Ce n’est plus un scoop ; de nombreuses études montrent que l’élevage est responsable d’une large part des émissions mondiales de gaz à effet de serre, en plus de la déforestation, conséquence du besoin de pâturage et de production de nourriture pour les animaux. Pour rappel, produire un kilo de boeuf émet des gaz à effet de serre équivalents à un trajet de 60 km en voiture et consomme entre 20 et 50 fois plus d’eau que ce qu’il n’en faut pour produire un kilo de blé ou de riz(1)…
À cela s’ajoutent les problèmes sanitaires et éthiques liés à l’élevage intensif, qui défraient de plus en plus souvent la chronique…
Bien sûr, il faut rappeler que, pendant de nombreuses années, la consommation de viande était associée à la prospérité et il y a encore peu les recommandations étaient de manger de la viande à chaque repas.
Une étude de Greenpeace publiée en mai 2018 révélait que « nos enfants consomment [toujours] trop de viande et protéines dans les cantines scolaires »(2). Ce qui n’est pas sans risque pour leur santé future…
Consommer moins de viande et de produits d’origine animale, face à l’urgence climatique ?
Un peu d’eau a coulé sous les ponts à présent, et la croissance de la consommation de la fin du siècle dernier semble s’inverser : la part de la viande dans le panier des Français, qui s’élevait à 26 % en 1967, est passée à 20 % en 2014(3).
Et entre 2007 et 2016 seulement, la consommation d’aliments carnés a baissé de 12 %, même si elle reste toujours la principale dépense du panier alimentaire dans l’Hexagone !
En France, en plus des 5,2 % de végétariens, végétaliens et végans, 34 % de la population se dit flexitarienne ! Aujourd’hui, les pays développés consomment encore trop de produits animaux, pour des raisons écologiques, éthiques mais aussi de santé. Trois bonnes raisons pour changer le système.
Illustration bannière : En 2007, les Français mangeaient en moyenne 153 g de produits carnés par jour, contre 135 en 2016, cela représente 18 g de moins en 10 ans – © margouillat photo
A lire absolument
Moi j’ adore la viande donc j’ ai voté pour les produits laitiers (désolée) pas la peine de faire bonne figure en votant <> sauf si bien sur, vous auriez fait vraiment.
C’ est mon avis personnel.
Tellement d’accord avec vos propos !
Bonjour,
votre sondage ne pose aucune des éléments-clés = seriez-vous prêts à renoncer à la malbouffe industrielle, végétarienne ou non, à cesser par exemple de manger des amandes de Californie qui détruisent les écosystèmes et à plus forte raison, à cesser d’avaler des « compléments » alimentaires dans un pays d’abondances telles qu’un tiers de la nourriture finit gaspillée ? Vraiment dommage d’orienter les questions sur un cloisonnement contre-Nature : les carnivores resteront des carnivores, les herbivores des herbivores et les omnivores, des omnivores tant que la Nature le permettra et ce n’est que le jour où les coccinelles se mettront à sucer la sève des rosiers de concert avec les pucerons et que les loups brouteront l’herbe aux côtés des cerfs, qu’il sera « naturel » que les humains deviennent véganes. Posez les vraies questions s’il vous plaît, à savoir pourquoi avaler de la malbouffe industrielle quand il est possible (encore) de se nourrir sainement, naturellement, de manière diversifiée et dans le respect du vivant.
Bonjour, vous avez totalement raison j’ ai failli ne rien choisir.