Le slow wear en pratique

Rédigé par Alan Van Brackel, le 23 Mar 2013, à 14 h 14 min
Le slow wear en pratique
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Le slow wear, mode d’emploi

fibre bambouIl s’agit de s’habiller de manière durable, à la fois dans le respect de l’environnement et des humains, et cela passe par plusieurs points :

  • acheter moins, mais de meilleure qualité, et donc porter les vêtements que l’on achète
  • privilégier les textiles locaux ou les textiles issus du commerce équitable
  • privilégier les matières écologiques
  • préférer les procédés de fabrication respectant au maximum l’environnement
  • privilégier les fibres naturelles
  • privilégier les couleurs basiques et les colorants naturels
  • même si l’on ne boude pas forcément les tendances, réfléchir à l’impact de l’achat d’un vêtement : le jettera-t-on car il est démodé ? ne vaut-il mieux pas un basique ?
  • connaître les créateurs éthiques et les boutiques spécialisées de la mode éthique (citons par exemple Modetic)

La règle des 7

fibre bambouPour s’y retrouver, c’est facile. Commencer par faire du tri dans vos vêtements : ce que vous n’avez pas porté depuis plus d’un an n’a probablement plus rien à faire chez vous.

Ensuite, vous pouvez vous inspirer de la règle de sept expliquée par Dominique Loreau dans le livre L’Art de la simplicité. Il s’agit de conserver sept objets de chaque catégorie : sept vestes ou manteaux, sept hauts (chemises, pulls, t-shirts), sept bas (jeans, pantalons, jupes, robes), sept paires de chaussures (pour des usages différents). De quoi simplifier le rangement.

illustration : Rosa Tapioca, créatrice éthique

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Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan...

10 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour,

    Tout à fait d’accord avec la philosophie du slow wear (mode durable, style durable, vêtements durables..) car c’est un option écologique et à la fois, économique. Ecologique car elle devrait se traduire par moins de gaspillage et de production (si l’on conçoit des articles vraiment faits pour durer). Economique car on achète mieux mais moins souvent. Le slow wear devrait se compléter par l’utilisation de matières et fibres naturelles, fines, nobles et valorisées, car ces types de matières peuvent nous assurer la durabilité. cotonnaturellementcolore.com/index.php

  2. Je suis specialise dans la reparation du jeans a Paris mais mais vous pouvez aussi sur le net. Vous m’envoyez un mail(Photo) correspondant a vos problemes de trou ,je vous donnerai un devis et si vous etes ok ,vous me joignez un cheque du montant avec votre jeans et des reception retour de votre jeans repare.N’hesitez pas a me contacte. Repairjeans .A tres bientot

  3. Vous me faites doucement rigoler, qu’est-ce que vous imaginez ? Quand personnellement je trouve les vêtements bios et éthiques trop chers, c’est parce que j’achète le moins possible en habillement, que je porte mes vêtements le plus longtemps possible même s’ils ne me plaisent plus et que je ne recherche un nouveau vêtement que pour remplacer un vêtement trop usé pour être encore porté. j’essaie de trouver une qualité assez correcte au plus petit prix possible en privilégiant la période des soldes parce que je n’ai pas le budget pour faire autrement. Il n’est pas là question de mode ou de fringale d’achat, loin de là.

    • parfaitement d’accord, j’aurais du mal à trouver 4 articles de chaque sorte dans ma garde robe…

    • Dans ce cas, parfois les friperies/Emmaüs/le bon coin/les brocantes, c’est pas mal. Bon, je suis d’accord, parfois ça ne suffit pas pour s’habiller (les vêtements sont parfois abimés dès qu’on les achète, on ne trouve pas toujours sa taille, il faut beaucoup fouiller…). Mais c’est une bonne façon de réduire son budget fringues sans financer H&M et Cie. Et parfois on fait de super affaires 🙂 Après je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais moi j’aime bien alors je me permets de partager ma façon de faire 🙂

  4. je me fais plaisir en achetant des vêtements d’occasion en dépot vente ou sur site de particuliers, que je remet en circulation par la suite.
    Cela me permet de varier mes tenues à moindre coût et de travailler mon look comme une styliste, au lieu d’acheter des looks tout prêts et uniformisés. Ce n’est pas toujours une réussite mais je m’amuse !!

    • Tout à fait d’accord, c’est sympa de chercher la pièce que personne n’a et de faire des mélanges improbables: c’est aussi la mode de ne pas être à la mode! ça permet de donner un seconde vie à des vêtements qui n’ont peut-être pas été fabriqués de manière très équitable ou écologique et ainsi ils n’aurons pas été produits pour rien…Pour ma part, je n’ai pas non plus les moyens de me payer du vrai slow wear: je trouve ça très bien, mais ça fait vraiment bobo et ne correspond pas vraiment à la réalité des habitudes de consommation des personnes intéressées par les questions d’écologie ou de consommation durable.

  5. Le problème des garde-robes trop remplies tient parfois au fait qu’avec la ménopause le corps fait du yo-yo! …Je suis la première à le regretter, mais que faire?Attendre que la crise s’estompe…si elle s’estompe.Si l’on garde des « rondeurs »,ce qui est le cas pour beaucoup d’entre nous, il faut renouveler pas mal.Pour un budget de l’ordre du smic, ça peut faire très mal.Pour ma part, je porte encore un manteau acheté aux 3 S début des années 80…Il est de très bonne qualité, car à l’époque, les délocalisations n’étaient pas généralisées etc…Et je rentre encore dedans!Il n’est pas au top de la mode? Je m’en balance!Je dois gérer mon maigre budget au mieux!

  6. Pour pouvoir porter longtemps ses vêtements, encore faudrait-il que la qualité soit au rendez-vous. Par exemple, des sous-pulls basiques acheté chez Somewhere, en coton bio, se se sont déformés dès le premier lavage, un tee-shirt bleu de SoBio Etic a blanchi le long de toutes les coutures après 3 lavages, etc. etc. Alors, je veux bien acheter éthique et écologique mais souvent j’ai l’impression que je paye cher des produits de piètre qualité alors que par exemple, je porte au minimum 10 ans des chaussures Arche ou Campers …

    • Je suis d’accord avec ça ! Parfois je suis déçue de certains articles bio et éthiques que j’ai acheté, qui se déforment rapidement. Dans ces cas là j’ai l’impression de m’être fait sacrément pigeonnée, parce que j’ai payé un vêtement cher en me disant « mais je vais le garder longtemps pour rentabiliser » et au final non. Et du coup, je me dis aussi que c’est pas plus écologique d’acheter un vêtement bio qui ne dure pas que d’acheter un vêtement d’une marque « raisonnable » niveau écologique, et qui dure. Alors bon, les marques « bio », il y a encore du boulot 😉

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