Au tour de Roubaix, ‘Ville nourricière’, de s’engager vers l’autosuffisance alimentaire

La ville de Roubaix a décidé la semaine dernière de s’engager dans une démarche de « ville nourricière », dans le but d’encourager l’autosuffisance alimentaire en ville.

Rédigé par Pauline Petit, le 13 Oct 2017, à 7 h 15 min
Au tour de Roubaix, ‘Ville nourricière’, de s’engager vers l’autosuffisance alimentaire
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Roubaix ville nourricière : c’est le joli nom donné au projet de la Mairie de Roubaix d’encourager l’agriculture urbaine pour favoriser la consommation de fruits et légumes locaux.

Le projet de « Roubaix, ville nourricière »

En plus d’être le siège de consoGlobe.com, Roubaix est une ville en marche sur le plan environnemental : après ses projets zéro déchet, elle s’engage vers une démarche d’autosuffisance alimentaire. Le 5 octobre dernier, le Conseil Municipal a validé la démarche. La ville sera accompagnée par le cabinet Auxilia pour mettre en place son projet de « ville nourricière ». 

Développer l’agriculture urbaine et les jardins potagers

L’objectif du projet ? Nourrir 10 % de la population avec des fruits et légumes produits localement, soit 730 tonnes par an sur 23 hectares de terrain. Certes, on est encore loin de l’autosuffisance, mais il s’agit d’un challenge pour une ville de cette taille.

Roubaix possède déjà une longue tradition de jardins ouvriers. 350 potagers familiaux sont déjà en activité, et la ville dénombre plus de 200 personnes sur liste d’attente pour l’obtention d’une parcelle.

Le but est également de régénérer les sols pollués à travers l’agriculture urbaine. Il s’agit donc de trouver des solutions pour les rendre viables avant d’en faire des surfaces agricoles.

Mais l’enjeu est aussi social : dans la ville la plus pauvre de France, l’objectif est de donner l’accès aux habitants à une nourriture saine et de qualité, et de créer de l’emploi localement.

15 hectares de terrain ont déjà été identifiés par la ville pour être reconvertis en espaces agricoles. Tous les types de production sont envisagés : culture en bacs pour les sols les plus pollués, forêt de fruitiers ou encore micro-fermes sur les plus grands terrains. Trois sites pilotes ont également été identifiés, dont un site de 2,5 hectares. Pour les élus, il ne s’agit pas de faire des fermes récréatives mais des espaces économiquement viables. L’objectif est de démarrer l’activité agricole sur ces terrains dès le printemps 2018.

Illustration bannière : Roubaix – © atdr
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