Interview : « la Slow Cosmétique nous est essentielle »

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 16 Feb 2013, à 17 h 22 min
Interview : « la Slow Cosmétique nous est essentielle »
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Quels sont vos 3 conseils de blogueuse beauté ?

Christelle : « Le premier : être à l’écoute de sa peau, devenir son amie  ! Pendant très longtemps, parce que j’avais quelques imperfections, j’utilisais des gammes de produits conventionnels pour les peaux acnéiques. Il n’y avait pas de résultats, je continuais tout de même, maudissant ma peau. Mais ce que je réussissais au final, c’était l’agresser et donc ma peau, pour se protéger, produisait plus de sébum avec boutons et brillance à la clé. Un véritable cercle vicieux. Depuis que je n’utilise plus que des produits doux, ma peau revit et moi aussi ! Bien sûr il arrive qu’une imperfection pointe le bout de son nez mais les peaux zéro défaut sans Photoshop je n’en vois pas souvent dans la vraie vie.

Etiquette gel doucheMon deuxième conseil : bien lire la liste INCI (liste des ingrédients) des cosmétiques avant d’en acheter ! Ce n’est pas forcément évident, les noms sont un peu barbares, mais c’est la seule manière de savoir ce que contient notre cosmétique ! Il y a sur notre site une rubrique pour identifier les ingrédients à éviter. Et quand on découvre que notre crème contient des huiles minérales issues de la pétrochimie, on ne voit pas vraiment l’utilité de cet achat quand on pourrait à la place choisir une crème faite avec des huiles végétales aux réels bienfaits pour notre peau.

Mon troisième conseil, c’est de faire soi-même ses cosmétiques, si possible. C’est beaucoup plus facile qu’il n’y paraît, très ludique et on peut se faire des produits sur mesure. Et on est très fière de les utiliser ! Pour débuter on peut même se servir de ce qui se cache dans notre cuisine : par exemple du sucre, du miel et un peu d’huile font un très bon gommage pour le corps ! »

Mélanie : « Je rejoins totalement Christelle, et notamment sur ce dernier point ! Apprendre à faire ses cosmétiques – d’ailleurs, pas la peine d’en faire des tonnes, quelques-uns suffisent : un sérum, un baume démaquillant onctueux… – permet d’aiguiser la curiosité, de mieux connaître les ingrédients puisque nous les manipulons, et de mieux appréhender ce que nous nous mettons sur la peau. Et puis il y’a aussi la fierté d’avoir réalisé ses propres cosmétiques sur-mesure !

Selon moi, la première chose à faire est d’apprendre enfin à se connaître, et notamment son type de peau avec ses changements et évolutions selon ses émotions, les saisons… Trop longtemps, j’ai cru que j’avais la peau dite « grasse » et j’utilisais des produits décapants conventionnels. Autant dire que j’ai largement contribué à la mise en place d’un cercle vicieux ! Le jour où j’ai compris que j’avais la peau sensible à tendance déshydratée et que j’ai commencé à utiliser des produits « doux », ma peau m’a dit merci !

Mon deuxième conseil serait de retrouver le temps de prendre soin de soi dans le ressenti et non pas uniquement avec le miroir. Reprendre goût de bien appliquer sa crème hydratante en massant le visage par exemple est pour moi un geste essentiel de beauté. Et je peux vous assurer que c’est plus efficace que de se tartiner à la « va-vite » plusieurs épaisseurs de soins différents ! De même que l’étape du démaquillage ne doit plus être vue comme une corvée mais comme un moment plaisir, un moment détente avant d’aller se coucher. Mieux « consommer » la beauté c’est aussi prendre conscience des gestes que l’on fait et arrêter les automatismes.

Enfin, mon troisième conseil c’est, comme le disait Christelle, de lire attentivement les emballages des cosmétiques ! Et non pas se contenter des pubs, des visuels accrocheurs ou des mots qui font « plaisir à lire »… Il faut toujours lire la liste INCI et si on trouve cela fastidieux, regarder au minimum les 5 premiers de la liste qui composent environ 70 % de la formulation du produit et en tirer les conclusions nécessaires ! Pour vous y aider, vous avez à disposition des fiches-repère téléchargeables sur le site internet de l’association. Il faut aussi vérifier la présence de labels bio ou non. Ces derniers garantissent que vous n’avez pas de produits nocifs pour l’homme ou l’environnement dans la composition.

Un grand merci à nos spécialistes de la beauté, plutôt convaincantes non ? Et pour vous, ce serait quoi la Slow Cosmétique ?

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. De merveilleuses ambassadrices de la slow cosmétique! Fière de faire partie de l’association aussi!

  2. J’ai également adhéré à la slow cosmétique avec une certaine fierté. Depuis que je réalise mes cosmétiques maison, plus de boutons sur le visage, des mains bien hydratées, un baume à lèvre pour les lèvres sensibles, bref que du bonheur !

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