AVC : les 6 symptômes détectés chez 43 % des patients les jours précédant l’attaque

Chaque année, près de 150 000 personnes déclarent un accident vasculaire cérébral (AVC) en France. Des patients qui doivent être pris en charge au plus tôt, pour tenter d’éviter des séquelles trop importantes. C’est pourquoi savoir détecter les premiers symptômes d’un AVC est primordial. Six signes en particulier doivent vous alerter, selon les observations d’une clinique londonienne.

Rédigé par Cecile, le 15 Dec 2022, à 18 h 22 min
AVC : les 6 symptômes détectés chez 43 % des patients les jours précédant l’attaque
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Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral ?

Un accident vasculaire cérébral, aussi appelé « attaque », survient lorsqu’un vaisseau sanguin bouché ne parvient plus à assurer la circulation sanguine vers, ou bien à l’intérieur, du cerveau. Il s’agit alors d’un AVC ischémique, le plus courant. Un accident qui peut également se déclarer lorsqu’un vaisseau sanguin rompt, un AVC alors qualifié d’hémorragique, lequel concerne moins de 15 % des cas.

En cas d’AVC ischémique, aussi appelé infarctus cérébral, l’artère peut être obstruée par un caillot de sang ; l’on parle alors d’embolie cérébrale. Le vaisseau sanguin peut aussi être bouché par une plaque riche en cholestérol (athérosclérose). Il s’agit alors d’une thrombose cérébrale.

Certains AVC se résorbent d’eux-mêmes, sans provoquer de séquelles : ce sont les accidents ischémiques transitoires, qui entraînent les mêmes symptômes qu’un AVC, mais ne durant que quelques secondes à quelques minutes tout au plus. Il n’est alors pas rare que ce type d’AVC transitoire soit confondu avec un simple malaise. Il faut néanmoins appeler les secours (15), car l’accident ischémique transitoire peut être annonciateur d’un AVC bien plus grave.

Les symptômes d'un accident vasculaire cérébral

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Quels sont les signes d’un AVC ?

Certains symptômes permettent de détecter la survenue d’un accident vasculaire cérébral. Ils doivent vous pousser à agir au plus vite, pour une prise en charge médicale rapide, car selon la zone du cerveau touchée, une paralysie plus ou moins complète d’un ou plusieurs membres peut se déclarer. Des troubles de la mémoire, ainsi que des difficultés d’élocution peuvent aussi survenir. Rappelons également que les AVC sont la 3e cause de décès en France et la seconde cause de démence.

Parmi les signes les plus fréquents pouvant laisser penser à la survenue d’un accident vasculaire cérébral : une déformation de la bouche, des troubles de la parole (la personne ne parvient plus à articuler une phrase ou bien elle présente des difficultés à comprendre son interlocuteur), ou encore une faiblesse d’un côté du corps. Le patient a alors du mal à lever un bras ou une jambe et ne parvient pas à la maintenir en hauteur. Des signes d’alerte, qui peuvent être accompagnés d’autres troubles tels que des maux de tête intense, une baisse la vision ou une perte d’équilibre.

Des symptômes se trouvant parmi ceux observés par une clinique londonienne, dans les jours précédant la survenue d’un AVC. Il s’agit de troubles laissant penser à la survenue d’un accident vasculaire cérébral de moindre ampleur. Ainsi, selon la Cardiac Screen clinic, 43 % des patients ont souffert la semaine précédant l’attaque :

  1. de maux de tête ;
  2. de vertiges ;
  3. d’engourdissements ou picotements dans les membres ou le visage ;
  4. de confusion mentale ;
  5. d’une faiblesse musculaire de la jambe ou du bras ;
  6. d’une altération du champ visuel.

La clinique tient à rappeler l’importance, même si ces symptômes sont brefs et passent, d’agir au plus vite. Car plus un AVC est détecté rapidement, meilleures sont les chances de rétablissement. « Chaque minute qui passe, c’est 2 millions de neurones en moins », souligne auprès du site AlloDocteurs.fr le Dr Mikaël Mazighi, neurologue.

Les signes d'un AVC

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Peut-on guérir d’un AVC ?

Après la survenue d’un AVC, il faut donc aller très vite. « On a 4 heures 30 pour recevoir un traitement » débouchant l’artère concernée, précise ce même spécialiste. Le patient doit donc contacter le Samu pour vérifier à l’aide d’une radio et d’une IRM s’il s’agit d’une hémorragie ou d’un vaisseau sanguin bouché.

Il demeure alors possible de guérir d’un AVC, si celui-ci est pris en charge rapidement, affirme le Dr Mazighi. « Il y a toujours une récupération spontanée, plus ou moins importante et plus ou moins visible, quel que soit le type d’AVC. Même sans actes particuliers, l’état du patient s’améliore en général », assure dans les colonnes de Cerveau & Psycho  François Chollet, directeur du département de neurologie au centre hospitalier universitaire de Toulouse. Néanmoins, en cas d’AVC grave et selon l’état de santé du patient, cette récupération peut donc s’avérer plus longue. D’où l’intérêt de connaître les signes d’un potentiel accident vasculaire cérébral, pour intervenir au plus vite.

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