconstruction du pays dévasté.

The tree of life 1Son statut hollywoodien lui est alors très utile pour mobiliser ses petits camarades,  les  stars du cinéma, pour garder Haïti sur le devant de la scène médiatique et que la mobilisation mondiale ne faiblisse pas.

Sur un plan plus global, Sean Penn accepte de prêter son image au Programme Alimentaire Mondial, confirmant son inclination à aider les Pauvres et les déshérités du destin.

Tree of life, Palme d’or, festival de Cannes 2011.

The-tree-of-life.jpgToujours rebelle, Sean Penn continue de fumer en public et ne confond pas bons sentiments et bienséance. Il agace certains qui trouvent que son parcours est une dérive écologiste. Qui ne l’empêche pas d’être le très conventionnel Président du jury du festival de Cannes.

Ses positions contre la guerre en Irak, le rendent impopulaire chez les conservateurs américains.
 Avec son rôle remarqué dans The tree of life, on retrouve la veine naturiste d’Into the wild. Le thème de l’écologie baigne le film que certains, comparent d’ailleurs pour sa première partie à une reportage à la Océans ou à la Arthus Bertrand.

The tree of life nous replonge dans ce qui fonde l’ancrage de l’homme dans la nature : nous sommes tous des fils des étoiles et de la Terre, tous de passage sur le grand vaisseau qu’est Gaïa.

C’est peut-être de cette conscience de notre profonde filiation  dans les racines de la vie que Sean Penn puise la force de son engagement.

La note de Sean Penn : 18 / 20

*

Je réagis

A suivre : Ces « green stars » qui aiment l’écologie
La semaine prochaine :  Moby

(1) Parmi  ses rôles marquants, notons le fils du terrifiant Christopher Walken dans Comme un chien enragé (1986), voyou irlandais dans Les Anges de la nuit (1990), avocat cocaïnomane dans L’Impasse (1993). Ses performances en condamné à mort dans La Dernière Marche (1996), en guitariste dans Accords et Désaccords (2000) ou en attardé dans Sam, je suis Sam lui valurent d’être sélectionné par l’académie, le psychopathe dans L’Assassinat de Richard Nixon (2004).

 

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Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. Note sur votre phrase « Non seulement il endosse des rôles symboliquement forts (Into the wild) » : Sean Penn est le réalisateur et non acteur dans ce film.

  2. Bravo, très beau portrait, … moi, je lui donne 17 !

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