Les voitures électriques sont en voie de se démocratiser

Dès 2018, les voitures électriques pourraient coûter autant que les voitures traditionnelles, affirment les auteurs d’une étude d’UBS.

Rédigé par Anton Kunin, le 7 Jun 2017, à 11 h 20 min
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Le coût des voitures électriques pourrait égaler celui des véhicules à moteur à combustion interne dès 2018, et celui des voitures à gaz naturel dès 2025, estiment les analystes de la banque suisse.

Voitures électriques : tout est une question d’échelle de production

Le prix d’une voiture électrique sera toujours plus conséquent à l’acquisition que celui d’une voiture traditionnelle mais leur coût à long terme, devrait se rapprocher en 2018. Cette parité serait possible grâce aux économies sur le combustible et la maintenance. Les avancées dans la capacité des batteries et le temps de recharge, ainsi que des volumes de production plus importants sont autant de facteurs qui rendent les voitures électriques de dernière génération plus économiques par rapport aux voitures traditionnelles ou les voitures électriques d’il y a dix ans.

Le coût final d’une voiture électrique dépend en grande partie du modèle en question. Plus il s’agit d’un modèle de masse plus son coût est réduit. Pour réaliser leurs calculs, les auteurs de l’étude ont démonté une Chevrolet Bolt et ont analysé ses composants. Leur verdict : General Motors perd 6.500 euros sur chaque modèle vendu, principalement à cause des volumes de productions trop peu élevés. Le constructeur ne parvient à l’équilibre économique que grâce aux aides publiques. La Model 3 de Tesla a un « potentiel de pertes » réduit (2.500 euros par véhicule), mais parvient à l’équilibre dès lors que le client achète des options.

Les véhicules électriques deviennent plus accessibles, mais le tout-électrique n’est pas pour demain

Les voitures électriques devraient représenter 14 % des ventes de véhicules à travers le monde en 2025, soit 14,2 millions de véhicules estiment les analystes. 30 % de ces véhicules devraient être vendus en Europe.

À l’heure actuelle, seul 1 % des véhicules vendus est un véhicule électrique et le nombre de véhicules circulant sur les routes est très loin du 1 %. D’autres estimations sont moins optimistes : les analystes de la banque Morgan Stanley misent sur 7 % d’ici 2025, tandis qu’Exane BNP Paribas s’attend à une part proche des 11 %. Et certains affirment même que les voitures à essence pourraient disparaître d’ici huit ans. Affaire à suivre…

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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. En réalité, la voiture est électrique est au vélo ce que la rustine est au pneu neuf : une fausse solution. Pourquoi ? Parce que, une voiture, électrique ou thermique, a la même taille, par conséquent, paris et les autoroutes seront toujours aussi congestionnés. Ensuite, environ 3 quarts de l’electricite française est produite par le nucléaire qui produit des déchets très dangereux et dont on ne sait pas se débarasser, d’autaut plus que nous l’achetons en afrique, et notre argent corrompt les gouvernements africains ce qui participe a laisser l’afrique sous développée. Ensuite, la voiture reste un objet qui pousse à la fainéantise : on perd du temps avec alors qu’il suffirait de faire du vélo pour faire du sport quotidiennement, ce qui aiderait a lutter contre l’obésité (qui prend des proportions inquétiantes en france pour rappel). Donc on a tous intérêt a pedaler plutot que prendre la voiture.

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