‘Zéro phyto 100 % bio’, un documentaire d’utilité publique

‘Zéro phyto 100 % bio’, le nouveau documentaire sur les cantines bio et les villes sans pesticides de Guillaume Bodin sortira au cinéma le 31 janvier prochain. Après plus de 200 avant-premières en France, il a déjà conquis 11.000 spectateurs…

Rédigé par Marie Mourot, le 25 Dec 2017, à 14 h 10 min
‘Zéro phyto 100 % bio’, un documentaire d’utilité publique
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Avant d’être réalisateur, producteur et distributeur de ses propres documentaires, Guillaume Bodin était vigneron en bio et en biodynamie. Après « La clef des terroirs » en 2011 et « Insecticide mon amour » en 2015, son nouveau documentaire « Zéro phyto 100 % bio » s’apprête à sortir en salles. Cette enquête répond à la sollicitation de trois associations (Agir pour l’environnement, Bio Consom’acteurs et Générations futures). Son ambition ? Accompagner les élus, les communes et les citoyens dans la transition écologique.

Zéro phyto 100 % bio : des cantines bio et des villes sans pesticides, c’est possible !

Le documentaire de Guillaume Bodin, c’est avant tout l’histoire de femmes et d’hommes qui agissent pour l’environnement et la santé publique. Conscients qu’ils ont un rôle important à jouer, ils ont choisi de prendre les choses en main. Arrêt des pesticides dans leurs communes, développement des cantines bio : des initiatives positives qui fleurissent un peu partout et qui ont de quoi nous réjouir.

Zero phyto 100% bio

Cultiver ou fleurir des espaces sans pesticides : de nombreuses communes s’y sont déjà mises

Dans « Zéro phyto 100 % bio », Guillaume Bodin nous livre une enquête passionnante et inspirante sur ces communes qui ont décidé de changer leurs pratiques, bien avant l’entrée en vigueur de la loi Labbé. En effet, le 1er janvier 2020, il sera désormais interdit d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts, des forêts et des promenades.

En attendant, Grande Synthe, Versailles, Miramas, Langouët ou encore Laurenan, ont déjà banni les pesticides chimiques de synthèse de leurs espaces publics. Aujourd’hui, ils utilisent d’autres techniques pour cultiver et fleurir les espaces verts. Des procédés qui ne leur coûtent pas plus cher voire parfois moins cher, et qui respectent la santé des travailleurs et des citoyens.

Cette dynamique écologique permet aussi de renforcer le lien social entre les habitants de la commune, notamment à travers la mise en place de projets culturels. Et la gestion écologique de certaines communes ne s’arrête pas là…

Proposer un menu 100 % local et bio, un pari réussi pour les pionniers de la restauration collective bio

Ce n’est pas parce que le projet de loi qui imposait 20 % de produits bio dans la restauration collective n’a pas été adopté au Sénat que certaines communes allaient en rester là. À Mouans-Sartoux, à Langouet, à Paris (2e et 5e arrondissements), des mesures ont été prises pour améliorer la qualité des menus en travaillant notamment avec les agriculteurs bio et les associations de leurs régions. Une cantine bio, c’est aujourd’hui possible !

Le documentaire de Guillaume Bodin met ainsi en avant les différents étapes que ces acteurs du monde de demain ont réussi à franchir pour faire changer les choses dans leur commune. Pas de solutions toutes prêtes donc mais plutôt des pistes de réflexion qui nous montrent que tout le monde peut agir. Peu importe la taille de la commune ou son bord politique, le changement est accessible à tous, à condition de le vouloir ! Un documentaire positif et plein d’espoir à aller voir dès le 31 janvier 2018 dans tous les meilleurs cinémas de France.

Illustration bannière tirée de l’affiche du film Zéro phyto 100 % bio – Destiny Film
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Rédactrice web freelance et maman de trois enfants, je me suis toujours sentie très concernée par l'écologie et le développement durable. Constamment en...

1 commentaire Donnez votre avis
  1. Bonsoir
    Tout d’abord félicitation pour cet article, pour information nous nous trouvons au Luxembourg, nos enfants fréquente l’école primaire et vont également à la cantine et la nourriture et à 90 bio locaux, c’est donc possible, il faut juste que les administrations le veuillent bien.
    Pour un monde Bio et responsable

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