Rouges-gorges en automne : l’aliment inattendu qui peut les sauver

Dès la mi-septembre, aider les jeunes rouges-gorges à s’alimenter ne demande pas des mélanges complexes. Une base simple, connue pour être efficace, peut suffire à soutenir ces petits passereaux à la sortie du nid.

Rédigé par , le 5 Sep 2025, à 11 h 56 min
Rouges-gorges en automne : l’aliment inattendu qui peut les sauver
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À l’automne, les rouges-gorges commencent à chercher davantage de nourriture pour affronter l’hiver. Pour les aider efficacement, il est recommandé de leur proposer des aliments proches de leur régime naturel. Les vers de farine, les fruits ou les graines sont à privilégier, mais certains aliments du quotidien, comme les pâtes cuites nature et sans sel, peuvent aussi dépanner ponctuellement, à condition de ne pas en faire la base de leur alimentation.

Une base simple mais efficace : les pâtes cuites pour rouges-gorges

« La RSPCA assure que chacun peut contribuer à nourrir les oiseaux à moindre coût, sans avoir besoin d’aliments spécialisé », peut-on lire sur Devon Live(1). Facile à digérer et riche en énergie, ce choix, accessible dans toutes les cuisines, répond à une exigence, offrir aux oisillons une nourriture consistante et sûre.

Ce geste est d’autant plus pertinent qu’il ne demande ni préparation complexe ni mélange spécialisé. Une poignée de pâtes cuites, déposée régulièrement dans les mangeoires, peut réellement compenser les difficultés des juvéniles. Cette denrée quotidienne peut-être un outil écologique au service de la survie des rouges-gorges en automne.

Pourquoi varier, malgré tout ?

Fruits, graines et cacahuètes non salées en complément Si les pâtes cuites constituent une base solide, les spécialistes rappellent qu’il reste essentiel d’apporter une diversité nutritionnelle. La RSPCA souligne qu’il est préférable de « diversifier l’apport avec fruits frais (pomme, poire), graines naturelles, ou encore cacahuètes non salées hachées ». Ces aliments complètent les besoins des rouges-gorges en sucres, lipides et protéines.

De plus, varier les apports attire une plus grande variété d’espèces autour des mangeoires. Les rouges-gorges y trouvent un régime équilibré, tandis que d’autres oiseaux profitent de la complémentarité des ressources. Cette diversification renforce le dynamisme du jardin et multiplie les chances de survie des oiseaux lorsque l’automne se transforme en hiver rigoureux.

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Nourrir les rouges-gorges : un geste à adapter selon la saison

Nourrir les rouges-gorges ne se réduit pas à un plaisir de jardinier, c’est un acte écologique face à la perte d’habitat, à la raréfaction des insectes et aux effets du changement climatique. Ces menaces fragilisent la faune sauvage, et chaque apport alimentaire compense des ressources naturelles devenues insuffisantes. À l’automne et en hiver, les rouges-gorges apprécient également les vers de farine, ainsi que les raisins secs, baies séchées ou flocons d’avoine trempés dans l’huile. Ces aliments respectent leurs habitudes alimentaires, puisqu’ils recherchent surtout leur nourriture au sol.

L’anticipation de cette préférence améliore l’efficacité des mangeoires. Il est préférable de déposer la nourriture au sol ou sur des plateaux bas, car les rouges-gorges s’alimentent surtout à terre. Les graines mélangées destinées aux passereaux peuvent également être utilisées, à condition de privilégier celles sans additifs ni sel. Enfin, il est essentiel de maintenir les mangeoires propres et d’éviter les restes de cuisine gras ou salés, qui sont nocifs pour les oiseaux.

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Références :


Rédactrice dans la finance, l'économie depuis 2010 et l'environnement. Après un Master en Journalisme, Stéphanie écrit pour plusieurs sites dont Economie...

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