Seaweed Filament : l’impression 3D à base d’algues

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 18 Jan 2014, à 15 h 50 min
Seaweed Filament : l’impression 3D à base d’algues
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Le Fabshop et Algopack ont présenté en fin d’année dernière lors du salon 3DPrintshow à Paris un matériau révolutionnaire avec lequel il devient possible d’imprimer des objets en 3D sans utiliser de plastique : le Seaweed Filament.

Impression 3D, la révolution est en marche

Des coques pour iPhone imprimées en 3D - CC : Shapeways

Des coques pour iPhone imprimées en 3D – CC : Shapeways

L’impression 3D est déjà révolutionnaire en soi. De nombreuses entreprises s’y sont mises. Elles fabriquent leurs produits ou des composant elles-même. Cela veut dire, et c’est une excellente nouvelle, qu’elles se remettent à fabriquer en France plutôt que d’importer depuis l’Asie. D’ici quelques années, on pourrait bien assister à un phénomène global de relocalisation.

En outre, en développant cette technologie, tout un chacun peut désormais produire lui-même, à sa propre échelle, n’importe quel objet.

En effet, grâce à l’impression 3D, on peut tout à fait s’imaginer imprimer la pièce détachée d’un appareil tombé en panne et qui ne se vend plus, confectionner des ustensiles de cuisines ou encore fabriquer sa propre monture de lunettes, on ne peut plus personnalisée.

Une imprimante 3D peut fabriquer toute seule n’importe quel objet.

Comment fonctionne une imprimante 3D ?

La pointe ultra précise d’une imprimante 3D dépose de la matière sur un plateau. Il s’agit la plupart du temps de plastique qui se présente sous la forme d’une bobine, mais certaines machines peuvent imprimer du métal ou de la céramique.

Pour avoir un ordre d’idée, avec une bobine de plastique d’1kg, on peut produire environ 300 pièces d’échec.

Le plastique sort par les buses sous forme d’une fine couche de 100 µm (soit 0,1mm). L’objet prend alors forme couche après couche.

Malgré la relative récence de cette technologie, le prix des machines commence déjà à baisser, rendant l’impression 3D accessible aux particuliers.

Pour imprimer en 3D, plusieurs solutions :

  • Partir d’un objet que l’on possède déjà, donc un objet physique que l’on va scanner ;
  • Dessiner un nouvel objet sur ordinateur grâce à des logiciels dédiés ; certains d’entre eux sont plutôt faciles d’accès comme Sketchup par exemple
  • Se procurer des fichiers en accès libre sur Internet sur des sites de partage de fichiers comme thingiverse.com

Voici en images, une imprimante 3D en action !

Lire la suivante : Seaweed Filament, une révolution dans la révolution !

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

3 commentaires Donnez votre avis
  1. Avant de penser à utiliser les algues pour fabriquer davantage de plastique, autant commencer à utiliser les déchets plastiques qui polluent les mers…

  2. Ouais bof, encore un monde de déchets plastique et chimique dont on se passerait bien…sans être défaitiste, je trouve cela bien inutile et coûteux pour notre société… Et cela même si cela devait servir à soi-disant l’évolution de l’humanité…

    • Ouais !!! Surtout que dans le reportage « ON PARLE D’UN PRODUIT ISSU DE LA MER » Donc, pas en plastique ni chimique !!!!!!!!DES ALGUES !!!!! TU SAIS CE QUE C’EST ?????? Cela vient de la mer.
      C’est quoi ton pseudo ???? ASTUCES Ah ok !!!!

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