Étiquettes fruits et légumes : et si on les remplaçait ?

Etiqueter les fruits et légumes fait partie des obligations légales exigées par l’Union Européenne pour garantir aux consommateurs les informations concernant le produit frais (origine, conditions de production…). Ainsi, 70% des fruits et légumes vendus en Europe sont étiquetés.

Rédigé par Hugo Quinton, le 8 Mar 2017, à 16 h 40 min
Étiquettes fruits et légumes : et si on les remplaçait ?
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L’option la plus répandue ? Une étiquette adhésive qui, une fois le fruit ou légume mangé, finit à la poubelle ! Alors, quelle alternative pour réduire ce genre de déchets ? Zoom sur une solution durable pour marquer les fruits et légumes.

Supprimer les étiquettes sur les fruits et légumes : une pollution en moins !

Cette nouvelle méthode de marquage consiste à dépigmenter la couche extérieure de la peau de l’aliment à l’aide d’un laser à haute résolution. N’importe quel logo ou message peut alors être inscrit directement sur la peau d’une banane, d’un kiwi, d’un avocat. Elle comprend les informations obligatoires : origine du produit, mode de culture, éventuellement la DLC (date limite de consommation), voire le prix.

Étiquettes fruits et légumes : les inscriptions deviennent mangeables

Kiwi laserfoodLe marquage imprimé sur les fruits et légumes est effectuée à l’aide d’une substance de contraste comestible.

Elle change de couleur lorsqu’elle est activée et lue en caisse par un autre laser.

Le marquage au laser n’endommage pas le produit, est très persistant (plus d’un mois et demi) et ne peut être effacé.

Les avantages de supprimer les étiquettes sur les fruits et légumes

Le premier avantage est bien évidemment la réduction des déchets. En effet, les étiquettes traditionnelles sont très gourmandes en ressources naturelles telles que l’eau ou le bois ainsi qu’en produits chimiques (colle, encres) pour leur fabrication.

Mais d’autres avantages sont aussi à noter : moins de pollution avec la réduction de consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.

Et aussi, une lutte plus productive contre la contrefaçon. En effet, impossible de falsifier l’origine, la variété ou encore la méthode de production. Ceci permettrait d’inclure une traçabilité plus fiable pour les produits fruits et légumes que nous consommons.

Le distributeur de fruits et de légumes bio néerlandais, Nature’More s’est donc associé à la chaîne de supermarchés suédoise, ICA, et à la société espagnole Laser Food, pour mettre au point cette nouvelle technologie d’étiquetage respectueuse de l’environnement.

Cette nouvelle méthode d’étiquetage 100 % écolo, aura toutefois plus de mal à fonctionner sur des aliments à la peau fragile comme les tomates ou les raisins, mais c’est déjà une très belle avancée sur la réduction des déchets.

Alors, à quand les fruits et légumes sans étiquettes dans nos supermarchés ?

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11 commentaires Donnez votre avis
  1. « Laser 100 % écolo » ! Quelle fausse bonne idée. Encore des emplois en greenwashing et une étape inutile qui allonge la durée hors rayon, donc des vitamines en moins pour les consommateurs. Oui, les étiquettes doivent disparaitre, il serait temps. D’ailleurs, je les ôte systématiquement sur tout l’étal quand je vais en courses, la preuve qu’elles sont inutiles. On en retrouve systématiquement dans tous les composts, vive la colle et le plastique. Bref, si je vois du laser, je passe mon chemin. Soyons solidaires sur le sujet !

  2. inutile de mettre une étiquette sur chaque fruit, étiquette qui d’ailleurs ressort indemne du compost ! il y a déjà une étiquette sur la cagette et l’étiquette du commerçant qui indique la provenance.

  3. Serait-il possible de savoir quel type de laser (technologie) est utilisé ? Est-ce un simple laser graveur imprimeur qu’on peut trouver un peu partout (Amazon, CDisount,…) ou est-ce un laser spécifique pour l’alimentaire ?

    Merci d’avance si réponse il y a.

  4. bonjour,

    je suis collectionneur des étiquettes de fruits comme certaines personnes
    si on est passioné c’est vraiment une collection très intéréssantes et cette idée de vouloir les oublier ne serait surement pas possible pour les collectionneurs….

    effectivement c’est une bonne idée le laser mais je pense que cela est un peu dommage pour les fruits et ca risque de les endommager….apres je n’y connais rien… 😉

    • je n’y connais rien mais je m’inquiete comme même pour le fruits…

  5. Intéressant comme système mais on peut mettre moins d’infos que sur un emballage classique. En tout cas ça reste mieux que certains affichages en magasin qui sont quelques fois mensongers.

  6. Pas très utile en effet d’avoir une étiquette sur chaque fruit … D’autant que celles qui y sont actuellement ne comportent aucunes des informations obligatoires citées dans cet article mais plutôt quelque chose du genre la variété, voire la « marque » ! Pourquoi pas les oublier tout simplement ? Et un « laser » n’est pas neutre non plus sur son bilan écologique.

  7. « La marque réalisée sur les fruits et légumes est effectuée à l’aide d’une substance de contraste comestible. »
    Encore plus que le laser, quelle est cette mysterieuse substance de contraste dont sont imprégnés les fruits ?

    En effet, le mieux, c’est de se débarasser de ses étiquettes (que je ne vois jamais dans les vracs en coop bio)

  8. A t on vraiment besoin des étiquettes? Pour ce qui est de la provenance, un affichage des papiers reçu par le distributeur (car il s’agit bien d’un suivi dans la revente des produits). devrait suffit? pas besoin de marquer les produits individuellement? Et je ne vois pas pourquoi on mettrait une DLC sur les fruits et légumes!!!!!!!
    Sinon, quand on achète directement au producteur, il s’agit de confiance après tout!! et d’honnêteté!

    Alors moi je vois surtout le moyen de faire cracher un peu plus au bassinet les producteurs (car j’imagine qu’un appareil de ce genre n’est pas donné) et surtout les consommateurs qui au final paieront (trop) le surcout engendré par le marquage/étiquetage!

  9. et qu’est-ce qui nous prouve que le laser n’endommage pas le fruit ?

    • Bien vu! On ne sait plus quoi inventer. Avec tout se qui se passe déjà sous le manteau, un peu plus, un peu moins…

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