Au tour de la Chine de vouloir interdire les voitures à essence

Après la France et le Royaume-Uni, c’est la Chine qui annonce vouloir interdire les voitures à essence sur son territoire.

Rédigé par Pauline Petit, le 11 Sep 2017, à 10 h 05 min
Au tour de la Chine de vouloir interdire les voitures à essence
Précédent
Suivant

Serait-ce un réel signal de la fin des voitures à essence ? Le week-end dernier, la Chine a annoncé vouloir interdire « dans un futur proche » les véhicules roulant aux énergies fossiles. Pas encore de date annoncée, mais on peut compter sur la Chine pour mettre en place efficacement une mesure aussi ambitieuse.

Vers la fin des voitures à essence et diesel ?

En juillet, la France annonçait vouloir interdire les véhicules à essence et diesel d’ici 2040. Le Royaume-Uni lui a emboîté le pas avec une interdiction à l’horizon 2050. L’Ecosse a même annoncé la semaine dernière être capable de parvenir à cet objectif d’ici 2032.

Il semblerait que l’on assiste à une course vertueuse pour savoir quel pays pourrait passer en premier à une flotte de véhicules 100 % non polluante. Si la Chine entre dans la course, il s’agirait d’un réel tournant dans l’histoire de l’automobile.

Zéro voitures à essence : un objectif ambitieux pour la Chine

« De telles mesures vont conduire à de profonds changements dans l’environnement de l’industrie automobile en Chine« , a annoncé ce week-end le vice-ministre de l’Industrie chinois.

L’annonce a déjà fait réagir les industriels et le titre du constructeur de véhicules électriques chinois BYD a bondi à la Bourse de Hong-Kong, alors que les constructeurs automobiles traditionnels pâlissent.

voitures à essence, voiture électrique chine

La Chine est en effet un marché en plein boom dans le secteur automobile : les ventes de véhicules ont augmenté de 14 % l’an dernier ; 28 millions de voitures ont été vendues. Pour l’heure, il s’agit principalement de voitures à essence, les voitures propres ne représentant qu’1,7 % des ventes.

Dès 2018, la Chine pourrait introduire un quota de vente de véhicules propres à respecter de la part des constructeurs. Des mesures ambitieuses, mais nécessaires dans un pays qui souffre toujours plus de la pollution de l’air – liée notamment à la circulation automobile.

Illustration bannière : Embouteillage à Shanghaï – © Songquan Deng Shutterstock
Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



A la découverte du monde de demain, initiatives positives, personnalités inspirantes, nouveaux modèles économiques. Sans cesse dans les livres, sur le Net...

3 commentaires Donnez votre avis
  1. et les camions ? quand on circule sur les autoroutes qui mènent à l’Espagne, par exemple, ce sont des files de camions ininterrompues sur la voie de droite 24h/24h ! ils vont aussi passer à l’électrique ? et pour transporter des marchandises produites à des milliers de km alors que la matière première est issue du pays traversé ! c’est tout le système capitaliste qu’il faut revoir, pas seulement la flotte de véhicules des particuliers toujours culpabilisés en premier !!

  2. Ils vont les remplacer par quoi, par de l’électrique??? à l’heure actuelle il n’y a rien de viable en autonomie sur le plan électrique, une pure utopie aujourd’hui, demain peut être et encore.

  3. combattre les véhicules qui polluent mais continuer à produire de l’électricité avec des usines à charbon, c’est pas se foutre de la gueule du monde çà ? et bouffer de plus en plus de viande produite industriellement, première source de pollution de l’air, de l’eau et du sol, c’est pas doublement se foutre de la gueule du monde ?
    Comme toujours, au lieu de changer profondément et de résoudre les vrais problèmes, l’humain, nuisible, continue de ne penser qu’à son plaisir immédiat.

Moi aussi je donne mon avis