La mauvaise alimentation responsable d’un décès sur cinq dans le monde

Une nouvelle étude publiée vendredi 15 septembre 2017, expose les causes de mortalité dans le monde : la mauvaise alimentation est responsable d’un décès sur cinq.

Rédigé par Maylis Choné, le 18 Sep 2017, à 9 h 30 min
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L’étude a compilé les données de 195 pays. Publiée le 15 septembre par l’Institut de mesure et d’évaluation de la santé à l’Université de Washington à Seattle (IHME), elle permet de constater que la mauvaise alimentation entraîne le décès d’une personne sur cinq à travers le monde.

Un décès sur cinq est lié à une mauvaise alimentation

La bonne nouvelle de cette étude réside dans les chiffres de la mortalité des enfants de moins de cinq ans. Cette dernière a largement baissé depuis cinquante ans et passe pour la première fois sous la barre des 5 millions en 2016. C’est trois fois moins qu’en 1970 où l’on comptait 16,4 millions de décès.

En revanche, le nombre de décès liés à une mauvaise alimentation ne cesse de grimper. Toujours selon cette étude, les mauvaises habitudes alimentaires sont responsables d’un décès sur cinq. Pour l’année 2016, 72 % des 54,7 millions de décès sont causés par des maladies non transmissibles telles que les affections cardiovasculaires ou le diabète

Les décès dus à l’obésité et au surpoids sur le Planetoscope

Obésité, diabète et malnutrition

Les régimes pauvres en céréales complètes, en fruits et légumes ou en noix et poissons sont pointés du doigts par les auteurs de l’étude. Par ailleurs, les régimes trop salés entraînent la mort de près de dix millions de personnes dans le monde. L’obésité, les taux de glycémie trop élevés, les excès de cholestérol dans le sang et les pressions artérielles trop hautes, responsables de nombreux décès, sont le plus souvent liés à de mauvaises habitudes alimentaires.

« En dépit des progrès, nous sommes confrontés à une triade de problèmes : l’obésité, les conflits (guerres et terrorisme ndlr) et les maladies mentales, toxicomanie comprise, qui freinent de nombreuses nations et communautés« , précise le Dr Murray, directeur de l’IHME. Aujourd’hui, les japonais détiennent le record de longévité avec une espérance de vie moyenne de 83,9 ans pour les deux sexes combinés. L’espérance de vie moyenne la plus basse (50,2 ans) est observée en Centrafrique.

Illustration bannière : Vers une meilleure alimentation – © Lightspring
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