Reportage slow aux Maldives, paradis zéro carbone

Rédigé par Jean-Marie, le 18 Jun 2013, à 17 h 34 min
Reportage slow aux Maldives, paradis zéro carbone
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Les Maldives sont un paradis fragile menacé par le changement climatique. Le réchauffement et la montée des eaux font peur. Heureusement, des initiatives montrent que la résignation n’est pas de mise. En voici un exemple. Pour une fois, allons rêver un peu et suivons le guide sur place, à l’autre bout du monde.

Sauver les Maldives de la submersion

Souvenez-vous de Copenhague et de son sommet raté sur le climat en 2009. Lors du grand raout climatique présenté comme la « dernière chance de sauver la planète » – le gouvernement des Maldives avait défrayé la chronique en tenant un conseil des ministres sous l’eau (photo officielle). La mise en scène avait pour but d’alerter sur le danger des émissions de CO2 qui provoquent une inexorable montée des eaux. Lors de ce sommet, le Président des Maldives avait ainsi suscité l’enthousiasme en s’engageant à faire des Maldives le premier pays à atteindre l’objectif « zéro carbone« … en 10 ans.

maldives-president< Une promesse extrêmement ambitieuse et difficile à tenir en aussi peu de temps : créer un Etat, une économie « zéro carbone », cela signifiait pour les Maldives de passer de eu 111ème rang au 1er rang mondial du classement de la production de CO2 par habitant ! Pour réussir, tous les habitants doivent participer et ne pas se contenter des initiatives publiques.

Un hôtel par amour des Maldives

Conçus par un couple de militants écolos, visionnaires, trois hôtels-îles des Maldives se sont donné pour mission d’offrir de remettre ses clients en contact avec la nature et de les convertir à la cause durable, locale et bio. Pour les Maldiviens, ce sont ces héros qui vont les sauver de la montée des eaux.

maldives-rechauffementL’hôtel Six senses est une parenthèse dans un  paradis zéro carbone.

eva-malstrom-maldivesEva Malmström, ancien mannequin suédois, est une militante écologiste de la première heure et a le design dans la peau. Sonu Shivdasani, businessman indien, est un génial concepteur visionnaire.

Dans les années 90, après un double coup de foudre – l’un pour l’autre et les deux pour les Maldives -, les anciens jetsetteurs tentent de se retrancher sur une île au nord de Malé. Il sont vite obligés de développer une structure touristique car aux Maldives, une île investie = un hôtel de luxe. C’est la règle.

Eva et Sonu créent donc le concept éco-friendly désormais utilisé et labellisé dans le monde entier. Pour concrétiser l’expression « luxe absolu », ils lui associent respect de l’environnement, développement durable et local, reconnexion avec soi et les autres et exaltation de la beauté des sites investis.

Leur premier hôtel, le Soneva Fushi, est bâti au milieu d’une jungle dont on n’a abattu qu’un seul arbre. Véritable allégorie de la nature, l’endroit est aussi le laboratoire du groupe Six Senses/Soneva qui a depuis essaimé ailleurs dans le monde, surtout en Asie et dans l’océan indien.

Le couple y vit presque toute l’année et s’entoure d’une armada d’experts en environnement, permaculteurs, ingénieurs bio-marins, architectes,… afin de les aider à atteindre leur Graal : avoir des établissements zéro émission carbone en 2020, mais pour leurs hôtels des Maldives y réussir dès fin 2013 !

maldives-zero-carboneLe concept de 6ème sens est le luxe intelligent allié au principe « No news, no shoes »

Décrocher et stimuler tous les sens

Pieds nus au paradis, nous avons donc testé le 6ème sens que Sonu attribue à Eva. Une intuition sans pareille pour tout ce qui est positif et mène à la stimulation des 5 autres sens et, qui sait, à l’ouverture aux expériences intérieures. Eva, qui conçoit et supervise le moindre détail de ses hôtels, anticipe et conceptualise une véritable coupure du quotidien par la reconnexion à la nature dans des lieux d’exception.

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Jean-Marie Boucher est le fondateur de consoGlobe en 2005 avec le service de troc entre particuliers digitroc. Rapidement, il convertit ses proches et sa...

4 commentaires Donnez votre avis
  1. après lecture de ce reportage, ma réflexion porte sur le fait que ce tourisme de luxe n’attire que ceux qui ont les moyens financiers pour le pratiquer. Et ces mêmes personnes qui ont les moyens financiers, comment gagnent elles cet argent ? grâce aux bons résultats de holding qui « œuvrent »( faire un maximum de résultat ) dans des pays sous développés ? dans des pays où la main d’œuvre est moins cher ? Nous pouvons donc dire que c’est un « juste retour des choses » ?

  2. Il y a + de 40 ans, (déjà ?) je rêvais d’y aller… avant qu’elles ne soient submergées !!! Je passais (déjà !)pour une « illuminée »…
    Mes moyens (comme Evita) ne l’ont jamais permis et ne le permettent toujours pas…
    Alors je continue de rêver derrière mon PC en espérant de toute mes forces que ces bouts de paradis ne disparaitront pas et que les générations futures ne se demanderont pas si tout cela a vraiment existé…

  3. les hôtels paradisiaques c’est vrai! seulement ils charrient des tonnes d’ordures en tout genre qui sont brulées à ciel ouvert sur une ile près de Malé, de plus les iles habitées par la population locale sont de véritables iles ordures ( je les aient « visitées » )alors l’écologie des Maldiviens bof!
    quand a la montée des eaux c’est vrai beaucoup d’iles hôtel pompent du sable au large pour le rependre sur les plages,ce sable est égallement mis en sac et est calé au pied des cocotiers pour éviter l’érosion…moralité ou l’homme va…..dépêchez vous quand même d’y d’aller , une fois dans votre vie, le temps presse!

    • j’ai pas les moyens jenace !

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