COP25 : ces pays qui menacent la planète

Les États-Unis, l’Australie, l’Arabie saoudite, l’Inde, la Chine, le Brésil et la Russie ont été les grands absents des efforts communs entrepris lors de la COP25 à Madrid, qui s’est achevée le 15 décembre 2019.

Rédigé par Anton Kunin, le 16 Dec 2019, à 11 h 34 min
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Les progrès, très attendus, sur le marché carbone, ne se sont pas réalisés. Cette question a été remise à la COP26, en novembre 2020.

COP25 : seuls 80 pays ont pris de nouveaux engagements

C’était la dernière conférence de l’ONU sur le climat avant l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris, en 2020. 27.000 délégués, représentant la quasi-totalité des pays du monde, viennent de terminer leurs deux semaines de réunions à Madrid, qui étaient censées boucler la rédaction du fameux « rulebook », à savoir la feuille de route qui définira comment exactement les différents pays vont s’y prendre pour respecter les objectifs fixés dans l’Accord de Paris. Mais tous n’ont pas joué le jeu.

80 pays environ ont signalé leur volonté de relever leurs engagements. Hélas, ces derniers ne représentent qu’environ 10 % des émissions mondiales. À l’autre bout du spectre, l’Australie, l’Arabie saoudite, le Brésil, l’Inde, la Chine et la Russie ont tout fait pour que des engagements ambitieux ne fassent pas leur chemin dans le « rulebook ». Les États-Unis, quant à eux, quitteront l’Accord de Paris en novembre 2020 et ne prennent pas de nouveaux engagements pour cette raison.

usa pollution

Les Etats-Unis s’illustrent à nouveau comme un pays pollueur ©nuvolanevicata

L’accord sur le marché carbone repoussé à 2020

La principale pierre angulaire de ces discussions a été les règles qui régissent le marché du carbone, le fameux « Article 6 » de l’Accord de Paris. Il faut savoir que le dispositif actuel permet de comptabiliser les certificats carbone deux fois : du côté du pays vendeur et du côté du pays acheteur. Cela permet de faire gonfler les résultats sur le papier, sans qu’il y ait d’amélioration dans les faits. Cette question épineuse, qui suscite une levée de boucliers de la part des pays les plus pollueurs, a donc été remise à plus tard, jusqu’à 2020.

Cela, alors même que le temps presse. L’Accord de Paris prévoit que les émissions de gaz à effet de serre atteignent leur pic en 2020 au plus tard, puis entament une baisse. Cela devrait permettre de limiter la hausse des températures à 2°C maximum d’ici 2050. Or, selon les calculs de l’ONU, si aucun nouvel engagement n’est pris, d’ici 2025 la hausse sera de 3,2°C.

Illustration bannière : Pays les plus pollueurs – © Julien Tromeur
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Journaliste de formation, Anton écrit des articles sur le changement climatique, la pollution, les énergies, les transports, ainsi que sur les animaux et la...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. Toutes ces COP ridicules qui ne servent absolument à rien, qu’à dépenser de l’argent pour rien…… comment notre monde peut-il encore admettre que certains pays continuent à souiller la terre, l’air, les mers, les océans, etc. etc. sans aucune raison et sans aucun contrôle international qui puisse arrêter ce désastre mondial ??? on vit vraiment dans une société de MINABLES INCONSCIENTS !!!!!

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