Pic de pollution : les transports ne seront plus gratuits en Île-de-France

Les Franciliens avaient pris l’habitude de voir les transports de leur région être totalement gratuits lorsqu’il y avait des épisodes de pics de pollution. Afin d’inciter les travailleurs habitant en banlieue de prendre les transports en commun au lieu de leur voiture pour se rendre au travail, ce qui a pour objectif de réduire la pollution, le Stif (Syndicat des Transports d’Île-de-France) rendait le métro, le RER ou encore les bus totalement gratuits.

Rédigé par Séverine Bascot, le 11 Jan 2017, à 10 h 00 min
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La décision de rendre les transports en commun totalement gratuits les jours de pic de pollution reste peu commune mais, ces derniers temps, ces situations deviennent de plus en plus régulières.

Pics de pollution : 4 millions d’euros perdus par jours pour le Stif

Il y a, à Paris, en moyenne chaque année, une vingtaine de journées où la pollution présente un risque pour la santé et où est décidée la gratuité des transports en commun.

Vingt jours par an, c’est beaucoup… et ça pèse lourd sur les comptes du Stif qui, durant ces journées, ne gagne pas un rond. Le Stif estime que chaque journée de pic de pollution lui coûte 4 millions d’euros soit, au total, une perte nette de 80 millions d’euros par an. Une grosse somme qu’il ne compte plus payer de sa poche.

Un ticket anti pollution mis en place par le Stif ?

Selon les informations du journal Le Parisien confirmées mercredi 11 janvier 2017 par Le Figaro, la présidente du Stif et de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, devrait présenter trois solutions pour réduire cette facture liée à la pollution.

Les deux premières solutions ont peu de chances d’êtres adoptées : l’une d’elle prévoit que ce soit l’État qui prenne en charge les 80 millions d’euros de manque à gagner lié à la pollution en Île-de-France. Quant à l’autre, elle suggère que ce soient la région et les collectivités locales. Mais l’État veut réduire ses dépenses et les collectivités locales manquent de moyens, les dotations de l’État étant en baisse constante.

La solution la plus probable est la mise en place d’un ticket spécial exclusivement réservé aux journées de pic de pollution. Il devrait coûter 3,80 euros, aurait une validité de 24 heures et serait utilisable sur toutes les zones.

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