La santé mentale des jeunes menacée par les réseaux sociaux

On savait que les réseaux sociaux pouvaient entraîner un phénomène d’addiction chez les jeunes. Une étude récente pointe du doigt Snapchat et Instagram, les pires réseaux pour la santé mentale des 14-24 ans.

Rédigé par Maylis Choné, le 23 May 2017, à 11 h 30 min
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Les jeunes âgés de 14 à 24 ans sont de plus en plus touchés par les méfaits des réseaux sociaux. Une étude britannique publiée récemment dresse un bilan inquiétant.

Réseaux sociaux et jeunes ne font pas bon ménage

L’étude britannique de la Royal Society for Public Health (RSPH) a révèlé le 19 mai plusieurs conséquences de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes. Après avoir sondé 1.479 jeunes âgés de 14 à 24 ans, les résultats placent Snapchat et Instagram en tête de la liste des cinq pires réseaux sociaux en terme d’impact sur la santé mentale

« Il est intéressant de voir que Snapchat et Instagram sont bons derniers […] — ces deux plateformes sont focalisées sur l’image« , explique Shirley Cramer, directrice du RSPH. Facebook et Twitter se placent juste après. Seul Youtube semble avoir trouvé grâce aux yeux des sondés, en développant des valeurs telles que l’empathie, le soutien et l’esprit de communauté.

Comparaison, solitude et dépression

Le problème n’est pas simplement de naviguer sur ces applis. Les jeunes passent beaucoup de temps à poster et consulter des photos de leurs activités, de leurs sorties, de leurs soirées ou de leurs vacances. La comparaison de leur vie avec celle des autres entraîne un sentiment de solitude et de dépression. « Les attentes irréalistes provoquées par les réseaux sociaux peuvent pousser les jeunes à des sentiments de gêne, de mauvaise estime de soi et une recherche de perfection qui peut prendre la forme de troubles d’anxiété« .

Les photos postées – souvent retouchées – représentent également un danger pour les jeunes et particulièrement pour les jeunes filles. Là aussi, elles ont tendance à développer des complexes face à leur propre corps et à l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. L’institut RSPH réclame, entre autres, la mention « photo retouchée » sur les plateformes, des campagnes de prévention dans les écoles, et un suivi des jeunes présentant un comportement à risques.

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