
Développer l’achat de bois européen et d’essences locales
La dureté et durabilité naturelle du bois. Lorsqu’un bois est naturellement durable, dans un emploi donné, les agents d’origine biologique ne sont pas la cause de sa dégradation.
Le classement en classe de 1 à 5 permet de déterminer le choix d’une essence et de prévoir les traitements de préservation nécessaires. Mais la classe de risque ne définit pas la durée de l’ouvrage qui dépend autant de la qualité de la conception et de la mise en oeuvre. Ainsi, certains feuillus tropicaux naturellement imputrescibles et résistants aux insectes (Ipé, Iroko) ne seront plus les seuls préconisés pour des utilisations sur des ouvrages extérieurs.
Le recours aux traitements du bois
Afin de préserver les bois non naturellement durables lors d’usages extérieurs, par exemple le mobilier urbain, les essences locales devront subir des traitements afin de résister aux diverses agressions.
Il existe plusieurs types de produits et de méthodes de préservation. Concernant les produits de préservation, une certification mise en place pour ces produits prend en compte des critères de santé et d’environnement. Aujourd’hui les fabricants de sels CCA sont contraints de ne plus utiliser d’arsenic, ceux de sels CCB remplacent progressivement le chrome par des composants cuivre-bore.
Les méthodes de traitement éco-responsables
Les traitements thermiques : il s’agit du traitement à vapeur développé aux Pays Bas et de la rétification développée et expérimentée par l’Ecole Nationale des Mines de Saint Etienne. Le premier n’est pas utilisé en région aujourd’hui contrairement au second.
Les traitements par bain d’huile : quelques produits en France, la majeure partie provient d’Autriche. (source : Ville de Lille et CNDB)
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L’utilisation des vernis.
Favoriser les bois de provenance locale
- du mobilier de jardin en : châtaignier (Castanea sativa), chêne (Quercus spp..), hêtre (Fagus sylvatica),mélèze (Larix decidua), pin (Pinus spp.), robinier (Robinia pseudoacacia)…
- des planchers en : aulne (Alnus glutinosa), châtaignier, chêne, épicéa (Picea abies), érable (Acer campestre), frêne (Fraxinus excelsior), hêtre, mélèze,merisier (Prunus avium), noyer (Juglans regia), orme (Ulmus spp.), pin, robinier, sapin blanc (Abies alba)…
- des meubles en : pin, chêne, merisier, noyer…
- des escaliers en : chêne, épicéa, érable, hêtre, mélèze, merisier, noyer, orme, pin, robinier, sapin blanc…
- des lambris en : bouleau (Betula pubescens), chêne, épicéa, érable, hêtre, mélèze, merisier, noyer, orme, pin, poirier (Pyrus pyraster), robinier, sapin blanc…
Acheter du bois certifié
La logique de certification touche désormais 9 % de la surface forestière mondiale, mais se limite toutefois encore largement aux forêts tempérées et boréales de l’hémisphère Nord et aux pays développés : 87 % des forêts certifiées sont situées dans ces régions (58 % en Amérique du Nord et 29 % en Europe occidentale). (source : cndb)
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Bonjour, quel est votre avis sur le label PEFC ?
Merci
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• Merbau : déforestation massive par surexploitation industrielle
• Ramin : destruction des forêts qui abritent les derniers Orangs-outans
• Teck : destruction massive des forêts anciennes. «