Le ‘slow travel’ pour voyager mieux

Le « slow travel » ou littéralement voyage lent, se situe dans le mouvement du « slow », qui consiste à apprécier ce que nous faisons, mangeons, ou la manière dont nous voyageons de manière moins rapide et consumériste. Découverte du petit dernier du mouvement slow qui va à l’encontre du tourisme de masse.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 24 Feb 2022, à 18 h 18 min
Le ‘slow travel’ pour voyager mieux
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Le « slow travel » ou « slow tourisme », définit, comme cet anglicisme l’indique, une manière de voyager alternative basée sur la simple idée de prendre le temps de la découverte. Une tendance émergente aux multiples vertus.

Afin de pouvoir réellement se détendre, il est recommandé d’être bien préparé avant le départ. L’une des façons d’atteindre cet équilibre est de s’occuper de toutes les formalités administratives bien à l’avance. Par exemple, opter pour une demande de visa en ligne par l’intermédiaire d’une agence est souvent plus avantageux car l’assistance peut être fournie tout au long du processus de demande et l’aide peut être donnée en français.

Slow travel  : une vraie pause s’impose

Le slow travel est le petit dernier du mouvement Slow ; il signifie littéralement voyage lent. Il s’inscrit dans le refus du diktat de la société actuelle qui est d’aller toujours plus vite.

Gagner du temps est un leitmotiv pour nous tous, dans notre vie privée, au travail, parfois même dans nos loisirs ! Notre quotidien est une véritable course contre la montre, la tendance  « slow » devient ainsi une bouffée d’oxygène.

Initiateur du  mouvement Slow, le Slow Food, mouvement apparu en Italie au milieu des années 1980, montrait déjà du doigt cette déviance de notre société. Nous avons un besoin viscéral d’aller toujours plus vite au lieu de savourer des produits et des moments de qualité.

Le succès toujours aussi ancré des fast-foods et autre produits instantanés de notre quotidien nous montre notre difficulté à appuyer sur la pédale de frein. Manger vite quitte à manger mal, voyager vite, quitte à voyager mal  : même combat.

Face à cette boulimie de consommation, le slow travel propose une alternative à l’overdose de clichés que l’on peut expérimenter dans un circuit de vacances classique. Fini les programmes au chausse-pied : savourer les lieux, s’imprégner d’autres coutumes et d’autres savoir-faire promettent de précieux souvenirs de vacances.

Le slow travel permet de marquer une pause dans nos vies cadencées par des rythmes effrénés.

slow travel

Faire une pause et prendre le temps de voyager et de vivre – © Ausra Barysiene

 Une manière de voyager responsable

Loin des formules tout compris des voyagistes proposant des produits de masse, le slow travel propose donc de savourer le luxe de prendre son temps. Prendre son temps, c’est :

  • S’offrir l’opportunité de rencontrer de nouvelles personnes, que cela soit à l’autre bout du monde ou dans le département voisin, et de mieux s’imprégner des lieux.
  • Réduire son empreinte écologique en vacances : le slow travel incite en effet à emprunter des transports moins polluants. Oubliés les vols internes, cette forme de tourisme alternatif prône les transports collectifs : trains, bus, autocars, covoiturage, ou pourquoi pas les transports « zéro pollution » comme les pousse-pousse, rickshaws ou vélos.
  • Faciliter les rencontres et partager des moments privilégiés.
  • Inciter à consommer local : louer un appartement ou séjourner dans une auberge quelques jours incite à visiter les marchés du coin, dîner dans le restaurant en bas de la rue, bref, participer à l’économie du lieu visité en consommant des productions locales.

Lire aussi : Voyager sans avion, la nouvelle tendance de l’écotourisme

Lire page suivante : Le slow travel : une tendance de fond

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

14 commentaires Donnez votre avis
  1. Je valide aussi cette façon de voyager plus lentement et pas forcément à l’autre bout de la planète. Nous sommes partis l’année dernière en Irlande en logeant chez l’habitant pendant 2 semaines. Nous avions trouvé notre hôte sur la plateforme LINGUIFAMILY qui prône justement cette façon de voyager plus lentement blog.linguifamily.com/slow-travel-sejour-linguistique/ Nous en gardons un excellent souvenir et renouvelons cette année avec un départ en Argentine! Alors bon slow voyage à tous!

  2. Pour info, nous lançons cette année MakeYourTripBetter.com le site collaboratif et gratuit de mise en relation entre le voyageur et l’habitant pour remettre l’humain au centre des voyages.

    Aidez nous à faire connaitre ce site pour faire grandir la part du slow travel !

  3. Bonjour à tous ceux qui lisent ce commentaire,
    J’essaie de promouvoir les valeurs des concepts du slow tourisme pour ma validation de diplôme, et comme l’union fait la force, j’aurai besoin de votre aide ainsi que 10 minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire ci-dessous. Vos réponses ne seront plus que les bienvenues !

    dragnsurvey.com/survey/r/2b516e5

  4. oupss + directement
    Je confirme.
    7 jours avec mon fils de 15 ans (sur sa propre mob svp).
    Magnifique périple en drome avec hébergements réservés, et heureusement car c’est vraiment un soucis en moins. Il nous restait juste à découvrir cette drome provençale par les chemins de traverses vers Nyons – Grignan – Dieulefit – Luc en diois – saou – Rémusat .. Belles rencontres sur la route, hôte triés sur le volet. Road book de qualité. Accueil et services vraiment au top.

  5. Le slow tourisme ou slow travel peut être à côté de chez vous. L’année dernière par exemple, j’ai découvert en Drôme provençale une agence utilisant ce concept. Scoot’Nomad propose des circuits en scooter en profitant du moment sans que ça coûte de l’argent. Je m’explique, les trajets sont choisis afin que l’on puisse profiter tout au long du circuit de la beauté des paysages entre deux haltes !

    • Je confirme.
      7 jours avec mon fils de 15 ans (sur sa propre mob svp).
      Magnifique périple en drome avec hébergements réservés, et heureusement car c’est vraiment un soucis en moins. Il nous restait juste à découvrir cette drome provençale par les chemins de traverses vers Nyons – Grignan – Dieulefit – Luc en diois – saou – Rémusat .. Belles rencontres sur la route, hôte triés sur le volet. Road book de qualité. Accueil et services vraiment au top.

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