Cet effort a vu le jour pour mieux cerner le phénomène « d’épidémie de solitude« , amplifiée par les longs confinements et l’isolement engendrés par la pandémie de COVID-19. D’après le rapport, l’Irlande est le pays le plus touché par ce fléau avec près de 20 % de sa population se déclarant seule. À l’opposé, on retrouve les Pays-Bas, la République tchèque, la Croatie et l’Autriche, où moins de 10 % de la population se sent isolée.
L’isolement, vecteur de dépression, de stress et d’anxiété
Le document met également en lumière le fait que ceux qui se sentent constamment ou majoritairement seuls ont environ 20 % plus de chances de montrer des signes de dépression, d’anxiété et de stress. De plus, ces personnes ont une probabilité plus élevée de développer des troubles de l’humeur tels que la dépression et les troubles anxieux.
Le rapport rappelle également que la solitude n’est pas qu’une affaire individuelle. Elle peut perturber la cohésion sociale et doit être traitée en tant que problème sociétal nécessitant des solutions adéquates.
Comment donc lutter contre la solitude ? Des facteurs comme une situation économique stable et des interactions sociales de qualité sont primordiaux pour prévenir ce sentiment, souligne le rapport de l’UE. Autre explication : une utilisation abusive des réseaux sociaux qui peut engendrer une augmentation de la solitude, du fait que ces interactions virtuelles sont souvent superficielles et ne fournissent pas le même soutien émotionnel que des interactions réelles.
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Un sentiment de solitude qui toucherait davantage les jeunes
La solitude semble plus importante chez les jeunes, notamment de par l’usage assidu des réseaux sociaux, qui augmentent le risque de solitude. Toutefois, le rapport souligne que la solitude chez les personnes âgées ne doit pas être négligée, certains pays tels que l’Italie connaissant des taux élevés de solitude parmi les seniors.
Un des obstacles majeurs dans la lutte contre la solitude est également identifié : le manque de sensibilisation. Le rapport révèle que 57 % des sondés ne sont pas au courant de l’existence de moyens et de politiques d’intervention contre la solitude.
Il apparaît donc primordial de sensibiliser davantage la population européenne et de mettre en place des actions adaptées pour combattre ce phénomène, que ce soit par l’encouragement d’interactions sociales positives, la promotion d’activités communautaires ou encore la mise en place d’un soutien émotionnel et psychologique.
Vous sentez-vous seul ?
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Où le sentiment de solitude est-il le plus fort dans le monde ?
C’est un sentiment que je n’ai jamais ressenti, une fois devenue adulte. Il suffit d’aller vers les autres, de se lancer. Il y a tant à faire dans notre société : les Anciens, les jeunes, les personnes que l’on peut aider, les enfants et tous ceux dont on peut s’entourer. Car ce sont eux qui viendront vers nous lorsque nous nous sentirons seuls. Foncez !
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