Tendance : le tourisme créatif à la rencontre des cultures

Vous rentrez de vacances et pensez déjà aux prochaines ? Voici une tendance qui pourrait vous inspirer : c’est le tourisme créatif, un excellent moyen de partir à la découverte d’une ville, d’une région ou d’un pays par le biais de la culture.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 24 Feb 2017, à 17 h 10 min
Tendance : le tourisme créatif à la rencontre des cultures
Précédent
Suivant

Avec le tourisme créatif, on ne fait pas que voir, mais on donne une dimension participative à son voyage. Tout à fait dans l’air du temps !

Le tourisme créatif pour expérimenter la culture locale

Lorsque l’on part en voyage, on aspire à découvrir d’autres coutumes, d’autres formes d’art ou encore une autre gastronomie. Et pour véritablement s’imprégner de ce qui fait l’identité d’un pays ou d’une région, il n’y a rien de mieux que de faire les choses soi-même !

tourisme créatif

Se découvrir de nouveaux talents © merc67 Shutterstock

C’est là que réside le concept même du tourisme créatif : mettre la main à la pâte pour développer sa créativité et expérimenter la culture locale, vivre une expérience enrichissante plutôt que de simplement consommer.

Le tourisme créatif, une forme de tourisme durable qui fait de la créativité sa ressource principale

Le concept du tourisme créatif, que l’on peut considérer comme une branche du tourisme culturel, est apparu au début des années 2000, suite aux travaux des professeurs Greg Richards et Crispin Raymond. Ces derniers le définissent comme une forme de tourisme « qui offre aux voyageurs la possibilité de développer leur potentiel créatif en participant activement à des cours ou des expériences caractéristiques de leur lieu de séjour ».

Il s’agit donc bien là d’un tourisme participatif et durable permettant à ceux qui l’expérimentent de se connecter à la « vraie vie » des communautés qu’ils visitent. Cela permet en retour aux hôtes de maintenir, préserver et faire connaître leur patrimoine culturel.

Lire aussi : le tourisme durable a de beaux jours devant lui !

Le tourisme créatif revêt bien des aspects : rejoindre une chorale, participer à un stage de danse, apprendre à cuisiner des plats typiques, etc. Le point commun est la position du visiteur qui n’est plus passif, mais qui s’implique activement lors de son séjour.

Le tourisme créatif se développe en Europe

En 2010, Rome, Barcelone et Paris, trois grandes villes très riches culturellement, ont mis en place un réseau international de tourisme créatif. L’objectif de ce Réseau International pour la Promotion du Tourisme Créatif est de favoriser les « bonnes pratiques », promouvoir les destinations créatives dans toute l’Europe et créer une certaine émulation entre les acteurs culturels et les opérateurs touristiques.

Pour en savoir plus : www.creativetourismnetwork.org

Pour des séjours en France, la plateforme www.creativefrance.fr regroupe des centaines de stages et d’activités : artisanat d’art, arts plastiques, photo, cinéma et multimédia, arts vivants et musique, arts culinaires, mode et design, parfumerie et cosmétologie, etc., à découvrir avec des habitants désireux de vous faire découvrir leur ville ou région autrement !

 

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour,
    Je lis régulièrement une partie des informations sur Consoglobe ou autres sites alternatifs ; je suis une femme âgée de 62 ans, parfois je souris doucement en lisant les articles, idées, informations : consommer comme ceci, passer ses vacances comme cela et j’ai comme une impression de déjà vécu : je m’explique
    – mes premières vacances, dans les années 1970, stages de vannerie paille de seigle, ronce, donc traditionnelle dans une ferme de l’Aveyron et deux années suivantes poterie dans l’Aveyron pui séjour de vacances avec les Petits frères des Pauvres (personnes âgées, 3semaines), ceci tout en travaillant pui
    – recherche professionnelle vers la voie associative
    . Paris : Petits Frères des Pauvres
    .départ en Vendée, vis dans une maison très très simple, chauffage au bois, pas de salle de bain…
    – à nouveau travail associatif (toxicomanes, malades du sida), militance papier recyclé, commandes alimentation bio groupées, yoga
    – naissance d’un bébé, travail à temps partiel pour moi, (démarche similaire pour mon compagnon, beaucoup de temps diponible pour notre enfant et les copains et copines de notre fille) potager, poulailler Etc…
    – en possession d’une 2CH, utilisation restreinte de la voiture, vélo pour mon mari (moi avec plus de mal, j’ai eu la polio…), revenus modestes et retraite encore plus modeste (l’associatif ne paie pas beaucoup)

    et je pourrais continuer la liste…. alors vous pourriez parler un peu de nous, un certain nombre de famille, entre 1970/1980 et 2000, ont déjà fait les efforts liés à la consommation (achats de vêtement chez Emmaüs, couture et tricot (100 idées qui revient, médecine homéopathique.. pas de rush sur la télé..

    Nous avons vu la consommation envahir nos rues, maintenant nous continuons vaille que vaille le plus possible dans cette voie qui est
    gratifiante mais demande parfois des efforts physiques.

    Nous sommes un peu désabusés de constater que ce mode de vie semble une DECOUVERTE, mais NON, interrogez un peu vos parents, vous verrez que beaucoup connaissent déjà et ne sont pas ringards mais ETAIENT PLUTOT EN AVANCE.

    Cordialement. Yolande GOURAUD – LA ROCHE SUR YON

    • bonjour,
      juste un petit mot pour rejoindre les propos de Yolande et témoigner aussi des effort que mes parents ont fait, et font encore pour avoir un mode de vie le plus respectueux de leurs santé et de l’environnement.Par exemple, des bonbon dans de rare occasions(trop de colorant selon ma mère),chauffage au bois coupé par mon père dans la foret voisine(temp. min),nourriture locale,jardinage respectueux et conserve pour l’hiver…..et bien d’autre chose encore et ceux depuis plus de 50 ans.

Moi aussi je donne mon avis